Salut à tous.
Je préfère remettre à jour ce topic plutôt que de trainer celui exhalant un fumet de cimetière, et que je propose d'ailleurs de laisser tranquille.
La décision du tribunal de commerce est un point de passage obligé de la procédure de redémarrage. Ce qui ne veut pas dire que la vie s'arrête là, ici et maintenant.
Il est peut-être toujours temps de réfléchir à des montages autres que classiques.
Aujourd'hui, on peut décomposer schématiquement le "problème CFV" en plusieurs axes distincts :
. Le matériel : pour partie actif de la liquidation, pour partie propriété de la SGVA (et d'autres associations), le point le plus épineux est la remise en marche des machines à vapeur, qui font tout l'intérêt du patrimoine vivant. Les savoir faire existent, pour un coût à actualiser, mais dont on pourrait raisonnablement estimer l'importance à un ou deux ronds points de routes principales en Ardèche.
. Le patrimoine bâti, dont l'éclatement en plusieurs propriétaires laisse peu de place à la confiance en ce qui concerne le maintien d'un principe d'entretien / remise à niveau en prenant en compte la sécurité et les règles d'accessibilité, tout en conservant l'identité esthétique de l'ensemble. Décideurs différents = esthétiques et priorités différentes.
. La voie et les ouvrages d'art : l'analyse juridique du jugement du tribunal de commerce laisse la possibilité à une structure autre que le CG07 de reprendre l'intégralité de l'ensemble, permettant ainsi d'éviter le saucissonnage bien rodé interdisant toute continuité de la plateforme. Une des solutions qui s'ouvre est la constitution d'une association foncière, distincte des structures existantes, qui rachèterait l'ensemble devenant actif d'une société civile immobilière, l'association revendant des parts de cette SCI correspondant "fictivement" à 1, 5, 10, 50 ou 100 mètres de plateforme. Ce principe de fragmentation a déjà été mis en oeuvre par le passé, pour différents objectifs de préservation ou de transmission de patrimoine, et a fait la preuve de son efficacité.
Ce qui est le plus important, et le risque est réel compte tenu des évolutions du dossier : la préservation de la cohérence de l'ensemble Matériel + bâtiments + voie que constitue le CFV, avec tout ce que cela implique en terme de Patrimoine, et qui ne doit pas se réduire à un "circuit de train" de plus passé au papier de verre de l'aspect uniquement commercial, avec les quais asphaltés façon station de tram...
Dans tous les cas de reprise, il sera nécessaire, voire indispensable, de trouver un principe de coordination / gestion dynamique de tous ces paramètres pour une préservation ni passéiste ni outrancièrement commerciale, sous peine de voir ce patrimoine "repartir" pour une demi douzaine d'années au maximum.
On continue !
