: les touristes à vélo dépensent plus d'argent que les touristes classiques. Le tourisme à vélo se rapproche du tourisme à pieds : on transporte des charges limitées et on économise son énergie. Quel que soit son profil et ses habitudes, on ne va donc généralement pas consommer dans les grandes surfaces et encore moins recourir aux chaines d'hôtels (les uns et les autres ayant pensé leurs accès le long des gros axes routiers qui sont justement ceux qu'on évite à vélo). Voir page 253 : https://www.veloscenie.com/contenus/esp ... rmodal.pdf
Ce qui est sûr, c'est que les retombées économiques sont énormes(*)... et elles sont particulièrement bienvenues pour au moins deux raisons :
- Là où un autre tourisme existe, elles ne créent aucune concurrence. Mieux, elles permettent de compléter la demande (ex. le cyclo-campeur ne cherche pas du tout le type d'équipement et de service de celui qui va passer une semaine sur place et veut sa piscine et ses soirées-camping chaque jour). ça fait de la place pour les offres plus classiques / rustiques.
- Là où un autre tourisme est plus compliqué, la véloroute voie verte est une manne, du fait de la pratique locale.
Bref, si on veut développer un tourisme soutenable et aider des territoires en difficulté, il est urgent :
- de terminer le schéma national, d'autant que les itinéraires réalisés sont une opportunité de développer le vélo au quotidien. Si vous avez l'occasion d'aller à La Rochelle, je vous conseille de vous poster le long du canal de Rompsay (ou canal de Marans, portion de la "Vélodyssée" / Eurovelo3 et de la "Vélo Francette" Caen - La Rochelle). Dès les beaux jours, en heures creuses, le nombre de touristes est significatif. Mais toute l'année, aux heures de pointe, vous pourrez compter le nombre de cyclistes et remarquer qu'il y a peu de touristes. L'itinéraire est utilisé de façon complémentaire.
- de maintenir l'accès aux vélos sur tous les trains (quitte à le limiter aux heures creuses sur certains TER)... et de travailler à développer la fréquentation des lignes plutôt que de les fermer...
(*) Quelques éléments de référence : http://www.agence-paysdelaloire.fr/nosp ... onomiques/


)
En fait, on touche du doigt le problème. Par méconnaissance ou par souci de nuire, on critique souvent la DSP (c'est-à-dire la mise en concurrence avec des entreprises de statut éventuellement privé) en parlant de "privatisation", ce qui entraine invariablement la confusion avec la privatisation complète des chemins de fer britanniques. Mais la DSP, comme son nom l'indique est une "délégation de service public". C'est donc l'autorité organisatrice qui définit son cahier des charges. Si elle cherche un exploitant pour son service train entre x et y, elle ne va pas déclarer recevables les offres qui reposent sur du car à la place. A l'inverse, si elle laisse le choix, le candidat fera ses propositions. Ce qui est délégué par l’autorité, c'est la gestion (selon les règles définies dans le cahier des charges ou validées dans la proposition du candidat AVANT le début de l'exploitation) et non pas le pouvoir de décision.

Mais le bilan carbone ne va pas être bon... 
(Source =
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Sans faire de remarque un peu simpliste sur le concept 'd'assistés', personne nulle part n'explique à l'achat d'un vélo que c'est une situation à risque... et qu'il suffit de croiser avec un angle franc, et de ne pas piler sur les rails, ni de rouler dessus quand il pleut, etc. pour rester à la verticale. 



