[align=center]Rhône : le bus scolaire est plein, une fillette obligée de descendre[/align]
Cette histoire est arrivée lundi matin à une petite fille de 9 ans qui prenait comme tous les matins son car scolaire à Gleizé.
Elle rejoignait son école située au Bois-d'Oingt. Déposée par ses parents, elle effectue le trajet normal jusqu'à ce que le chauffeur se rende compte qu'il n'y a plus de place assise. La petite est debout et le conducteur décide la faire descendre à l'arrêt suivant lui demandant d'attendre le passage d'un autre bus. La fillette rentrera finalement chez elle à pied. La direction du RNA (Rhône Nord Autocars) a décidé d'ouvrir une enquête interne pour comprendre cette histoire. Les parents de la petite fille envisageraient de porter plainte.
[align=center]Rhône : les cars du Conseil général toujours pilotés par Veolia[/align]
Le Département a fait une nouvelle fois confiance à Veolia et à sa filiale, Transdev, pour la gestion et l'exploitation des transports par car, les Cars du Rhône.
Le contrat de délégation de service public (DSP) a été reconduit entre les deux parties pour huit années supplémentaires, et pour la modique somme de 239 millions d'euros. D'autres sociétés de transport régionales sont associées à cet accord : Autocars Maisonneuve, Cars Faure, et Autocars Planche.
Le nouveau contrat entrera en vigueur au mois de mars, avec à terme, la volonté de repenser la politique de transport du département : parmi les projets en chantier, la mise en place d'un service de transport à la demande, l'accessibilité des lignes scolaires à tous les usagers, une meilleure interconnexion avec les gares du département, une information plus complète délivrée aux voyageurs... Pour mener à bien ces missions, Veolia Transdev s'engage à une "maîtrise des dépenses" et à "l'optimisation de l'argent public". Selon les estimations, 1 700 000 personnes empruntent chaque année les Cars du Rhône.
[align=center]Veolia Transdev conduira les cars du Rhône jusqu'en 2021[/align]
Début janvier 2013, le conseil général du Rhône a renouvelé Veolia Transdev, le candidat sortant au volant des lignes régulières d'autocar départementaux. Un nouveau contrat de huit ans en délégation de service public qui démarre en mars 2013.
Les cars du Rhône déjà conduits par Veolia Transdev ont enregistré près de deux millions de déplacements et transporté 25 000 élèves au quotidien. Renouvelé début 2013 pour huit ans par le conseil général, le groupe engrange un contrat de 239 millions d'euros, soit 29 millions d'euros par an jusqu'en 2021. D'autres autocaristes régionaux sont associés au contrat au titre de sous-traitants : les autocars Faure, Maisonneuve et Planche.
Remaniement du réseau
Veolia Transdev s'est engagé à maîtriser les dépenses, en misant sur une réorganisation du réseau, et à poursuivre la croissance de fréquentation des autocars départementaux, bien qu'aucun objectif chiffré n'ait été donné. Ce nouveau contrat de délégation de service public intervient dans le cadre d'un profond remaniement de l'offre de transport routier voulu par le département :
•Les lignes scolaires seront accessibles à tous et pas seulement aux élèves, et pourront desservir également les centres bourgs, les équipements sportifs ou encore les centres commerciaux.
•Les itinéraires de certaines lignes régulières seront changés pour être mieux connectés au réseau de transport urbain de Lyon et aux gares SNCF. Avec des tickets et des abonnements combinés permettant l'accès aux transports en commun lyonnais (TCL) et aux TER
•Des lignes "Express" doivent être créées sur les axes les plus importants qui ne bénficient pas d'une desserte TER, avec peu d'arrêts et des rotations régulières, au minimum toutes les demi-heures
•Enfin, un service de transport à la demande sera mis en place dans tout le département.
Ces nouvelles mesures et dessertes sont déjà testées dans six communes de l'Est lyonnais depuis le 1er septembre 2012. Elles seront élargies à l'ensemble du département le 1er juillet 2013.
[align=center]Pas de transports scolaires mardi dans le Rhône[/align]
Le Département suspend ses ramassages scolaires en raison de l'alerte orange à la neige et au verglas. Attention, les services de transports scolaires dédiés sont suspendus pour la journée de mardi et les enfants empruntant des lignes régulières pour se rendre dans leur établissement ne pourront pas non plus accéder à ce service.
[align=center]Le chauffeur de bus ivre condamné à 4 mois de prison ferme[/align]
Saint-Martin-en-Haut. Le chauffeur de bus avait 1,8 g d’alcool par litre de sang lorsqu’il a été contrôlé par les gendarmes peu après sa sortie de route.
Le chauffeur conduisait le bus Planche de la ligne 189.
« Je ne peux pas lui pardonner ». Depuis l’accident, Anne-Sophie Mathieu, 23 ans, habitante de Grézieu-la-Varenne, fait des cauchemars, ne dort pas plus de trois heures par nuit, a mal au dos et au cou, ne va plus en stage…
Elle était présente, la plupart du temps en pleurs, vendredi après-midi, au tribunal de grande instance de Lyon, où était jugé le chauffeur de bus, ivre au moment de l’accident, de mercredi matin.
L’homme âgé de 41 ans, habitant de Marcenod, dans la Loire, chauffeur depuis cinq ans, conduisait le bus Planche de la ligne 189 reliant Gorge-de-Loup à Chazelles-sur-Lyon. A bord de ce bus régulier se trouvaient, parmi la trentaine de personnes, 19 collégiens et lycéens. Vers 8h30, sur la RD34, au niveau de Saint-Martin-en-Haut, le chauffeur perd le contrôle et percute un arbre, cassant le pare-brise. Deux jeunes femmes, dont Anne-Sophie Mathieu, ont été légèrement blessées. « J’étais assise, je discutais et j’ai entendu un gros boom », raconte-t-elle, très émue. Puis, ma tête a tapé contre la barre et j’ai eu le coup du lapin. »
Il avait bu 4-5 verres de pastis et autant de vin rouge
Selon des passagers, le chauffeur aurait souhaité poursuivre son chemin, sans appeler les pompiers, avant de s’arrêter sous les invectives de certains. « S’il n’y a que deux victimes, c’est un coup de chance et certainement pas grâce au chauffeur, plaide l’avocat des deux jeunes femmes. Il aurait pu y avoir vingt morts. »
Lors de son interpellation, le chauffeur est contrôlé positif au test d’alcoolémie. Il avait 1,8 g d’alcool par litre de sang et ce huit heures après absorption de son dernier verre.
Vendredi, dans le box des accusés, l’homme, grand, cheveux grisonnants, explique qu’à la suite de problèmes avec sa compagne, il avait bu « 4-5 verres de pastis, puis 4-5 verres de vin rouge », avant de se coucher, vers minuit. « Et vous deviez prendre votre service à quelle heure ? », demande le président. « 4h50 », répond le prévenu, qui ajoute qu’il se lève dans ces cas-là à 3h45. « Ce ne sont pas les meilleures conditions, je dirais même qu’elles sont proches des plus mauvaises pour assurer un transport de passagers », juge le président. « Je pensais que je pouvais assurer la journée… » répond, la voix tremblante, le chauffeur. Lequel a neutralisé le dispositif d’éthylotest antidémarrage du bus pour pouvoir faire son service.
« C’est d’une totale inconscience puisqu’il sait qu’il a trop bu », lance le procureur, qui demande un an de prison dont huit mois avec sursis, la suspension de permis et interdiction de le repasser sous trois ans, et enfin l’interdiction d’exercer le métier de chauffeur. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur.
« Un problème mécanique, on n’y peut rien, souffle Anne-Sophie Mathieu, mais quand on sait qu’on a bu, prendre le volant, surtout d’un bus, et qu’on a la vie de plusieurs personnes entre nos mains, ça ne se prend pas à la légère… »
[align=center]Guerrilla à Lyon entre les bus des villes et les cars des champs[/align]
Très remonté, Bernard Rivalta, président le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) menace de bloquer les lignes d'autocars départementaux qui pénètrent sur le territoire du Grand Lyon. Le département du Rhône vient en effet de restructurer son réseau interurbain sans concertation avec le Sytral. Certaines lignes font doublon.
Ce n'est pas un hasard de calendrier : le 8 juillet 2013, le département du Rhône déployait sa nouvelle offre de transport public. Le même jour, Bernard Rivalta organisait une conférence de presse à Lyon pour dénoncer l'arrivée des autocars départementaux à l'intérieur du périmètre des transports urbains.
"La loi stipule qu’une autorité organisatrice de transport ne peut pas faire rouler ses véhicules sur le territoire d’une autre sans son autorisation, a expliqué l'élu du Grand Lyon. Or le conseil général ne nous a toujours pas demandé cette autorisation. Par conséquent, les cars qui circulent dans l’agglomération lyonnaise sont dans l’illégalité".
Mais ce qui agace le plus le président du Sytral, ce sont les lignes en doublon dans les secteurs de Meyzieu ZI, Vaise/Gorge de Loup et Carré de soie. "Faire circuler deux véhicules de transport public sur un même itinéraire revient à jeter l’argent par les fenêtres. En cette période de rigueur où l’on nous demande de faire des efforts de gestion, instaurer des doublons c’est ce moquer du monde !"
Au delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable
Cette situation illustre le manque de coordination entre les deux collectivités locales, mais pas seulement. C'est aussi un choix politique. Les secteurs de Mézieux ZI, Vaise/Gorge de Loup et Carré de soi sont situés en périphérie du périmètre des transports urbains, à proximité des communes de Genas, Vaugneray et Pollionnay.
Et elles ont décidé de ne pas adhérer au Sytral. "Certaines communes se sont crues plus malignes que les autres et pensent que nous allons payer à leur place". Pas question. "Je ne vais pas pénaliser le réseau Lyon pour des collectivités qui n’ont pas voulu adhérer", fustige Bernard Rivalta.
Il a donc décidé de "bloquer" les cars interurbains dès qu'ils veulent pénétrer dans le périmètre de transport urbain. "Les conducteurs seront avisés de cette décision". Et les contrôleurs des Transports en commun lyonnais (TCL) doivent informer les passagers des autocars que la donne a changé : ils devront acheter un autre ticket pour les transports urbain. Quant à ceux qui bénéficient de tarifs sociaux, ils ne seront théoriquement plus en règle dans les autocars interurbains, puisque ces tarifs préférentiels sont pris en charge par le Sytral.
Nouvelle négociation le 10 juillet 2013
Bernard Rivalta affirme qu'il ne s'est pas engagé dans une "guérilla", et qu'il souhaite clarifier la situation avec le département du Rhône. Une réunion est prévue le 10 juillet 2013 : "Le conseil général ne s’entêtera pas et nous trouverons un accord", prédit-il.
A plus long terme, avec la création de la métropole lyonnaise, "Nous mènerons des négociations avec le futur département pour éviter les doublons et organiser un meilleur service. Car la mutualisation est le premier principe d’une bonne gestion économique", conclut l'élu.
[align=center]Transport scolaire dans le Rhône : 220000 euros de pénalité[/align]
La présidente du conseil général a indiqué vouloir demander 220000 euros de pénalités aux délégataires, en dédommagements des préjudices subis par les jeunes du département dans leurs déplacements quotidiens. Condrieu, l'Ozon, Givors, L'Arbresle, Tarare sont les secteurs les plus touchés.
Depuis la rentrée, les problèmes se multiplient dans les transports scolaires du Rhône. En cause, toutes les réorganisations opérées depuis les cinq nouvelles délégations de service public. Se succèdent des cars sans affichage de leur destination, des chauffeurs qui ne possèdent pas de feuille de route, des arrêts de bus pas respectés un jour J alors qu'ils l'étaient les jours précédents. Et un site Internet qui reçoit 90% des demandes d'abonnement mais qui n'alerte pas suffisamment clairement des changements qui ont eu lieu. Par effet boule de neige, le transport à la demande a aussi été affecté. Sont particulièrement concernés les secteurs suivants : Condrieu, l'Ozon, Givors, St-Laurent de Chamousset , L'Arbresle, Tarare... Au total, 5000 jeunes ont connu des problèmes sur les 25 000 transportés, selon le Département.
"Nous irons au contentieux si nécessaire"
Cette colère quotidienne qui s'organise dans les cantons a débouché sur un débat politique ce vendredi, lors de la séance publique du conseil général. Bernard Chaverot (PS) a regretté le manque d'anticipation des services et des élus. "C'est un travail qui aurait dû être fait en amont avec un peu de bon sens" selon lui. "Les parents sont excédés", a ajouté Bernard Catelon (PS), qui propose "une table de dialogue canton par canton".
Vice-président aux transports, Denis Longin (UDI) a reconnu que ces problèmes sont "agaçants, irritants", évoquant à propos de certains délégataires "des gens plus suffisamment professionnels". "Des rafales de contrôles ont été diligentés" par les service de la collectivité, a-t-il expliqué. La présidente, Danielle Chuzeville, a confié avoir relevé pour 220000 euros de pénalités qui allaient être demandées aux transporteurs. "Nous irons au contentieux si nécessaire", a-t-elle prévenu.
L'exécutif départemental a précisé que 1600 euros par an et par enfant étaient engagés chaque année pour le transport scolaire, ce qui est plus que la moyenne des autres départements. "On crée des lignes à partir de cinq enfants", a précisé Denis Longin. "On dépense deux fois plus que la moyenne des départements identiques", a même renchéri Michel Mercier, pour qui il ne faut pas confondre "transport collectif" et "transport individuel". Les services de la collectivité ont effet reçu des plaintes de parents qui souhaitent positionner un arrêt de bus "devant leur porte".
loicdu69 a écrit :Et que dire de l'ex-T66 qui fait son terminus à l'Arbresle au lieu de Gorge de Loup. C'est bien beau le tram-train, mais le prix du trajet s'en fait ressentir !
FORET a écrit :Bonsoir
il est vrai que cette ligne 16 Villefranche Bois Dieu ne pourra pas tenir indefiniment. Les "décideurs" pensaient ils que les voyageurs feraient correspondance avec la 18 en descendant à cet arret
flo2 a écrit :[ les 18 au départ de lyon sont trop pleins
flo2 a écrit :Oui ça c'est sur!! Que de progrès. Et après on voit les pubs : "les cars du rhône avancent, vous aussi"...Et quand ils reculent? on fait quoi?
yanns040586 a écrit :flo2 a écrit :Oui ça c'est sur!! Que de progrès. Et après on voit les pubs : "les cars du rhône avancent, vous aussi"...Et quand ils reculent? on fait quoi?
Slogan des TCL des années 90 :
Le réseau avance, vous aussi
On se renouvelle guère....
FORET a écrit :Et pour la 18 il n'avance pas en ligne droite !!! Les décideurs du Conseil Général sont ils montés dans un car une fois dans leur vie , je ne parle pas d'un beau car tout neuf avec tout le gratin de l'assemblée mais un car d'HP avec des vrais gens
Auron a écrit :Je vois plus souvent le Vanhool en panne qu'en circulation![]()
Et c'est des Intouro 13m
Et je ne vois pas quel est le probleme du 17h15 en 12 ou 13m puisque le 17h30 est en 15m ?
Auron a écrit :Ils ont surement des raisons pour faire comme ils font (autre service avec le 15m?)
Je ne comprend pas quel est le problème sur le fait qu'il y ai 30 minutes entre 2 cars, c'est la fréquence sur cette ligne
Et pour avoir regardé les horaires, le car de 17h30 est un renfort scolaire. Si les gens preferent se battre pour monter dans un car plein, c'est leur probleme.
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