"Rémi" a écrit :Salut
Pour l'interconnexion, ça promet, car c'est de la voie métrique et surtout, si on veut connecter à Nice-ville, ça promet !!!
A+
Rémi
"nanar" a écrit :
Lu dans le Moniteur (édition électronique) du 17/02/2006 :
"et le processus de changement de gestionnaire va s’ouvrir dans les prochaines semaines."
Salut
Lu dans le Moniteur (édition électronique) du 17/02/2006 :
"Le conseil régional PACA reprend les Chemins de Fer de Provence
La ligne ferroviaire Nice-Digne (500 000 passagers/an), concédée par l’Etat au syndicat mixte Méditerranée Alpes (regroupant la région PACA, les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence, les villes de Digne et de Nice) et exploitée par Connex, va passer dans le giron du conseil régional de Provence- Alpes-Côte d’Azur.
Vieillissante, longtemps menacée de fermeture, cette ligne, qui irrigue notamment toute la basse vallée du Var à Nice, devrait connaître sous l’impulsion de la région un véritable processus de modernisation : celle-ci a déjà lancé un appel d’offres pour l’acquisition de deux rames neuves (mise en service en 2008) et compte bien la raccorder à son réseau TER.
R. Mario"
nanar
amaury a écrit :Salut,
Si le site propre qui vient d'être aménagé n'est pas saturé, ce pourrait être l'occasion de repousser T2 (attention, c'est un partisan du tram qui dit ça....) et d'investir les crédits dans le reste du réseau pour faire des couloirs là où il y en a besoin (j'imagine que tout n'est pas parfait, comme partout), des priorités aux feux, aménager les arrêts si besoin, améliorer l'information aux usagers ou encore créer une tarification intermodale... plein de trucs , quoi !
A +
Amaury
amaury a écrit :Salut,
Ce sont des articulés ? Effectivement, pour la vente des titres de transport, la solution pourrait être des arrêts aménagés avec distributeurs comme sur nos futures lignes C.
A +
Amaury
Europacorp a écrit :amaury a écrit :Salut,
Ce sont des articulés ? Effectivement, pour la vente des titres de transport, la solution pourrait être des arrêts aménagés avec distributeurs comme sur nos futures lignes C.
A +
Amaury
il y a des articulés (comme les anciens qu´il y a avait à Lyon jusque dans les années 90) et des "normaux". On sent bien le besoin de tramway, car il doit bien y avoir 5 ou 6 lignes de bus différentes qui empruntent le "site propre central" de la ville.
MCL80 a écrit :Sauf que les dirigeants niçois depuis 50 ans n'ont qu'un seul rêve, c'est bouter cette ligne hors de Nice. Il y a des idées compètement stupides qui circulent, comme par exemple repousser le terminus vers Digne à Lingostière, le tronçon urbain étant exploité en tram urbain à voie normale. C'est particulièrement intelligent comme idée d'introduire cette rupture de charge alors que la périurbanisation frappe ici comme ailleurs.
À bientôt!
Topolino a écrit :Par contre je suis surpris de lire ici que la voie est au gabarit métrique: il m'a bien semblé avoir affaire à du gabarit normal... surtout que j'ai entendu parler de liaisons Genève-Nice par ce tronçon dans le passé... qui en sait plus?ops:
[align=center]Les Chemins de fer de Provence sous gestion publique[/align]
La Région Paca reprendra en 2014 la gestion des Chemins de fer de Provence. La délégation de service public attribuée à Veolia jusqu’en 2013 ne sera pas renouvelée. Après la Métropole Nice-Côte d’Azur qui souhaite gérer en 2013 en régie directe son réseau de transports confié jusqu’ici en DSP à Veolia, la Région veut reprendre à la Compagnie ferroviaire Sud France (filiale de Veolia-Transdev), la gestion des Chemins de fer de Provence dès 2014. Reprise par la Région et intégrée au réseau TER en 2007, la ligne qui relie Nice à Digne (200 km) a depuis été modernisée. La Région a ainsi lancé la réfection intégrale de la voie sur 25 km datant de la fin du XIXe siècle entre Nice et Plan-du-Var (55 millions d'euros) et acquis quatre rames modernes et climatisées (20 millions d'euros). Ainsi l’ensemble de la plate-forme est désormais équipé de rails neufs permettant d’effectuer des pointes à 100 km/h le long de la plaine du Var. Lors de son assemblée fin juin, la Région a prolongé la DSP de six mois afin de permettre le passage de la gestion de la ligne en régie directe. Ce sera la première fois que cette ligne ferroviaire gérée jusqu’ici par un privé passe sous gestion publique. La prolongation de la DSP s’avère nécessaire car il faudra résoudre d’ici-là un certain nombre de problèmes (licence ferroviaire, dossier sécurité, statut du personnel…). La gestion publique s’effectuera vraisemblablement via un Epic. La Région a également lancée en juin une étude sur la partie urbaine et périurbaine de l'agglomération de Nice.
[align=center]Le Train des pignes repris en régie ?[/align]
Michel Vauzelle a annoncé ce mercredi que la Région allait reprendre en régie la gestion des Chemins de fer de Provence, qui relient Nice à Digne.
Exploité actuellement par le groupe Veolia, le fameux Train des pignes va donc faire l'objet d'une délibération en ce sens le 29 octobre.
"C'est un acte politique fort souhaité par moi, mais aussi par bon nombre d'élus, de Nice à Digne, en dehors de toute considération politicienne », a précisé le président de la Région, avant d'annoncer que ce changement d'opérateur sera effectif le 1er janvier 2014.
Michel Vauzelle estime que cette gestion directe des Chemins de fer de Provence par la collectivité est dans "l'intérêt du service public".
Il a annoncé une cadence d'un train toutes les quinze minutes aux heures de pointe : "Ce n'est pas le métro, mais ça commence à y ressembler."
[align=center]Le train des Pignes passera en régie en 2014[/align]
Actuellement exploités par Veolia Transdev, les Chemins de fer de Provence qui font rouler le train des Pignes entre Nice et Digne-les-Bains seront repris en régie par la région PACA début 2014. Une décision votée à l'unanimité par les élus provençaux lors de l'assemblée plénière du 29 octobre 2012.
Après les transports urbains niçois, le train ds Pignes. Le 1er janvier 2014, un Établissement public industriel et commercial (Epic) sera aux commandes des Chemins de fer de Provence qui font rouler le train des Pignes dans l'arrière pays niçois. Cette ligne de 151 kilomètres à voie métrique est actuellement exploitée par la compagnie ferroviaire Sud France (filiale de Veolia Transdev) dans le cadre d’une délégation de service public. Prolongé de six mois, ce contrat prend fin en décembre 2013.
"Rien à reprocher à Veolia"
"Nous n’avons rien à reprocher à Veolia", affirme Jean-Yves Petit, vice-président régional en charge des transports. "Cependant, le financement de ce service est assuré à 95% par la Région (soit environ 10 millions d’euros par an) et les recettes sont marginales", ajoute-t-il.
Devant ce constat, les élus provençaux ont donc engagé une réflexion pour déterminer quel serait le mode de gestion et d’exploitation "le plus approprié" dans un contexte de quasi absence de concurrence. "Bien souvent, nous n’avons eu qu’une seule réponse à nos appels d’offre", rappelle l’élu. Parce que cette ligne n’est pas connectée au réseau ferré national. Pour autant, elle a la double mission d’assurer à la fois, un service de transport public avec 24 allers et retours par jour entre Nice et Plan du Var (4 aller-retour entre Nice et Digne) et un service touristique.
La Région a récemment investi 55 millions d’euros pour renouveler les infrastructures et 20 millions d’euros pour acheter quatre nouveaux trains.
500000 voyages par an
Les résutats de trafic sont au rendez-vous, avec une fréquentation en hausse, soit 500000 voyages en 2011. "En 2012, la progression du trafic devrait être à deux chiffres. Mais nous devrions pouvoir faire encore mieux", assure le vice-président.
D'où l'idée d'une régie, "Ce mode de gestion nous est apparu être le plus intéressant", pointe-t-il. Notamment pour mieux maîtriser les coûts, contrainte budgétaire oblige. "Actuellement, ils sont sur une pente ascendante. Notre objectif est de les stabiliser, voire de les réduire".
L'autorité organisatrice cherche aussi à mieux maîtriser l’évolution la qualité de l'offre de transport. "Comme nous avons une vision d’ensemble, l’idée est d’optimiser et de valoriser ce service en lien avec les TER mais aussi avec les autres modes de transport public, urbains et interurbains'.
En décembre 2012, l’assemblée plénière devra approuver les statuts de l’Epic et désigner son conseil d’administration. Les 150 salariés de la Compagnie ferroviaire Sud France seront alors "repris " par l'établissement public qui gèrera par ailleurs la circulation quotidienne de 44 rames de la ligne du train des Pignes.
[align=center]La ligne qui relie Digne à Nice revient dans le giron de la Région[/align]
Les Chemins de fer de Provence emploient 150 salariés de droit privé.
Les chemins de fer de Provence relèveront d’une gestion publique à compter du 1er janvier 2014. La création d’une régie à autonomie morale et financière a été actée par la Région lors de la dernière assemblée plénière, le 29 octobre, sous la forme d’un Établissement public industriel et commercial (Epic).
Pour les cheminots jusqu’alors salariés de l’entreprise Véolia, délégataire du service public, c’est un soulagement : « Pour la Région c’est un challenge, pour nous c’est un espoir », résume le délégué du personnel Alain Desgranges. La régie sera créée le 1er janvier 2013 afin de donner un délai d’un an au transfert de gestion.
“Au lieu d’aller enrichir les actionnaires, l’argent servira à financer les investissements”
L’opération devrait apporter de substantielles économies relatives à l’exploitation de la ligne qui relie la mer à la montagne. « La contribution de la Région a augmenté de 45%, de sept à 12 millions d’euros, depuis 2005 » souligne Jean Cavallaro, secrétaire du comité d’entreprise.
Désormais, « au lieu d’aller enrichir les actionnaires, l’argent servira à financer les investissements » espère Alain Desgranges. « Le matériel est ancien, les infrastructures doivent être sécurisées afin d’augmenter la vitesse du train », ajoute-t-il, considérant que « les enjeux touristiques doivent servir le territoire et non Véolia ». Dans la perspective d’un nœud ferroviaire, « la réouverture de la ligne Digne-Saint-Auban permettrait de développer la ligne Digne-Nice en offrant de nouveaux débouchés comme la création d’une gare multimodale à Digne où serait regroupée l’offre de transport ». Satisfaits de la gestion publique pour laquelle ils se sont battu bec et ongles, les cheminots devront tout de même renoncer au statut de fonctionnaire qu’ils convoitaient en réclamant la continuité de leur service sous l’égide de la SNCF. « On sait que l’on aura jamais le statut d’un cheminot de la SNCF » conviennent-ils. Appartenant au réseau secondaire, leur convention collective relève des voies ferrées d’intérêt local et des accords signés au fil du temps par l’entreprise. Toutefois, « on voudrait rapprocher notre statut des agents SNCF » poursuit Alain. La dernière révision de leur convention collective date de 1975. Dès lors, « le passage en régie ne met pas fin aux revendications » préviennent les représentants syndicaux, à l’instar « du Smic à 1700€ et du départ en retraite à 55 ans » souligne Alain Desgranges qui a pris les choses en main : « On prépare un cahier revendicatif qui tiendra compte de la consultation des salariés services par services, avant d’aller rencontrer les élus de la Région ».
[align=center]Le déraillement d'un train dans les Alpes françaises fait deux morts[/align]
Deux femmes ont été tuées samedi, dont une touriste russe de 49 ans et une octogénaire de la région, dans le spectaculaire déraillement du célèbre train des Pignes, provoqué par la chute d'un rocher de plusieurs tonnes, près d'Annot (Alpes-de-Haute-Provence).
"Un énorme rocher s'est détaché de la montagne et il est venu percuter le train, derrière la cabine du conducteur. A la suite de l'impact, la partie avant du train a plongé dans le ravin", a expliqué le sous-préfet de Castellane, Charbel Aboud, lors d'une conférence de presse.
L'alerte a été donnée peu après 11h00 par le conducteur qui a contacté par radio le chef de gare d'Annot. Le train, parti à 08h50 de Nice, roulait à vitesse réduite, limitée à 30 km/h sur cette portion.
"C'est un accident tragique, dont les circonstances a priori accidentelles sont liées à une terrible fatalité: il y a eu concomitance entre le passage du train et l'éboulement de cet énorme rocher, d'une vingtaine de tonnes", a souligné le procureur de la République à Digne-les-Bains, Stéphane Kellenberger.
Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier s'est rendu à l'hôpital Saint-Roch de Nice, où les huit blessés, âgés de 24 à 73 ans, originaires des Alpes-Maritimes, ont été transportés. Un d'entre eux a été touché gravement, selon les autorités, tandis que Jacques Levraut, responsable du Samu 06, faisait état de deux cas sérieux.
Le maire (UMP) de Nice Christian Estrosi, le président (UMP) du Conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, et Bernadette Chirac, présente à Nice pour le 25e anniversaire de l'opération Pièces jaunes, se sont également rendus à leur chevet.
La touriste russe décédée est âgée de 49 ans. Son mari de 56 ans, très choqué, figure parmi les blessés. L'autre victime originaire d'un village voisin, Le Fugeret, était âgée de 82 ans.
Contacté par l'AFP, Daniil Boltaks, consul au consulat général de Russie à Marseille, a exprimé ses "condoléances les plus sincères à toutes les victimes", "remerciant infiniment les secours pour leur professionnalisme et leur efficacité".
"Rocher tombé du ciel"
Les 24 passagers ressortis indemnes de l'accident ont pu rentrer chez eux après avoir été entendus par une cellule de soutien psychologique.
"J'étais tranquillement en train de me reposer à l'arrière du train. J'ai pas compris, j'ai été projetée sur la gauche et j'ai vu la première partie du train qui descendait dans le talus", a raconté à l'AFP Floriane Bonnet.
"C'est comme si le rocher était tombé du ciel, comme un tremblement de terre", a confié un voyageur de 47 ans, Jean-Jacques Messaoud, qui a vu une victime avec la "carotide ouverte".
Le plan "nombreuses victimes" (Novi, appelé auparavant plan rouge) a été déclenché. Au total, une centaine de sapeurs-pompiers, de nombreux véhicules et deux hélicoptères ont été dépêchés sur les lieux, une zone enneigée difficile d'accès.
Les investigations, confiées à la gendarmerie devront faire la lumière sur les circonstances du drame.
Il n'y a jamais eu d'éboulement sur cette partie de la ligne, "qui était sécurisée par des grillages de protection", emportés, comme le train, par le rocher, selon le sous-préfet.
Dans l'attente des résultats de l'enquête, le trafic ne pourra reprendre qu'en zone urbaine, dans l'agglomération de Nice jusqu'au bout de la plaine du Var, a indiqué à l'AFP Jean-Yves Petit, vice-président de la Région chargé des transports.
Le train des Pignes, plus que centenaire, est exploité directement par la régie régionale des transports de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il avait été géré ces dernières années par la société Transdev, filiale de Veolia, via une délégation de service public. "Cette ligne a été modernisée, rénovée, le matériel est récent et je ne suis pas inquiet pour son avenir", a relevé M. Petit.
Un parcours vertigineux
L'accident est survenu au-dessus de la route nationale 202, à mi-chemin du parcours du train qui relie Nice à Digne en plus de trois heures, à raison de quatre liaisons par jour.
Transportant moins de 500.000 voyageurs par an, il est l'un des plus originaux de France avec ses 151 km empruntant 25 tunnels, une trentaine de ponts et viaducs à flanc de montagne, sur un parcours sinueux et vertigineux à souhait, très prisé des touristes.
L'appellation "Train des Pignes" remonterait à l'ouverture de la ligne, le 3 juillet 1911, lorsque le chef de dépôt de Nice fit allumer le foyer de la machine à vapeur avec des pommes de pin ("pigna" en provençal)..
[align=center]Train des Pignes : fin des travaux dans la zone accidentée fin mai ?[/align]
D'ici quelques semaines, le processus de réouverture de la voie ferrée pourrait être engagé. Deux personnes avaient trouvé la mort suite à la chute d'un rocher au mois de février.
Suite à l’accident des Chemins de Fer de Provence causé par la chute d’un rocher au niveau de la commune de Saint-Benoît (Alpes-de-Haute-Provence) au début du mois de février, la voie ferrée et la RN 202 avaient été fermées à la circulation au droit de la zone de l'accident. La RN 202 a été ré-ouverte sous alternat le 4 mars dernier.
"Depuis lors, les investigations complémentaires entreprises sur la falaise ont permis de définir les travaux complémentaires permettant dès fin mai à la Région PACA d'engager le processus d'autorisation de ré-ouverture de la voie ferrée", indique la Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. "Lors de la dernière réunion technique du 11 avril en présence de l'ensemble des acteurs concernés, le préfet a validé la poursuite de ces travaux qui consiste en : le remplacement de l'ensemble des dispositifs de protection contre les chutes de blocs détruits pendant et depuis l'accident ; la purge par micro-minage de 8 blocs rocheux présentant un aléa de chute élevé".
Ces travaux de minage seront réalisés les 22 et 23 avril prochains à 10h et à 15h. Ils nécessiteront une coupure de la circulation sur la RN 202 de quelques minutes seulement sans justifier pour autant la mise en place d'une déviation.
[align=center]L'avenir des transports ferroviaires[/align]
Samedi, à partir de 11h30, La Voix est libre aborde la problématique des transports ferroviaires dans notre région. Les TER et les retards récurrents ou les suppressions de trains. La ligne LGV : faut-il en parler au passé ? Henri Migout évoquera également l'avenir du Train des Pignes.
C’est une Voix est Libre consacrée aux transports ferroviaires que nous vous proposons samedi à partir de 11h30 :
Les TER. Beaucoup de Trains Express Régionaux en PACA sont ou en retard ou quasiment supprimés. La Région PACA vient de voter en Assemblée plénière un doublement des pénalités prévues si la SNCF ne respecte pas ses engagements. L’indemnité compensatrice exceptionnelle pourrait s’élever à 1,8 millions d’euros.
On reparle de l’ex ligne à grande vitesse, la LGV. L’association TGV Développement vient de plaider la cause auprès d’un conseiller de l’Elysée d’une ligne passant par le Centre Var et Brignoles.
Nous ferons un point sur le Train des Pignes (géré par la Région PACA), après l’accident de Février dernier. Ou en est-on ? A quand la réouverture ? Quelles conséquences économiques pour certaines communes comme Annot privée d’accès par le rail ?
Invités :
- Jean-Yves PETIT, Vice-Président du Conseil Régional PACA en charge des transports (EELV)
- Luc LEANDRI, Conseiller Régional PACA (Front de Gauche).
- Philippe BRU, Directeur régional SNCF – PACA (en duplex de Marseille).
- Eric SAURI, Président de l’Association des naufragés du TER Grasse/Vintimille.
- Rémi QUINTON, membre du conseil d’administration de l’association TGV Développement Var Nice Côte d’Azur.
- Un élu de la commune d’Annot.
[align=center]3 mois après l'accident, le train des Pignes circule à nouveau entre Nice et Entrevaux[/align]
3 mois après l'accident qui a fait 2 morts et 9 blessés, le train des Pignes circule à nouveau entre Nice et Entrevaux. La ligne qui était ouverte de Nice à Puget-Théniers est donc prolongée depuis ce matin.
Il faut encore prendre le bus pour rejoindre le terminus, Digne, puisque des travaux de modernisation sont encore nécessaires sur les 70 derniers kilomètres.
[align=center]Le train des Pignes va reprendre du service quatre mois après le drame[/align]
Quatre mois après le dramatique accident du train des Pignes à Annot, la Région et la Préfecture ont annoncé mercredi la rouverture de la ligne des chemins de fer de Provence le jeudi 5 juin.
"A cette date, les circulations seront rétablies entre Nice et Saint-André-les-Alpes du lundi au vendredi et de Nice à Digne-les-Bains les samedis et dimanches. Le 21 juin, une fois les travaux de rénovation sur la section Saint-André - Digne achevés, les trains circuleront à nouveau sur l’intégralité de la ligne Nice-Digne", précise un communiqué du préfet de région, Michel Cadot et de Michel Vauzelle, président de la région PACA.
Le 8 février dernier, deux femmes avaient été tuées dans le déraillement du célèbre train des Pignes, provoqué par la chute d'un rocher de plusieurs tonnes près d'Annot dans les Alpes-de-Haute-Provence.
La région mobilise 100 millions pour rénover la ligne Nice-Digne
Exploitée en TER par la région depuis 2007, la ligne à voie unique et métrique entre Nice et Digne-les-Bains (151 km) créée en 1911 est propriété (infrastructure et gares) de l’institution régionale depuis janvier 2022.
À la dernière assemblée régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur en juin, l’institution, responsable du réseau TER, a dévoilé son plan de modernisation d’un coût de 100 millions d'euros. Un nouveau centre maintenance à Nice et l’acquisition de nouvelle rames innovantes absorbent à eux deux plus de 80 % de l'investissement.
L'objectif est de multiplier par deux la fréquentation de cette ligne dès 2025-2026. Il s'agira notamment un service cadencé à 20 minutes en heures de pointe et à 40 minutes le reste du temps sur la section péri-urbaine Nice-Plan-du-Var (12 km) pour porter sa fréquentation à plus de 3.500 voyageurs par jour, contre 1.500 actuellement. Le renforcement de la desserte des vallées des Alpes du Sud est également envisagé. Parmi les investissements importants figure la construction pour un coût de 28 millions d'euros d'un nouveau centre de maintenance des rames sur un terrain de 1,4 ha à Nice Lingostière, dans la plaine du Var.
Trois ans de travaux
Ce site dont la livraison est annoncée pour dans trois ans est conçu pour assurer l’entretien et le remisage des rames, dont les futures dites bi-mode. Il nécessitera la construction d’un vaste bâtiment atelier de 4.800 m² offrant quatre voies de maintenance dont deux sur fosse avec passerelles, des ateliers spécialisés, des bureaux et vestiaires pour les équipes d‘entretien et l’accueil du futur poste de commande de l’ensemble de la ligne.
La construction affichera le label Bâtiment durables méditerranéens (BDM) en développant l’utilisation de la géothermie pour le chauffage et la climatisation, un traitement paysager de ses abords, l’utilisation de bois et de matériaux biosourcés dans sa construction et l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture. À l’extérieur, un faisceau de six voies permettra le remisage des trains. La région a validé la commande de huit nouvelles rames hybrides (diesel-batteries) pour voies métriques, soit un budget 56 millions d'euros ou 7 millions l’unité.
Connexion avec la ligne Nice-Marseille
Des constructeurs sont candidats, dont des industriels helvétiques, car la Suisse a maintenu l’exploitation de nombre de réseaux à voie métrique. D’autres travaux sont programmés, notamment cet automne la réhabilitation de gares sur la section haute de la ligne (Puget-Théniers, Entrevaux, Annot, Thorame-Haute, Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains) pour 2,5 millions d'euros. Est également très attendue la réouverture du tunnel de Moriez pour 5 millions. C’est un élément essentiel pour la remise en exploitation de la section entre Saint-André-les-Alpes et Digne-les-Bains.
Enfin la mise en place d’une nouvelle signalisation ferroviaire pour un coût de 7,2 millions d'euros améliorera la fréquence des rames car leur croisement n’est possible qu’au niveau des gares sur cette ligne à voie unique. Rénovée, cette dernière va pouvoir ainsi assumer son utilité dans la desserte ferroviaire d’une zone de moyenne montagne et permettre une correspondance avec la future Ligne nouvelle Nice-Marseille.
Michel Bovas
Mardi 26 Juillet 2022
Revenir à « Le forum de Lyon en Lignes »
Utilisateurs parcourant ce forum : Bing [Bot], Google [Bot] et 36 invités