juliob121 a écrit :De plus la tendance est aux regroupements des entreprises dans une tour notamment pour le repas de midi ! Il existent dans l'immeuble de la caisse d'épargne une cafétéria ouverte à toute les entreprise, de quoi casser l'ambiance chacun pour sa peau et favorisé le brassage inter entreprises !
juliob121 a écrit : Vous avez lu les documents ? BBArchi on dirait que de toute façon tu ne changera pas d'avis de toute façon dés qu'on parle de tours on est des démons...
Les propositions des groupes de réflexion sont très intéressantes, pour avoir de la vie dans le quartier, sachant qu'aujourd'hui il n'y a que très peu d'habitants et mais beaucoup de bureau on peu jouer la dessus.
En créant par exemple de nombreux after work adressé aux travailleurs de la PD et aux personnes extérieur, ce qui mettra de l'ambiance en début de soirée (21h max). Ensuite on passe au restaurants qui amène des gens plus tard (22h-23h max) et comme vous le voyez juste aux pieds de la tour de la Part-Dieu, on construit de nouveau restaurants qui ont pour vocation d'animer un peu plus cette dalle si vide.
Ensuite un hôtel gros porteur dans une des tours (icade ou gecina) amènera de nouveaux clients pour les restaurants. De plus pourquoi ne pas créer à Part-Dieu au RDC des nouvelles tours des boîte de nuit ou même des bars qui amèneront étudiants et clients des hôtel à proximité, et qui mettront de l'ambiance aux pieds de ces tours si vide !
De plus la tendance est aux regroupements des entreprises dans une tour notamment pour le repas de midi ! Il existent dans l'immeuble de la caisse d'épargne une cafétéria ouverte à toute les entreprise, de quoi casser l'ambiance chacun pour sa peau et favorisé le brassage inter entreprises !
On peut aussi (proposé dans le brainstorm) créer un nouvel espace culturel à la PArt-Dieu qui en plus d'attiré les lyonnais permettrait de proposer une vitrine culturel Lyonnaise aux nouveaux arrivants ou à ceux qui ont une correspondance à la Part-Dieu de quelques heures !
Vous le voyez des solutions existent et sont même mise en application (ou sont aux moins proposé), et les tours peuvent très bien faire partie de ces solutions. On est loin des grandes tours froides des années 70 (même si BBArchi persiste dans cette vision ), on créer des tours du futur avec des Rdc aménagé spécialement et un réseaux inter entreprises aux seins même de la tour, réduisant l'effet renfermé habituel dans ce grandes structures.
mathieu.38 a écrit :Petit up :
Il reste des mètres carrés à louer dans la tour Oxygène, la tour UAP a encore quelques jours devant elle.... avant que quelqu'un puisse envisager d'injecter 40 000 mètres carrés supplémentaires sur le marché lyonnais.
Surfeur44 a écrit :Qui veut sa fessée avant d'aller faire nono ? :knuppel2:
Surfeur44 a écrit :Métropaul@, arrête de prendre tout au 1er degré stp
BBArchi a écrit :De 1994 à 2009 : vide pendant 15 ans. Mais présente dans le paysage urbain.
Surfeur44 a écrit :Après, là où ça reste un mystère, c'est sur le fait que la tour UAP s'est transformée en tour fantôme dès 1994...
il y a peut être aussi des fantômesSurfeur44 a écrit :Notre tour fantôme doit gargouiller de bactéries et de bestioles en tous genres ! ;D
Ce n'est pas ça, la ville humaine. On ne la trouvera pas dans cette voie qui ressemble à une impasse technologique, qu'il faudrait suivre faute de mieux ...
BBArchi a écrit :
L'emballage présenté est neuf, et découle non pas d'un travail de conception au sens innovant du terme, mais de la mise en application bluffante des possibilités esthétiques d'un logiciel. Le contenu est déjà vieux et dépassé.
BBArchi a écrit :Son contenu me laisse très très très sceptique... Ce n'est pas ça, la ville humaine. On ne la trouvera pas dans cette voie qui ressemble à une impasse technologique, qu'il faudrait suivre faute de mieux ...
L'emballage présenté est neuf, et découle non pas d'un travail de conception au sens innovant du terme,
. Il ne ressort pas à la lecture de l'image.
Désolé d'être cruel... et de risquer ainsi l'anathème et l'excommunication.
Tomtom a écrit :Ce qui est triste, c'est que les arguments anti-tours volent en général aussi bas que ceux des pro-tours.
La ville humaine, l'ambiance... tout ce qui respire le folklore. C'est à dire un comportement déjà tout autant artificiel que ce qu'il dénonce.
Tu te situes dans la mouvance Paquot mon cher BBArchi? Les tours c'est mal, roulons tous à vélo et vive la fête des voisins.
Le discours humaniste c'est bien joli, emballé dans de la "vie normale", de "l'ambiance", de la "socialité", sauf que ce n'est finalement rien d'autre qu'un discours d'architecte de plus, qui pense à la place des autres et qui planifie leur bien être dans leur dos.
romano a écrit :BBarchi, je ne comprends pas trop ton propos. Quand tu parles de donner des coups de tronçonneuse, tu veux dire que tu veux supprimer le centre commercial pour refaire une sorte de rue de la Ré ? En tout cas, je crois sérieusement que si tu demandes aux gens dans la rue :
- Vous ne pensez pas que le CC est inhumain ?
- Si, bien sûr !
- Et si je vous propose de le raser pour faire des petits magasins à la place et une salle de concert, etc. ?
- Ah mais non ! Vous n'y pensez pas !!!
Ben sincèrement, et quitte à choquer et passer pour un gros méchant, je préfère que l'on confie l'aménagement de la ville à des gens compétents (dont on apprécie ou non le travail, mais c'est un autre débat) qu'au premier venu. Est-ce que je viens dire à mon plombier comment réparer mon chauffe-eau ?
Le folklore, c'est le cadavre qui reste quand on a tué ce qui faisait une ambiance, une particularité, un assemblage de choses concrètes et immatérielles qu'on ne trouve qu'à un endroit
Retrouver du sens et du lien (aux vrais sens non galvaudés des termes), remettre en accord la logique urbaine radicalisée de la Part Dieu avec un de ses paramètres, le piéton / citoyen / usager / appelez le comme vous voulez : oui, absolument. Dans ce sens, et uniquement dans ce sens, je suis d'accord avec l'idée d'apporter une réflexion. Et toute réflexion est toujours plus riche que l'absence de réflexion, qui elle, est carrément dangereuse, tu ne me contrediras pas... Et que cette réflexion porte sur une autre façon de consommer de l'espace de l'hypercentre, pourquoi pas.
L'utopie, c'est de croire que la ville actuelle est le résultat d'un développement organique, et seulement organique. Sauf qu'en 2009, c'est fini depuis bien longtemps, le marchand a pris le pas sur le hasard.
amaury a écrit :Salut,
Sans trop m'avancer, je pense que Metropaul faisait plutôt allusion aux urbanistes qu'aux architectes.![]()
A +
Amaury
Tomtom a écrit :C'est un mauvais exemple. Ton plombier, c'est un technicien. Il sait faire les bons choix parce qu'il maîtrise les techniques de plomberie. Un architecte est, fort heureusement, formé à des considérations techniques lui aussi. Il sait faire une maison qui tienne, qui consomme peu d'énergie... Dés que l'on rentre dans des considérations qui soient autre que techniques, c'est-à-dire, simplement, dans l'architecture, les choses deviennent plus floues et beaucoup moins stables et, en tout cas, en dehors d'un savoir établi. On sait mesurer l'efficacité thermique d'une maison, mais c'est quoi un espace agréable? La plupart du temps, la théorie camoufle mal l'opinion, opinion certes bien cachée derrière le vernis professionnel, celui qui assure l'autorité à l'extérieur, et s'insère dans réseau de "pensée" parmi ceux qui se préoccupent des mêmes choses. Mais on aurait tort de mettre ces choses dans le même panier.
Tomtom a écrit :Soit, mais là où je tique, c'est qu'il n'y a aucune légitimité à penser que des architectes sont compétents pour penser la ville, et par dessus tout qu'il s'en arrogent le monopole. C'est malheureusement la tragédie du Grand Paris. Je rejoins BBArchi sur l'esbroufe des belles images, mais il y a tout de même des projets véritablement intéressants, qui témoignent d'une capacité à penser la complexité des phénomènes urbains et territoriaux. Malheureusement, ça passe très mal sur une perspective. Qu'est-ce qui te fait penser que les architectes sont compétents pour penser la ville? Renseigne-toi sur le programme qu'ils suivent à l'école... Tu verras que, à part quelques exceptions, qui en général sont orientées vers l'urbanisme opérationnel (ce qui n'assure aucun garantie qu'on développe une capacité à penser, juste celle de se couler dans les pratiques), avec une pincée de sociologie un peu indigne, il a une offre de formation très restreinte vers la ville et le territoire, quand on ne cache pas ça derrière une couche de "poésie".
Tomtom a écrit :Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un culte de l'ambiance, qui tourne autour de l'idée de l'essence d'un lieu donné, dans sa singularité. Le champ sémantique de la poésie est significativement usé jusqu'à la corde en ce sens. Perdu, parce que corrompu par tant de textes d'auteurs "architectes" qui ne sont jamais demandé ce que la poésie ouvrait comme rapport au langage par exemple. On préfère faire appel au lieu commun. Mais je crois que ça procède aussi de la tension, fatale, entre des conditions opérationnelles difficiles pour les projets d'architecture, la concurrence par l'indigne procédé du "concours", la nécessité de s'adresser à des gens qui n'ont une culture de la ville et de l'architecture que très embryonnaire, voire à la limite du néant, et la volonté de se tirer vers des cieux plus hauts, que cela passe par l'idée qu'on se fait de l'intellectuel qui "pense" l'urbain, de l'artiste, ou du poète.
Bref, ce qui me semble dangereux, très dangereux, dans cette utopie de l'ambiance, c'est qu'elle est une porte ouverte vers l'essentialisation. Et que même avec les meilleurs intentions du monde, tôt ou tard, elle finit toujours par chuter. Il y a aussi, beaucoup de romantisme décanté dans les fascismes du 20ème siècle.
Tomtom a écrit :Oui, oui et oui. Mais a-t-on besoin pour cela du détour vers l'ambiance, ou vers l'authenticité? Non je ne le crois pas.
Tomtom a écrit :Et il y a aussi un malentendu. Ce n'est certainement pas un projet urbain, aussi subversif soit-il, qui changera quelque chose à un mouvement plus global, et qui se déploie en dehors d'un lieu déterminé, comme "singularité". Le plus que l'on puisse faire, c'est jouer une politique de l'ouverture, c'est-à-dire du projet urbain qui laisse la porte ouverte a son réinvestissement par d'autres logiques, que l'on peut espérer moins commerciales. Mais vouloir "décommercialiser" le deuxième quartier d'affaire de France par un projet urbain, il y a comme un petit décalage entre la fin et les moyens non? C'est l'autre grand malentendu de l'architecture/projet urbain, la surestimation de son effet. Parce que l'on se rend compte que, qu'elle que soit la forme qu'on lui donne, une société qui change trouve à exploiter différemment des espaces déterminés en fonctions d'autres usages. Mais le chemin inverse, du lieu qui détermine l'usage, c'est un grave contre-sens, au mieux une illusion, au pire la porte ouverte à l'essentialisation.
Tomtom a écrit :
L'utopie, c'est de croire que la ville actuelle est le résultat d'un développement organique, et seulement organique. Sauf qu'en 2009, c'est fini depuis bien longtemps, le marchand a pris le pas sur le hasard.
Personne n'a jamais cru qu'elle ne le fût jamais, si je ne m'abuse, à part les représentants de quelques mouvances de l'histoire de l'architecture. Et puis organique ça veut dire quoi? Que la ville pousse comme ça? Le territoire, depuis qu'il est géré, est toujours le produit de réseaux de pouvoirs qui s'entremêlent, de manière complexe, et pas seulement le fruit d'une logique qui n'irait que dans un seul sens, la ville contemporaine pas plus qu'une autre. Tout caser derrière le "marchand", c'est se crever les yeux pour ne pas voir la complexité des processus à l'oeuvre, qui se déploient aussi sur des échelles très différentes, et, in fine, c'est aussi se priver des armes pour le combattre.
nanar a écrit :Ca ne me gênerait pas si chacun de ces "immeubles" se voyait surmonté lequel d'un toit, lequel d'un couronnement,
lequel d'un étage supplémentaire.
Serait ce "kitsch", serait ce faux ? R-à-F..., "j'assume" : tout plutôt que cette boîte aveugle, monotone,
ramasse-crasse et refermée sur elle-même
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