chris a écrit :Tout simplement parce que la vie nocturne n'a rien à voir avec les besoins de la journée : desservir le centre commercial de la Part Dieu à 3 heures du matin n'a pas grand intérêt.
La vie nocturne s'effectue essentiellement en centre-ville. Après, tout le reste relève du cas particulier : Hôpitaux, zones d'activité particulières, etc..
Autant une fréquence de 30 minutes peut être justifiée sur certaines lignes qui desservent le centre-ville les soirs de week-end, autant il faut savoir raison garder : la demande n'est pas si énorme que ça.
Si je prends ton raisonnement à contresens, de la même façon qu'il existe - pour l'instant - une différence entre nuit et jour dans la structure du réseau, j'imagine mal que la définition des lignes actuelles soit faite sur la base de la position précise de clients dans l'espace urbain, où alors, 'sont 'achement forts au Sytral pour deviner que M.Untel va prendre le S3 à telle heure à tel endroit, et en descendre à tel autre.
Pour l'instant, l'offre est confidentielle, au sens réservée aux initiés,
inexistante, avec des passages aux arrêts relevant quasiment d'un monde parallèle. Elle est en décalage total avec le potentiel de la masse très importante de gens aux horaires décalés ou aux usagers divers ne rentrant pas dans les cases "standard" de la grille de programme (et qui travaillent, eux, en poste x8 sans avoir forcément le choix...) : ceux-ci n'ont actuellement pas d'autres possibilités que de prendre une voiture ou de marcher à pied.
Mais si l'offre est soutenue, tout en restant ajustable en fonction des constatations, la donne est nécessairement différente. Et le remplissage itou.
C'est dans ce sens que je propose une "configuration connue" à la lecture simple et immédiate en conservant la même armature de réseau jour/nuit dans un premier temps, puis une adaptation éventuelle.
Li-si-bi-li-té.
Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Alors comment espérer donner envie avec ça ?