Amaury : oui c'était de l'ironie. Ma réaction s'explique en une phrase : on ne peut pas demander d'un côté que la
SNCF se comporte comme
n'importe quelle autre entreprise (càd : dégager du bénéfice et ne rien couter au contribuable) et de l'autre côté demander de la même entreprise des tarifs toujours plus bas, plus sociaux, plus justes, et toujours plus
décalés de la réalité.
C'est de la responsabilité des régions ou de l'état de s'assurer que la DSP est assurée correctement par la SNCF, et c'est également à eux de donner les moyens à cette SNCF d'être en mesure de "vivre" de cette activité. Ce n'est pas à la SNCF, à mon sens, de rogner sur ses marges pour assurer un service public à bas coût.
Je suis partiellement en accord avec les propos de Chris ( cela arrive parfois !

). Si je reste persuadé qu'il est possible d'obtenir un meilleur service de la part de la SNCF sans pour autant libéraliser l'ensemble du réseau, je pense en revanche que proposer des tarifs différents en fonction des heures et de l'affluence des rames n'est pas dénué de sens ! Si il est possible de cette manière de délester les trains en HP des usagers n'ayant pas ou moins de contrainte horaire et pouvant se permettre d'attendre les HC et donc profiter d'un prix plus intéressant, pourquoi ne pas le faire ?
Comme le dit Chris,
le train coûte cher ! Mais il sera toujours moins couteux que la route si l'on prend en compte l'impact environnemental (pollution, bruit, traitement des épaves...), le temps gaspillé dans les bouchons, et les réelles dégradations des routes dues aux PL, sans compter les frais d' hospitalisations... et pour aller plus loin, les dégâts qu'ont causé les modifications du mode de vie ces 50 dernières années suite à l'utilisation de l'automobile (défiguration de paysages (assèchement des zones humides, destruction de biotopes), de villes (A7...), fermeture du commerce de proximité au profit des grandes surfaces périphériques difficilement accessibles en TC...).
En fait les couts mis bouts à bouts dépassent l'entendement.