matrix a écrit :Pas d'accord avec toi BBarchi !
Ah bon ? Pourtant, il me semble que vous dites la même chose :angel:
Le "pas d'accord" de BBarchi ne s'adressait pas au message juste au dessus. Je l'ai cru au début

. Mais finalement non :-*
Cela dit, il ne font pas non plus céder au "comment qu'on faisait avant, hein ?". Avant, on en chiait pour monter dans le bus quand on était à mobilité réduite. Les fauteuils ne montaient tout simplement pas, les poussettes galéraient pour descendre les marches entre les barres et la porte et il fallait être deux. Quelqu'un avec des béquilles ou à la marche peu sûre avait l'impression de gravir l'Everest. Les arrêts en alvéole obligeaient à monter/descendre depuis la chaussée même, ce qui faisait encore 35cm de plus à gravir.
Aujourd'hui c'est plus comme ça (enfin presque partout) et c'est tant mieux. Seulement, c'est pas à cause du guidage optique qu'on en est là où on est aujourd'hui, qui arrive un peu après la bataille, avec sa valeur ajoutée nulle

Ce soir, j'ai observé attentivement la façon d'accoster de ma conductrice. Ben c'est tout à fait naturel, même pour les arrêts juste après une courbe. On approchait pourtant la fin de service. Et c'est comme ça tout le temps. Tellement tout le temps que je n'y fait plus attention. Il n'y a jamais plus de 20 cm au grand maxi entre le plancher et le quai (10cm la plupart du temps).
Hier soir, je suis monté dans le bus en même temps qu'un fauteuil, et j'en suis descendu au même arrêt que lui également. C'est quasiment sans impact sur le temps d'arrêt. C'est tout naturel. Et ce n'est pas sur une ligne qui aurait bénéficié en priorité du guidage optique, donc s'il avait fallu l'attendre, ce guidage...
Avant hier j'ai regardé une mère avec sa poussette descendre facilement du bus en tenant son autre enfant par la main. Dans le passé, je serais allé l'aider à porter la poussette, tout en appuyant sur le bouton d'ouverture des portes pour pas que ça se referme.
Demain matin, je regarderai des personnes agées monter/descendre du bus sans devoir gravir quoi que ce soit ou franchir un précipice, parce que le conducteur a maintenant le réflexe de s'approcher au plus près du trottoir, que les techniciens ont conçu un quai rendant la manœuvre facile, sans user les pneus du véhicule, en empêchant le stationnement sauvage, et que les élus ont décidé de généraliser ce système simple au lieu de déployer une solution technologique qu'ils ont essayé et jugé peu utile.
Enfin, cette ville et ce réseau sont régulièrement désignés comme les meilleurs pour l'accessibilité au niveau national, mais aussi européen. Il reste bien quelques traces de guidage au sol sur un arrêt aménagé qui n'est même plus desservi aujourd'hui. Mais point de guidage optique sur les véhicules, pourtant.