En [s]gore[/s] gros oui.
Les lignes sont classées suivant le type de trafic, les profils, les vitesses, la localisation, etc... (voir le classement UIC pour commencer à avoir une idée).
Suivant le classement, découle l'entretien.
Suivant l'entretien...

ou

Mais l'argument économique se retrouve toujours face à un choix de logique "raisonnable" : à quoi bon faire de l'entretien sur une ligne cataloguée non rentable, et qui ne bénéficie par (pour tout un tas de raisons valables ou pas, internes ou externes, locales ou supralocales) d'un trafic suffisant pour assurer sa pérennité ? C'est le bon vieux principe de la poule ou l'oeuf*, mais à l'envers. Percicieux et imparable, sauf grosse rogne, sauf volonté réelle (et pas seulement démagogie passagère) face à une stratégie souvent idéologique et pas réaliste à long terme, défaitiste parfois, ou même tout simplement parce que les interlocuteurs sont là par inadvertance et qu'ils n'ont pas l'intention de se fatiguer à innover pour les générations suivantes...

* variante : la dinde ou les marrons ? Le bus ou l'abribus ?
