
[align=center]Monnetier-Mornex : un homme percuté par un train[/align]
Mardi 30 avril, un homme a mis fin à ses jours en se jetant sous un train. Il était 7h30 lorsqu'un homme de 80 ans, demeurant à Monnetier-Mornex, s'est posté sur les rails alors qu'un train était en approche au niveau du chemin de la gare.
Il n'a pas survécu à la collision. Le TER qui venait d'Annecy et se rendait à Annemasse avait neuf personnes à son bord. Toutes ont été prises en charge par des taxis spécialement affrétés. Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Annemasse et La Roche-sur-Foron, occasionnant des perturbations sur trois lignes : la 41 (Annecy - Annemasse - Genève), la 42 (Saint-Gervais - Genève) et la 43 (Annecy - La Roche sur Foron - Saint-Gervais).
Didier 74 a écrit :...
Pour autant, les Régions, qui ont financé les rames, n'en sont pas pour l'instant propriétaires. Les Régions souhaitent ainsi être des AOT de plein exercice, et assumer leurs responsabilités de commanditaires tout au long de la phase d’acquisition et de construction des trains....
[align=center]La gare de Bellegarde fermée pendant deux jours, une première[/align]
Pour la première fois de son histoire, la gare de Bellegarde est fermée ce vendredi 2 et samedi 3 mai. En cause, les travaux de la ligne Bellegarde-Genève, entrepris depuis quelques mois, consistant à moderniser la signalisation et surtout gagner en puissance électrique afin de s'harmoniser avec la Suisse.
Des bus de substitution ont été mis en place. Néanmoins, mieux vaut éviter de rejoindre la capitale par le train ce week-end. Une personne qui prendrait le train à Thonon pour rejoindre Paris, demain samedi, n'aurait qu'une seule possibilité : prendre un train pour Annemasse à 17h10, puis pour la Roche-sur-Foron à 19h07 puis un train de nuit pour Paris-Austerlitz à 20h25. Arrivée prévue le dimanche matin à 6h18 soit 13h08 de trajet !
[align=center]Pôle multimodal de Bellegarde : un 3e parking devrait enfin ouvrir début 2015[/align]
L’État a déposé il y a un mois une demande de permis, via la société Effia, en vue d'aménager un troisième parking, à côté du pôle multimodal. 152 places supplémentaires seront livrées.
Depuis l'ouverture de la gare en juin 2010 et la mise en service de la ligne TGV du Haut-Bugey, six mois plus tard, le problème de sous-dimensionnement des parkings aux alentours est récurrent.
Avec un nombre d'usagers qui ne cesse d'augmenter, les 220 places mises à disposition ne suffisent pas. La société Effia vient enfin de déposer le permis d'aménagement d'une troisième aire de stationnement.
Jusqu'à 34 véhicules garés anarchiquement, en dehors des places marquées, des dépose-minute occupées à la journée, « les deux parkings actuels sont complets, le stationnement saturé, du lundi au vendredi », confirme Christelle Peduzzi, responsable des exploitations chez Effia Stationnement Ain/Alpes.
Et le problème ne fait qu'empirer avec le nombre croissant de travailleurs frontaliers qui prennent le train tous les matins pour se rendre à Genève, le succès rencontré par la liaison Bellegarde-Paris.
Devant l'urgence des besoins, la mairie a improvisé une aire de stationnement, en contrebas de la rue Louis-Dumont, sur un tènement dont elle est propriétaire. La friche Perrot accueille ainsi quotidiennement jusqu'à 80 véhicules. Une solution transitoire, dans l'attente de la construction d'un troisième parking, actée par la SNCF et réclamée par la municipalité depuis le départ.
« On avait espéré sa mise en place dès l'ouverture du pôle multimodal, en l'indiquant dans tous les travaux préparatoires, précise le maire, Régis Petit. Cela a installé des tensions, le P1 et le P2 sont insuffisants. Le gestionnaire Effia est tous les jours interpellé sur ce sous-dimensionnement, tout comme nous le sommes en mairie, par courrier. »
368 places disponibles à terme
Fin janvier 2012, Isabelle Bardin, directrice de la délégation territoriale de l'immobilier sud-est de la SNCF, s'engageait par écrit, à augmenter le volume des places, devant « cette fréquentation explosive ». L'emplacement était connu : 150 places supplémentaires devaient être réalisées en lieu et place de l'ancien "foyer des roulants" et des logements SNCF, sur le tertre qui jouxte la gare.
La SNCF précisait qu'elle réaliserait à sa charge ledit parking, géré à terme par la filiale Effia. La municipalité espérait le début des travaux 18 mois plus tard, soit courant 2013... Il restait à reloger deux cheminots, derniers locataires du bâtiment situé sur le tènement du prochain P3. Ce qui fut chose faite en mars 2013.
Un an plus tard, l'Etat, via la société Effia, dépose enfin la demande de permis d'aménagement, pour l'extension du parc de stationnement de la gare, avec la création du parking P3. Sur une surface de 5 792 m², le projet comprend 152 places de stationnement.
« Les travaux débuteront en septembre prochain, ajoute Christelle Peduzzi, de la société Effia. Le parking devrait être opérationnel début 2015, sous réserves de mauvaises surprises lors de la destruction des bâtiments existants. » Le terrain comporte en effet deux bâtiments datant des années 60 et 40, ainsi que trois garages couverts, qui seront démolis. L'accès au P3 s'effectuera depuis la rue Louis-Dumont, en passant par celle de la caserne, pour les véhicules. Les piétons emprunteront l'escalier existant rues Favre et Perréard.
Un quatrième parking déjà envisagé
Une bouffée d'oxygène qui ne résoudra pas tous les problèmes existants pour autant. La capacité totale de parcage sera portée à 368 places, toujours insuffisante par rapport à la demande journalière. La solution passe peut-être par le développement du transport urbain, en provenance de Châtillon et Lancrans. Une offre adaptée existe à Bellegarde, calée sur les horaires des trains pour la Suisse, mais reste peu utilisée.
« On travaille déjà à un scénario complémentaire, avec la construction d'un P4 qui existe de manière informelle sur la friche Perrot, souligne le maire, Régis Petit. Un P4 structurel, sécurisé, fonctionnel, adapté, sur deux niveaux, avec une capacité de 200 places. » Un équipement que la Ville n'aura pas les moyens de financer seule, sachant qu'il faut compter « entre 8000 et 10000 euros la place », dixit le maire.
- PLUS D'INFOS -
- 1,15 million d'euros : le montant des travaux engagé par Effia, maître d’œuvre du projet.
- 368 : le nombre de places disponibles avec le prochain P3, dont 8 réservées aux PMR (personnes à mobilité réduite). Celles-ci seront toutes situées sur le parking P1 jouxtant la gare.
- 130 : le nombre d'abonnements recensés actuellement par la société Effia, gestionnaire des parkings.
- 115 : le nombre de personnes inscrites sur liste d'attente pour obtenir un abonnement.
- 1 million : le nombre d'utilisateurs approché du pôle multimodal à l'année.
[align=center]Grève de contrôleurs SNCF : de fortes perturbations annoncées[/align]
De ce dimanche 4 mai midi à mardi 6 mai, 8h, des contrôleurs SNCF de la région seront en grève à l'appel de SUD-Rail.
Ils entendent dénoncer un non-respect de la réglementation du travail et des sanctions abusives selon eux, de la part de leur direction.
SUD-Rail annonce que le trafic TER sera fortement perturbé par cette grève.
[align=center]TER : appel à la grève de Sud-Rail lundi[/align]
Le trafic des TER sera probablement perturbé lundi prochain à la suite d’un appel à la grève du Syndicat Sud-Rail Rhône-Alpes. Il est trop tôt pour connaître l’impact sur le trafic, la SNCF communiquera un plan de transport en fin de semaine.
Sud-Rail s’élève une nouvelle fois contre le déploiement de l’équipement des trains à agent seul, ce qui leur permet de circuler sans contrôleur à bord.
La direction de la SNCF a déjà affirmé qu’il ne s’agissait pas de généraliser cette pratique mais de permettre à des trains pouvant se retrouver sans contrôleur de circuler tout de même.
[align=center]SNCF : circulation des TER Rhône-Alpes perturbée suite à une grève à l'appel de Sud Rail[/align]
La circulation des TER sera perturbée en Rhône-Alpes à partir de ce dimanche soir 19h00 jusqu'à mardi 13 mai à 08h00 suite à une grève. Peu de conséquences à attendre, toutefois, car seul le syndicat Sud Rail appelle à cesser le travail.
Un mouvement social régional va affecter la circulation des TER Rhône-Alpes à partir de ce dimanche soir 19h00 jusqu'à mardi 13 mai à 08h00. Une grève à l'appel du syndicat Sud Rail qui proteste contre la un projet de la SNCF qui vise à permettre de faire circuler des trains sans contrôleurs, comme c'est le cas en Ile-de-France, par exemple.
Le trafic sera peu perturbé : deux trains sur trois circuleront, en moyenne. Toutefois, les perturbations seront parfois plus importantes sur certaines lignes.
Ainsi entre Grenoble et Saint-Marcellin, les trains omnibus sont pour la plupart supprimés, même aux heures de pointe. Même punition entre Grenoble et Chambéry Il sera donc difficile de se rendre au travail pour ceux qui empruntent le sillon alpin sud (ligne Grenoble / Valence). Nombreux trains supprimés également entre Modane et Lyon (via Chambéry).
Renseignements par téléphone au : 09 69 32 21 41
[align=center]Grève des TER Auvergne : légers remous dimanche, perturbations lundi[/align]
En raison d'un mouvement social régional, la circulation des trains sera faiblement perturbée dimanche 11 mai à partir de 12 h. Les perturbations seront plus importantes pour la journée du lundi 12 mai.
Le mouvement de grève concerne les TER d'Auvergne et, dans une moindre mesure, la région Bourgogne.
Dimanche
5 trains TER Auvergne sur 6 devraient circuler.
Le trafic devrait également être normal sur la ligne TER Clermont-Ferrand / Lyon et la liaison Intercités Clermont-Ferrand / Paris.
Lundi
4 trains TER Auvergne sur 7 devraient circuler.
Sur l'axe TER Clermont-Ferrand / Lyon, 6 allers et 7 retours seraient assurés.
Au départ de Clermont-Ferrand : 6h26 ; 13h57 ; 17h00 ; 18h15
Au départ de Vichy : 17h51 ; 19h23
Au départ de Lyon Perrache : 11h29 ; 17h29
Au départ de Roanne : 17h00 (arrivée Vichy)
Au départ de Lyon Part-Dieu : 14h45 et 20h45 (arrivée Vichy avec un arrêt à Roanne) ; 14h45 et 20h45
Sur l'axe Intercités Clermont-Ferrand / Paris : 5 allers/retours seraient assurés.
Au départ de Clermont-Ferrand : 5h28 ; 8h32 ; 13h32 ; 17h27 ; 19h29
Au départ de Paris : 7h00 ; 8h58 ; 13h00 ; 17h00 ; 19h00
Des cars de substitution seront mis en place. Les autocars TER réguliers et travaux circulent normalement.
La SNCF conseille à chaque voyageur de s’informer spécifiquement sur son trajet et de différer éventuellement leur voyage. La liste des trains qui circulent est affichée dans chaque gare. Tout billet de grandes lignes pour un train annulé sera valable pendant la période à bord de tout train circulant ce jour-là sur la relation considérée. Les clients préférant annuler un voyage comportant une réservation pour un train de la période concernée pourront le faire sans frais au guichet, quel que soit le tarif.
[align=center]La bataille du rail se poursuit en Bresse[/align]
SOS TER poursuit sa croisade pour le train. Elle met en place un rapport de force avec la SNCF et la région, cogestionnaires du TER.
Combattre et proposer pour améliorer le service du Train express régional (TER) en Bresse (la ligne Dijon/Bourg-en-Bresse). Telle est la raison d’être de l’association d’usagers SOS TER de la Bresse, de plus en plus reconnue. Notamment par la Région et la SNCF qui la considèrent comme représentative, et la convient ainsi au Comité de ligne, instance qui régit la ligne Dijon-Bourg.
Boycott annoncé
La prochaine réunion semestrielle de ce comité aura lieu lundi… sans SOS TER ! « Nos relations avec la région et la SNCF sont largement conflictuelles », explique-t-on du côté du collège représentant l’association. Alors, ce sera le boycott : « On y va pour rien, et les promesses qui y sont formulées ne sont pas tenues. »
Force est de constater qu’en 2013, il aura fallu une lettre du sénateur Beaumont pour que la promesse de correspondance dijonnaise pour Louhans-Paris soit tenue.
SOS TER de la Bresse est autant une force de proposition que de consultation. L’association élabore en ce moment un projet de grille horaire qui sera soumis aux usagers, aux citoyens, aux socioprofessionnels, ou encore aux élus. Concrètement, il s’agit d’améliorer la desserte de Louhans. Dans les rangs du groupe, on se souvient qu’avant 2011, « année du début des dégradations », il y avait six trains desservant la ville aux arcades, contre quatre aujourd’hui. « Un bassin de 15000 habitants mérite mieux que quatre trains journaliers. » Et surtout, autre piste de travail, « il faut recalculer les correspondances ». Et ce, aux deux extrémités de la ligne. Lyon, Genève et Paris doivent être à portée de Louhans, selon l’association.
Vers une pétition ?
SOS TER compte donc consulter durant les mois de mai et juin, et passer à l’action dès la rentrée de septembre. Elle expliquera et défendra sa proposition de grille horaire et, s’il le faut, lancera une vaste pétition pour son acceptation.
On le constate, SOS TER est dans une logique de bras de fer avec région Bourgogne et SNCF, cogestionnaires du TER. « Nous voulons répondre aux besoins des Bressans. On ne lâchera rien, on se battra pour construire un service ferroviaire de qualité. Le train, c’est l’avenir de notre mobilité. »
Le nouveau collège représentatif de l’association : Antoine Brawand, Alain Cordier, Thierry Grosjean, Pierre Jaillet, Christine Joris, Hubert Rebmeister, Louis Sénéchaut, Patrick Souteyrand, Stéphanie Leheis.
[align=center]Un été placé sous le signe des perturbations ferroviaires[/align]
Débutés à l’été 2013, les travaux de modernisation de la signalisation et de modification des caténaires, qui interviennent sur la ligne Bellegarde-Genève, continuent. Et risquent fort de perturber l’été.
Claude Brasier, le président de l’association rail Dauphiné Savoie Léman, fait le point sur les problèmes que rencontrent les usagers de la ligne Bellegarde-Genève à cause de ces travaux.
« Il y a déjà un problème de manque d’informations. Le même train n’est par exemple pas annoncé à la même heure sur les grilles d’horaires de la SNCF et des CFF (chemins de fer fédéraux, en Suisse). La situation est en train de se stabiliser mais c’est un peu compliqué depuis 10 jours », explique-t-il.
[align=center]Sallanches : coupures de circulations en entrée de ville[/align]
Les travaux de suppression du passage à niveau à l'entrée de Sallanches entraînent la fermeture de la route jusqu'au 28 mai et le remplacement des trains par des bus du 23 au 25 mai.
Réseau Ferré de France et le Conseil général de la Haute-Savoie ont donc décidé de supprimer le passage à niveau 46, situé à l'entrée de Sallanches, quand on vient de Magland (au croisement de la RD 1205 et de la ligne ferroviaire reliant Annemasse-La Roche sur Foron-Saint Gervais les Bains. Il sera remplacé par un pont rail sous les voies de chemin de fer et par la création d'un giratoire.
Afin de mener à bien le chantier, des coupures de la circulation routière sur la RD 1250 sont nécessaires, du lundi 19 au mercredi 28 mai. Une déviation a été mise en place par la zone Lasquin. Une interruption des circulations ferroviaires interviendra, du vendredi 23 mai à 22h au dimanche 25 mai à 14h, pour la pose d'un tablier. Une substitution routière de et vers Saint-Gervais-les-Bains sera mise en place.
Ces travaux d'un montant de 14,52 millions d'euros sont financés à 50% par le Conseil général de la Haute-Savoie, 25% par l’État et 25% par Réseau Ferré de France.
[align=center]Vallée de Chamonix : la ligne ferroviaire rouvrira bien en juin[/align]
Le maire de Chamonix Éric Fournier a obtenu ce mercredi, à la suite de son entretien à Paris début avril avec M. Rapoport, président de Réseau ferré de France (RFF), la réouverture complète de la ligne ferroviaire de la vallée le 14 juin, et la mise en place de la signalisation permettant la circulation de deux trains par heure à l’horizon fin 2015.
[align=center]|REIGNIER-ESERY| Nouvelles navettes ferroviaires vers Annemasse : le projet fou des membres de l'association Tera[/align]
Tera pour Transports efficaces Reignier-Annemasse. Cette association de fait, à l'initiative de sept Reignerands, souhaite créer une société d'exploitation ferroviaire pour installer des navettes entre les deux communes.
Un projet « poétique-politique » que nous explique son président.
« Nous sommes simplement des Reignerands qui ont tenté de prendre le train. Et nous avons tous renoncé », amorce Philippe Lemoine, président de l'association Tera. L'idée est donc partie d'un constat : il n'y a pas assez de trains vers Annemasse et ceux qui existent sont souvent en retard. « Pour l'instant, notre propos est de dénoncer une situation et de faire prendre conscience du potentiel énorme du train », affirme-t-il.
La plupart des membres de Tera sont actifs au sein de l'Association environnement Reignier-Esery (AERE) et sensibles aux problèmes de pollution dans la région et aux répercussions qu'elle peut avoir sur la santé. « Nous sommes dans un territoire en pleine mutation avec le Grand Genève. Il y a de plus en plus de voitures et les routes sont saturées. Nous allons droit dans le mur. Et ça nous semble important de le dire » , souligne le père au foyer de 55 ans. Soucieux de participer à la vie de la commune, il souhaitait avec ses amis proposer une solution aux problèmes de transport.
Le projet peut d'abord surprendre voire faire sourire. Le concept étant d'utiliser les différents temps morts ferroviaires en installant des navettes aux heures de pointe entre deux rames TER de la SNCF. Le blog explique précisément les motivations : « Comme un trajet Reignier-Annemasse dure 9 minutes, plusieurs navettes pourraient desservir ces gares sans perturber le trafic actuel, jugé gravement insuffisant.
L'expérience a démontré qu'aucune amélioration n'est à attendre des exploitants actuels. (...) Potentiellement ce sont jusqu'à trois navettes qui pourraient partir toutes les 20 minutes par tranche d'une heure ».
Philippe Lemoine, artiste de profession, reconnaît qu'il y a une part de rêve dans cette initiative, tout en réfutant l'idée d'une blague ou d'une action de lobby d'usagers. « Pour le moment, il s'agit d'éveiller les consciences mais nous comptons aller jusqu'au bout. Nous sommes en train de se renseigner pour obtenir les autorisations nécessaires et nous envisageons d'acheter ou de louer un matériel roulant adapté.
Nous nous constituerons en tant qu'établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) et proposerons des billets et abonnements » , détaille-t-il. La partie administrative semble donc être la prochaine étape, notamment guidée par un ingénieur des transports qui compte parmi les membres de Tera.
Une action politique
Plusieurs contacts ont été pris avec des élus, et le projet a notamment été communiqué auprès des Verts transfrontaliers et d'Europe Écologie Les Verts. « Notre action est poétique car il y a un brin d'irréalisme dans tout cela. Mais elle est surtout politique. Nous tenons à dénoncer une situation qui est un gâchis. Les responsables locaux n'ont pas su valoriser le train. Nous prenons en main les choses et essayons de répondre à la demande des usagers », insiste Philippe Lemoine. Il ajoute : « S'il y a des gens qui ne sont pas sérieux ici, ce ne sont pas nous. Les comités de ligne ne sont que des antichambres qui stockent les mécontentements et ne font rien. Nous sommes quelque part des visionnaires ».
L'association ambitionne de voir rouler son premier train au premier janvier 2015. Pour cela, elle cherche aujourd'hui des partenaires pour les questions techniques et administratives. L'entreprise, qui sera autogérée, souhaite faire un appel aux compétences. Un blog a été mis en place pour expliquer en détail l'initiative et obtenir des soutiens. La présidence de l'association est par ailleurs tournante.
Tera précise qu'avec l'arrivée du Ceva une offre adaptée sera proposée, notamment si la desserte vers Reignier reste insuffisante. Philippe Lemoine en profite pour rappeler que c'est une association de promotion du rail qui a oeuvré en coulisses pour le train transfrontalier. Alp-Rail, riche d'une centaine de membres dont des élus locaux, a en effet toujours porté ce projet.
http://teratrain.over-blog.com/
[align=center]Trains. La Haute-Savoie serait-elle la grande oubliée des TER en Rhône-Alpes ?[/align]
Lors d'une conférence de presse, ce jeudi 5 juin, l'Association Rail Dauphiné Savoie Léman a sévèrement critiqué le comportement du Conseil régional Rhône-Alpes à l'égard de la Haute-Savoie. Selon ces usagers, elle ne ferait rien pour favoriser les déplacements en train dans ce département.
Curieusement, "la Haute-Savoie est le département le plus pollué, qui a pourtant 235km de voies ferrées électriques, et où seulement 1% des déplacements se fait en train!". La démonstration de Claude Brasier, président de l'ARDSL, est pour le moins efficace. L'homme qui connaît ses dossiers sur le bout des rails a même listé les suppressions de dessertes dont a écopé le département ces dernières années :
Suppression des trains Annecy-Genève et Evian-Valence en 2007
Multiplication par six du nombre de cars TER depuis 2007 en remplacement des trains
Suppression de 80% des trains directs St-Gervais-Lyon en 2012
Suppression des trains le soir entre Annemasse et Annecy en 2010
Suppression des trains en heure de pointe (12h30,16h30) entre Annecy et Annemasse
Pour lui, rien n'a été fait pour favoriser l'usage du train en Haute-Savoie. "Aujourd'hui encore on a des trous de deux à quatre heures en pleine heure de pointe sur Annecy-Annemasse, Saint-Gervais-Annemasse et Annecy-Saint-Gervais. Il n'y a presque pas de trains le week-end dans le 1er département touristique de France! Ajoutons à cela des correspondances mauvaises, des rames trop petites depuis le départ des Corail...."
Comparaison Haute-Savoie/Loire
Certes, la liste de l'Association Rail Dauphiné Savoie Léman est longue, mais comment prouver que la Haute-Savoie est plus défavorisée qu'un autre département de la Région. "Nous avons mené une étude comparative entre deux territoires démographiquement comparables : la Loire (745.000 habitants) et la Haute-Savoie (750.000 habitants). Résultat, 96 trains par jour en Haute-Savoie et 165 dans la Loire ! La Haute-Savoie est donc bien sous-desservie en trains TER de 42%. Rhône-Alpes désavantage donc le département chaque année de 10 millions d'euros."
Les TER en Haute-Savoie
La conclusion de l'association est même chiffrée : "si la Région met autant de trains TER en Haute-Savoie que dans la Loire : nous aurons un train toutes les ½ heures en heure de pointe sur toutes les lignes, voire un retour des trains directs Saint-Gervais-Lyon et Evian-Saint-Gervais-Valence-Avignon. Nous attendons des engagements
concrets de la Région Rhône-Alpes
Les usagers haut-savoyard aimeront alors prendre peut-être le train...
Nous attendons des engagements concrets de la Région Rhône-Alpes
[align=center]Les doléances des usagers de la ligne Lyon/St-André-le-Gaz[/align]
Face aux représentants de la Région, de la SNCF, de RFF, une trentaine d’usagers a exprimé les raisons de son insatisfaction.
Une réunion du comité de la ligne SNCF Lyon/Saint André-le-Gaz a eu lieu mardi dans les locaux du lycée horticole de La Tour-du-Pin. C’est un moment d’échanges entre les représentants de la région Rhône-Alpes, de la SNCF, de Réseau ferré de France, et les usagers.
La rencontre a débuté par la présentation des résultats d’une enquête sur les déplacements régionaux. Les attentes prioritaires des voyageurs s’articulent autour de l’information, le confort sur les quais et à bord, la sécurité et la propreté. Cette enquête a immédiatement été contestée par les membres de l’association dauphinoise des usagers du train (Adut) qui lui reprochent de ne pas prendre en compte la ponctualité.
La présentation des nouveaux services “TER Mobile” par Benoit Chatenet de la SNCF, n’a pas suffi à dissiper l’insatisfaction ambiante. Il a fallu toute la fermeté de la présidente du comité de ligne Elyette Croset-Bay, pour que les débats s’apaisent.
Après la ponctualité, qui est leur principal grief, les usagers dénoncent une dégradation globale du service avec des trains supprimés, en sous-capacité, et un manque d’information. Leur inquiétude est d’autant plus vive que le trafic augmente de 8 % chaque année. Ce qu’ils souhaitent, c’est un plan d’action précis pour la modernisation de la ligne. Elyette Croset-Bay reconnaît que « cette ligne est malade », mais les travaux d’infrastructures nécessaires exigeraient des moyens financiers énormes. Seul le prochain réaménagement de la gare de Saint-André-le-Gaz, annoncé par Damien Caraboeuf de Réseau ferré de France, sera de nature à améliorer la fluidité de la ligne dans un futur proche.
[align=center]Grand ménage de printemps dans les TER de Rhône-Alpes[/align]
La SNCF a lancé jeudi, lors de la journée mondiale de l'environnement, son programme d'actions en faveur de la propreté dans les trains. Là, même en journée, vous pourrez voir passer ces agents d'entretien qui avaient plutôt tendance à travailler en décalé et notamment la nuit. Une expérimentation menée dans les TER de la région.
Dans la Loire, il y a une dizaine de personnes dédiée au nettoyage des trains. Jean-Luc utilise tous les jours la ligne Chateaucreux-Veauche et pour lui la propreté dans les TER, c'est très important, c'est une nécessité pour son confort.
Pour la région Rhône-Alpes, le budget nettoyage est évalué à 13 millions d'euros par an.
[align=center]TER : la Haute-Savoie "lésée" de 10 millions d'euros par an[/align]
La Haute-Savoie, grande oubliée du TER en Rhône-Alpes ? L’Association rail Dauphiné Savoie Léman (ARDSL), qui représente les usagers, en est convaincue.
Pour étayer ses dires, elle a réalisé une étude comparative des TER dans notre département et dans la Loire, « deux départements à la population quasiment équivalente » précise son président, Claude Brasier. La présentation en a été faite jeudi à Annecy, lors d’une conférence de presse.
Les conclusions de l’ARDSL sont sans appel : «Les habitants de la Haute-Savoie ont 42% de trains en moins par rapport à ceux de la Loire. » Ce dernier département voit circuler 165 trains par jour sur 196 km de lignes TER, soit 22 trains pour 100000 habitants, alors que la Haute-Savoie a 96 trains par jour pour 235 km de lignes, soit 13 trains pour 100000 habitants. « La Haute-Savoie est lésée de 10 millions d’euros par an » a calculé l’ARDSL, qui réclame le retour progressif de cette somme dans l’escarcelle du transport ferroviaire.
Elle a établi pour cela un calendrier par étapes : en 2015, le rétablissement « des trois trains supprimés il y a quelques années entre Annecy et Annemasse ». En 2016-17, un train par heure « week-end compris. » Et enfin, en 2018-19, un train toutes les 30 minutes aux heures de pointe. «Il s’agit d’une mise à niveau progressive, qui permettra d’avoir le même nombre de trains qu’ailleurs et pour laquelle nous voulons des engagements concrets de la Région » insiste Claude Brasier.
Et pas question d’attendre le CEVA, le futur RER entre Genève et Annemasse qui s’accompagnera d’une amélioration de la desserte TER . « Il y en a pour six ans au mieux. Attendre, c’est aussi prendre un risque pour le succès futur du CEVA car les gens auront pris d’autres habitudes que celles du train» estime le président de l’ARDSL.
[align=center]Les guichets de la gare de Saint-André-de-Corcy fermeront le 11 juillet[/align]
Passé le 11 juillet, les guichets devraient fermer à St-André-de-Corcy.
La SNCF a officiellement annoncé le 2 juin la fermeture des guichets de la gare de Saint André-de-Corcy, une décision qui intervient dans le cadre d’une restructuration régionale.
Cette fermeture est prévue le 11 juillet. Concrètement cela signifie que les trains continueront de faire halte mais qu’il n’y aura plus de ventes ni de renseignements sur place.
Sur les quatre agents commerciaux actuellement dans cette gare, deux pourraient être affectés à la gare de Villars, un affecté selon les besoins, et une procédure de reclassement serait lancée pour le 4ème.
Une manifestation est prévue ce mardi 10 juin à 7h en gare afin d’alerter tous les voyageurs. La question sera aussi à l’ordre du jour du comité de ligne qui se tiendra à 18h à Bourg-en-Bresse.
[align=center]La première classe dans les TER de Rhône-Alpes, c’est fini[/align]
En plein dans le mouvement social des cheminots, un amendement a été voté ce jeudi 19 juin lors de l’assemblée du conseil régional, qui annule l’existence de la première classe dans la plupart des TER en Rhône-Alpes. Elle devient la onzième région de France à instaurer la classe unique.
Dossier sans cesse repoussé depuis au moins 2010, la classe unique va enfin être mise en place en région Rhône-Alpes. Elle a été votée ce jeudi après-midi par la majorité du socialiste Jean-Jack Queyranne au conseil régional, sous forme d’un amendement plus particulièrement porté par le groupe Europe Écologie les Verts (EELV).
Dans son plan d’action « services aux voyageurs », cette proposition avait créé de nombreux remous au sein de la majorité de gauche. Les écolos mettaient la pression pour la faire figurer à l’ordre du jour, tandis que le Front de gauche envisageait plutôt un tarif à un euro pendant les périodes creuses. Éliane Giraud, vice-présidente PS en charge des transports, craignait que les aficionados de la première classe soient déçus du service.
Corinne Bernard, élue écologiste, déclarait à Rue89Lyon à la veille du vote : « L’idée, c’est d’enlever la première classe pour libérer de la place. Les gens, ils veulent juste des trains à l’heure et pouvoir s’asseoir ».
C’est finalement l’argument qui a été avancé dans l’amendement : « Il est difficilement acceptable pour les usages de constater depuis le couloir ou l’espace inter-wagons qu’il reste des places assises de première classe inoccupées dans leur train bondé. »
« Le bien vivre ensemble »
Les commentaires sous notre article « Est-ce la fin de la première classe dans les TER de la région Rhône-Alpes » publié début juin ont été nombreux.
Juàn de Gordin notait : « Je ne comprends même pas pourquoi cela fait débat : dans les TER, j’ai toujours été incapable de comprendre quelle était la différence entre la première classe et la seconde, exceptée la couleur des sièges… »
bruitdevert déclarait : « La différence de confort entre la 1ère et la 2nde dans un TER n’est pas aussi marquée que dans un TGV. Sur des trajets courts, cet écart se justifie-t-il vraiment ? Il ne faudrait pas que le confort recherché soit une volonté cachée d’écrémage des voyageurs. Encore une fois le bien vivre ensemble est au cœur des discussions. »
Tandis que Vincent racontait un souvenir ému : « J’ai le souvenir d’un Lyon-Bellegarde à une heure de pointe le matin avec un billet en 1ère classe. Étant entré parmi les derniers, cela ma valu 1h30 assis entre deux vélos sur un strapontin bancal, le luxe absolu. »
Six lignes conservent les deux classes
Désormais, les billets seront au même prix pour la majorité des lignes TER. Mais pas toutes, donc. Celles qui génèrent le plus de recettes à la SNCF grâce à la tarification la plus haute garderont le clivage première classe/seconde classe :
Annecy < > Lyon
Chambéry < > Lyon
Genève < > Lyon
Grenoble < > Lyon
Valence < > Lyon
Saint-Étienne < > Lyon (pour les trains dits « bolides », c’est à dire sans arrêt)
Dans ces trains, si les wagons sont bondés, les voyageurs détenteurs d’un billet de seconde classe pourront aller s’asseoir dans les wagons de première classe, sans supplément et même si ceux qui ont payé le prix fort se bouchent le nez.
Un coût d’environ 2 millions d’euros pour la Région
Le manque à gagner pour la SNCF avait été évalué autour des 4 millions d’euros. Avec le maintien de la double tarification sur ces six lignes, il pourrait être moindre, d’environ 2 millions d’euros. Dans tous les cas, ce manque à gagner pour la société ferroviaire devra être compensé par la Région, depuis son rôle d’autorité régulatrice.
L’investissement pour la collectivité reste conséquent. Mais l’élue écologiste Corinne Bernard nous avait suggéré une solution en sortant sa calculette verte, soit la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques) : « Cette taxe va rapporter 66 millions d’euros par an à la Région. On a une manne financière que l’on avait pas auparavant ».
Rhône-Alpes devient donc la 11è région de France à mettre en place de la classe unique, programmée pour janvier 2015.
[align=center]Rhône-Alpes : les TER n’auront plus de première classe ![/align]
Un amendement porté par les élus d'Europe Écologie Les Verts et annulant la première classe dans les TER de la région a été voté jeudi au conseil régional.
Rhône-Alpes devient ainsi la onzième région française à prendre cette décision de mettre en place la classe unique dans ses trains.
Les élus écologistes expliquent leur choix en précisant que les usagers des TER se moquent d'être en première ou non, que leur vrai but, c'est de trouver une place pour effectuer leurs trajets quotidiens.
Toutefois six lignes conserveront les deux classes : Annecy-Lyon, Chambéry-Lyon, Genève-Lyon, Grenoble-Lyon, Valence-Lyon et les trains sans arrêt entre Saint-Étienne et Lyon.
Le manque à gagner pour la SNCF est estimé à 2 millions d'euros environ.
[align=center]Rhône-Alpes : la fin de la première classe dans les TER ![/align]
C’était l'une des revendications portées depuis de longs mois par le groupe EELV à la Région. Elle concerne la plupart des trains régionaux, sauf 6 lignes intercités
C’était l'une des revendications portées depuis de longs mois par le groupe EELV à la Région Rhône-Alpes: la fin de la première classe dans les TER. Les écologistes ont donc saisi l’opportunité d’une délibération “de niche” (c’est-à-dire une délibération portée par un groupe politique précis, en l'occurrence: le leur) pour faire passer une mesure qui correspondait à l’un des engagements pris par la majorité en 2010, au moment de son élection.
Reste que les discussions n’ont pas été faciles avec le PS, puisque l’opération a un coût élevé. Mais jeudi soir avant le vote, « après 6 mois de discussions, nous avons pu aboutir à un compromis : la classe unique est instaurée sauf dans 6 lignes intercités » explique Pierre Mériaux, conseiller régional écologiste de l'Isère. C'est donc officiellement la fin de la première classe dans la plupart des TER en Rhône-Alpes. Celle-ci restera néanmoins en vigueur dans les 6 lignes intercités vers Lyon où se fait une connexion avec des TGV (avec 1ere classe) : Lyon/Grenoble, Lyon/ Chambéry, Lyon/Annecy, Lyon/Genève, Lyon/Valence, Lyon/Saint-Étienne.
Par ailleurs, pour améliorer la qualité du service rendu aux voyageurs dans les TER, l’assemblée régionale a adopté un plan de 44 actions concrètes : information plus pertinente et rapide, prises électriques et wifi dans les gares, meilleur accueil des vélos dans les TER, tarifs promotionnels abaissés en été et le samedi, développement de l’intermodalité dans les ventes de billets…
[align=center]Mobilisation pour sauver la gare de Saint-André-de-Corcy[/align]
« Les usagers ne sont pas là pour payer le rabotage des quais. Si la SNCF doit faire des économies, ce n’est pas dans le service au public : elle doit assurer le service vendu », s’écriait, en gare, mardi matin, le maire de Saint-André-de-Corcy, Jean-Pierre Baron, à l’arrivée du train de 7h14 en direction de Lyon. Il était venu soutenir salariés et clients de la ligne qui ont appris que, dès le 11 juillet prochain, le personnel du guichet devrait quitter définitivement la gare en laissant les usagers seuls devant les automates.
Des délégués du syndicat CGT ont procédé à une distribution de tracts en invitant les voyageurs à signer une pétition pour le maintien du personnel en gare. Une pétition qui a déjà recueilli près de 600 signatures.
« Que se serait-il passé le 16 mai lorsque Marie-Thérèse, une cliente, a appris qu’elle ne pourrait pas prendre le car de 10 heures déjà complet, alors qu’elle avait une correspondance avec un TGV à Lyon, si l’agent de guichet n’avait pas affrété un taxi rapidement ? », interrogent en chœur les salariés.
[align=center]Menace sur les guichets[/align]
Une forte délégation d’usagers et de cheminots de Saint-André-de-Corcy, avec à leur tête leur maire, Jean-Pierre Baron, était présente à la réunion. Comme ils l’ont déjà manifesté, mardi, tous refusent la suppression du guichet de leur gare. Et les explications de la représentante de la SNCF n’ont pas tenu longtemps quand elle a évoqué la possibilité d’acheter désormais son billet via un smartphone ou une tablette. Outre l’avancée technologique, la SNCF ne cache pas non plus un objectif d’économies. Quand un usager dépense 10 euros à un guichet, ils sont déjà utilisés pour le fonctionnement des TER avant même que le train roule. Bref, ce fonctionnement ne serait plus viable.
La conseillère régionale, Messah Bouzidi, qui a appris cette fermeture via la presse, n’a pas manqué de réagir : « La Région, par principe, est opposée aux fermetures et demande concertation et compensations. » Or le maire de Saint-André assure ne pas avoir vu la couleur de la moindre compensation. Messah Bouzidi n’a pas mâché ses mots. « C’est toujours pareil. La Région et la SNCF ne se parlent plus. Les usagers attendent des réponses. » En cause, la situation des personnes qui n’ont pas de carte bleue et la validité réduite à un jour pour les billets achetés via Internet (contre deux mois pour un billet traditionnel). Mais aussi la sécurité dans un bâtiment vide. Seule solution envisageable à Saint-André-de-Corcy : trouver un commerce ou une structure pour vendre ces billets, mais uniquement ceux à usage TER. L’annonce de la création d’une équipe de cheminots mobile qui ira à leur rencontre n’a pas, loin s’en faut, calmer le mécontentement des usagers et agents de la gare.
[align=center]Saint-André-de-Corcy. Les élus unanimement opposés à la fermeture de la gare[/align]
Conseil municipal. Une motion à l’encontre de la fermeture de la gare a été votée à l’unanimité.
Dès l’ouverture du conseil municipal, lundi, le maire, Jean-Pierre Baron, rappelait son entière opposition à la fermeture de la gare prévue le 11 juillet par la SNCF. Il informait les élus que la pétition en cours avait déjà recueilli plus de 1000 signatures, qu’il était présent à la manifestation en gare le mardi 10 juin, et qu’il avait fait connaître son point de vue lors du dernier comité de ligne. Il proposait alors une motion de protestation à l’encontre de la fermeture envisagée, motion votée à l’unanimité par le conseil. Elle sera adressée à la SNCF, au préfet, ainsi qu’aux parlementaires. Néanmoins, les élus accepteront d’acheter les terrains de l’ancienne scierie proche de la gare, à un prix légèrement supérieur à 97000€, par l’intermédiaire de l’établissement public foncier de l’Ain. Le remboursement aura lieu dans quatre ans, avec des frais réduits de l’ordre de 1,5% par an. Cette acquisition permettra d’agrandir les parkings et nécessitera de travailler avec Réseau ferré de France et la communauté de communes. Armand Rosenberg, élu de la minorité municipale a jugé « la démarche intéressante et positive ».
[align=center]La peur d’une réduction des trains cet été entre Ambérieu et Culoz[/align]
Transport. Cette proposition de la Région a mis en rogne la quinzaine d’usagers présents ce mardi en comité de ligne. Si elle est votée, elle sera effective à partir du 14 juillet.
Moins de passagers prennent le train en été. Avec les vacances scolaires, il faut compter sans les étudiants et les lycéens. Afin d’adapter l’offre de transport TER à la demande, la Région a établi un plan d’action qui prévoit la suppression d’un train sur deux en heure de pointe entre Ambérieu et Chambéry. Si cette proposition est votée, elle sera effective à partir du 14 juillet, et jusqu’au 24 août. Elle sera aussi valable une semaine en hiver, entre Noël et le jour de l’an.
« Vous avez oublié que les gens travaillent aussi l’été ? »
Mardi soir, au comité de ligne SNCF Lyon-Ambérieu-Culoz, ce « dossier surprise » a mis en rogne la quinzaine d’usagers et élus présents à l’espace 1500. « Vous avez oublié que les gens travaillent aussi l’été ? », interroge irrité, un usager de Virieu-le-Grand. « Je suis choqué, s’emporte cet entrepreneur du Bugey. Moi, j’ai des salariés qui viennent de Lyon, comment vont-ils faire ? » En Rhône-Alpes, 28% des voyageurs utilisent le train pour aller travailler (source Région Rhône-Alpes). « Vous détruisez un service. Vous vous rendez compte de ce que c’est de décaler l’organisation de ces gens ? continue ce patron ; Ça a un coût ! Celui d’une nounou par exemple, qui devra garder plus longtemps les enfants le matin ou le soir. »
En face, Alexandra Autret pour la SNCF répond et explique la démarche : « Attention, les suppressions concernent les omnibus qui s’arrêtent dans toutes les petites gares entre Ambérieu et Chambéry. Pas les autres. L’idée c’est de faire un service plus adapté, en fonction de la fréquentation estivale ». Un autre utilisateur dit tout haut qu’il reprendra sa voiture pendant cette période : « C’est bien beau l’écomobilité, mais ce n’est pas très fiable ».
Le conseiller général du canton de Seyssel, Christophe Bérardi, présent dans l’assemblée, accuse cette nouvelle : « Vous nous mettez devant le fait accompli ». Il regrette le manque de concertation : « On a été plus qu’enquiquiné sur la question du cadencement pendant les travaux de la ligne, et là vous remettez tout à plat pendant six semaines ? ». Il soulève aussi l’impact de ces suppressions de trains sur le tourisme dans le Bugey.
La présidente du comité de ligne, Catherine Pidoux, déconcertée, encaisse les remarques : « Ce qui me chagrine, c’est qu’on a du mal à avoir une vision concrète du terrain. J’espère qu’on sera plusieurs élus à avoir des inquiétudes sur cette proposition au moment du vote ».
Pour le moment, la portion Lyon-Ambérieu n’est pas concernée. Mais il se pourrait qu’elle le soit à l’été 2015.
Les trains qui pourraient être supprimés
Les TER ne circuleraient pas du 14 juillet au 24 août et une semaine l’hiver entre Noël et le jour de l’an.
> Ambérieu – Culoz : 7h13 (sauf le weekend), 12h13, 16h13, 19h13 (sauf weekend)
> Culoz – Ambérieu : 5h37, 7h37, 12h37 (sauf weekend), 18h34.
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