Alors que Clermont est, actuellement, relié à Paris avec 8 allers-retours dont un direct, le scénario qui a les faveurs de la SNCF dans son schéma directeur à l'horizon 2025 prévoit 9 allers-retours mais tous avec quatre arrêts. Ce serait la fin du direct Clermont-Paris de 5 h 55 et du direct Paris-Clermont de 17 h 57.
Agitation ce lundi matin en gare de St Georges d'aurac, rien de lié à une reprise d'un quelconque trafic.
Alors que le service devrait être normal, aucune circulation entre Brioude et Langogne ou Le Puy.
Le collectif des usagers de la ligne des Cévennes ainsi qu'une délégation de cheminots convoquait la presse régionale, Centre France et France télévision pour exprimer sa colère.
Aucune circulation accessible aux voyageurs n'est mise en place, alors que la SNCF crée des circulations pour assurer le maintien de l'entretien des installations, des circulations qui pourraient être assurées au bénéfice des usagers. *
Côté usagers c'est Serge Longeon et Emmanuel André qui assuraient la représentation. Côté cheminots Xavier Bousset et Jean Luc Clauzier expliquaient les choix faits par la direction SNCF de ne pas rétablir de circulations alors que rien ne s'y oppose. D'un côté comme de l'autre, les représentants s'accordent à faire valoir la volonté de la SNCF à appliquer les consignes du gouvernement pour continuer la destruction du service public, aidée en cela par la désinvolture de la présidence de région à l'égard des secteurs ruraux comme le haut-allier. Les deux s'accordent pour dénoncer un manque évident de volonté à maintenir la mobilité dans ces zones pour les employés comme pour les étudiants ou les personnes âgées.
Pas de train pour les gares d'Alleyras, Monistrol d'allier, pas de possibilités d'avoir un taxi de substitution. Pour Xavier Bousset soutenu en cela par les usagers, la direction SNCF et la région affirment que la faible fréquentation de cet axe serait beaucoup trop coûteux alors que les autocaristes affirment n'avoir jamais été sollicités dans ce sens.
Pour les usagers la colère est également accentuée par l'absence de concertation à dates régulières, un sentiment d'exclusion avec cette impossibilité de dialoguer, d'émettre des critiques constructives et d'exprimer des attentes. Un sentiment de colère également vis à vis de la région pour son manquement aux obligations des contrats de plan qui concernent les transports régionaux.
Et pour les cheminots, la grogne concerne aussi les employés qui assurent la maintenance du secteur, dix sept employés pour lesquels la direction SNCF est incapable de se prononcer sur leur avenir prochain. Une colère que les protagonistes de ce matin se sont promis d'exprimer prochainement dans des actions plus fortes si nécessaires.
Les géants de l’économie locale s’associent à la CCI du Puy-de-Dôme et aux acteurs politiques pour peser sur la SNCF et Air France afin d’améliorer les liaisons ferroviaires et aériennes entre la capitale auvergnate, Paris et Lyon, étapes vers les grandes places du monde entier. L’association Objectif Capitales est présentée ce vendredi, à Clermont-Ferrand.
Après les signaux négatifs envoyés ces dernières années en matière de transport et de desserte de Clermont-Ferrand, tant en mode ferroviaire qu’aérien, le monde économique lance l’association Objectif Capitales. dont le nom même annonce clairement l’objectif : mieux relier l’Auvergne et sa capitale avec les grandes places du monde entier, via Paris bien sûr mais aussi Lyon.
Objectif Capitales réunit Michelin, Limagrain et les laboratoires Théa (également membres du conseil d’administration qui sera constitué ce matin), aux côtés de la CCI, représentant les PME et TPE, et encore l’université de Clermont Auvergne, le Département, la Région et les deux agglomérations directement concernées, Clermont et Vichy, et enfin, entre les deux, le bassin de Riom et de la Limagne.
Agir ensemble
Les politiques œuvrent déjà, dans leurs instances, sur ces sujets. Pour les acteurs économiques, il ne s’agit pas de peser parallèlement mais ensemble.
« C’est une mobilisation générale et cohérente des mondes économique et institutionnel, qui peuvent fonctionner de concert dans une structure collective, destinée à lever le principal obstacle au développement de notre métropole : son accessibilité au sens large et notamment les connexions vers Paris et Lyon. » « Nous voulons favoriser la compétitivité des entreprises de notre territoire, abonde Claire Planche, au nom de Limagrain. Notre dynamisme est réel mais l’état actuel des connexions constitue un dernier obstacle qu’il faut lever. C’est un message qu’on n’a pas assez entendu. Objectif Capitales doit être une caisse de résonance. »
Le train direct entre Clermont-Ferrand et Paris menacé à l'horizon 2025
« Faire sauter ce verrou est indispensable y compris pour le tissu de PME que nous représentons. Il est donc naturel de s’associer à cette synergie », complète le président de la CCI de Puy-de-Dôme, Claude Barbin.
Briser le cercle vicieux
Objectif Capitales sera donc le porte-voix des acteurs du territoire auprès des opérateurs de transport, qui doivent aussi y trouver leur compte. « Nous œuvrons pour un intérêt commun, qui est aussi celui de la SNCF et d’Air France. »
Représentant Michelin, Thierry Martin-Lassagne souligne le « double décalage » dont souffre l’agglomération clermontoise, où le géant du pneu a toujours son siège social et le navire amiral de son arsenal de recherche, à Ladoux : « Par rapport à des villes françaises équivalentes, Clermont est plus enclavée. Il y a aussi un décalage dans le temps. Clermont s’est modernisé, a progressé dans tous les domaines mais sa desserte est inférieure à ce qu’elle était il y a dix ou quinze ans. Les temps de trajet en train se sont allongés et les liaisons aériennes ont été réduites. Le service n’est plus fiable et la confiance est rompue. Parfois, on choisit même la voiture plutôt que le train ou l’avion. C’est un cercle vicieux dont Air France et la SNCF n’ont pas forcément conscience. »
Objectif Capitales vise aussi à rétablir cette confiance et briser ce cercle vicieux. En attendant des améliorations plus concrètes.
BBArchi a écrit :(Au passage, l'article pourrait être versé au topic 80km/h puisqu'il est reconnu qu'une très forte proportion d'accidents découle de l'endormissement / somnolence des conducteurs. Dans l'Allier, certaines sections sont effectivement "roupillifères" à 90, et le passage à 80 n'arrange pas la monotonie des lieux...)
Transport ferroviaire
Cinq nouvelles rames pour la ligne SNCF Limoges-Bordeaux
La première des cinq rames ferroviaires commandées par l'ex-région Limousin circulent depuis ce mardi 4 septembre entre Limoges et Bordeaux. Ces trains sont dédiés à la liaison rapide (2 h 20) entre les deux villes et représentent un investissement de 35 millions d'euros.
Deux coups de sifflet et la voilà parti. La première des cinq nouvelles rames Régiolis, commandée par la région à Alstom, a pris le départ ce mardi 4 septembre à 15 h 13 précise, de la gare de Limoges en direction de Bordeaux.
Inaugurée par Alain Rousset, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Gérard Vandenbroucke, président de l'ex-région Limousin lors de la signature du bon de commande en 2016, la rame sera affectée à la liaison rapide entre Limoges et la capitale régionale.
Ces nouvelles rames pourront accueillir 219 voyageurs dans des conditions de confort accru, notamment grâce à des équipements dignes des trains grandes lignes : tablettes rabattables, espaces dédiés aux vélos et poussettes, affichage dynamique sur des écrans dédiés, éclairage individuel de type liseuse, prises électrique. Elles présentent également des options renforcées pour les personnes à mobilité réduite.
10 % de fréquentation en plus cet été
Au total, l'investissement porte sur 35 millions d'euros. Cette commande fait partie des 485 millions d'euros consacrés au niveau de la Nouvelle-Aquitaine pour le renouvellement de la flotte des TER, soit 61 rames. « Il faut que les trains soient à l'heure, pas supprimés, et que les efforts consentis par la Région bénéficie à nos concitoyens, a indiqué Alain Rousset, le président de la Région en s'adressant au directeur régional de la SNCF.
Pour les conducteurs, il s'agit aussi d'une petite révolution. Les postes de pilotage sont désormais aux normes européennes d'ou une modification complète de l'ergonomie des commandes et un nombre accru d'écrans de contrôle. Le confort a également été amélioré.
Lors de l'inauguration, Philippe Bru, directeur régional SNCF Nouvelle-Aquitaine a indiqué que les nouvelles conditions commerciales avaient engendré une hausse de 10 % de la fréquentation au cours de l'été et notamment une augmentation de 60 % de la clientèle loisirs.
Lors de l'inauguration, Philippe Bru, directeur régional SNCF Nouvelle-Aquitaine a indiqué que les nouvelles conditions commerciales avaient engendré une hausse de 10 % de la fréquentation au cours de l'été et notamment une augmentation de 60 % de la clientèle loisirs.
Gaëlle Chazal-La Montagne a écrit :Les cheminots de Montluçon ont reçu un véritable coup de massue : un des deux guichets de la gare devrait fermer dès le 1er novembre.
Elle [la fermeture] découle directement de la réforme ferroviaire et des conventionnements régionaux. Pour autant, les cheminots ne pensaient pas que l'un des deux guichets de la gare de Montluçon allait fermer aussi vite.
Cette fermeture devrait intervenir dès le 1er novembre, « avec la suppression d'un guichet et de la machine de vente. On ne pourra pas rouvrir un deuxième guichet », s'inquiète Didier Descloux, membre du bureau de la CGT.
La décision a été annoncée directement aux équipes ce mercredi, en gare montluçonnaise. « Cette fermeture entraînera aussi la suppression d'accueil, que ce soit l'accueil des voyageurs, l'orientation des gens ou encore la prise en charge de personnes à mobilité réduite », peste Didier Descloux.
Mobilisation ce samedi
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit se réunir courant septembre. Et les syndicats n'excluent pas un potentiel mouvement [lire arrêt (de travail) ?] par la suite : « Il faut que les syndicats, la population et les élus se mobilisent ». Ils attendent également d'en savoir plus sur toutes les conséquences exactes que va entraîner cette suppression de guichet, notamment en termes d'horaires et de jours d'ouverture.
Dès hier, le maire de Montluçon, Frédéric Laporte, a dénoncé cette décision de la SNCF rappelant sa surprise et son opposition totale à cette perspective : « Je viens de prendre rendez-vous avec le directeur régional de la SNCF. Je tiendrai la population au courant des suites de cet entretien. Nous n'allons pas rester les bras croisés face à cette possible fermeture qui serait catastrophique pour Montluçon. » (agglomération d'environ 70 000 habitants, un trou perdu en somme. L'optique de la SNCF semble être d'en faire le terminus Sud d'une ligne rejoignant Paris, accompagné de la suppression de tous les autres parcours traversant cette ville)
La fermeture du guichet de Montluçon est une suite logique, et il y aura certainement d'autres annonces avant le service de décembre
Pour les membres du Codérail, cette fermeture annoncée est tout sauf une surprise. « Le pacte ferroviaire issu de la loi votée en juin impose qu'on réalise des gains de productivité importants. Il faut donc supprimer des activités », constate son secrétaire, Daniel Coffin
Et de poursuivre : « La loi se met en place avant qu'elle n'entre en vigueur en 2020. Pour nous, la fermeture du guichet de Montluçon est une suite logique, et il y aura certainement d'autres annonces avant le service de décembre. »
Le comité craint entre autres la suppression « quasi officielle » du train direct reliant Montluçon et Paris : « Ce serait la double peine pour les Montluçonnais avec un changement à Vierzon et l'allongement du temps de parcours ! »
Dans un communiqué publié ce lundi après-midi, le maire de Montluçon, Frédéric Laporte, appelle à une manifestation pour protester contre la fermeture d'un guichet de la gare, samedi prochain à 9 heures.
Frédéric Laporte ne décolère pas à l'idée de voir un des deux guichets de la gare de Montluçon disparaître dès le 1er novembre. Fermement opposé à cette perspective, le maire de la cité des bords du Cher vient de « convier », ce lundi après-midi, les habitants du bassin « à une manifestation pour protester contre la fermeture d’un des guichets de la gare »
Un « accueil digne de ce nom »
Ce rassemblement aura lieu devant la gare de Montluçon, samedi 15 septembre à 9 heures. Dans le communiqué présentant la mobilisation à venir, le maire explique que « la municipalité repart au combat pour défendre sa gare ».
« En plus du maintien d’un accueil au public digne de ce nom », le maire « entend exiger la restauration des lignes au départ de Montluçon vers Paris, Clermont-Ferrand et Lyon ».
Une pétition en ligne
Comme les élus de Commentry l'ont fait en fin de semaine dernière, la majorité municipale annonce qu'elle va lancer une pétition sur le site www.change.org, « adressée au Président de la République, à ses Ministres de la Cohésion des Territoires et des Transports, à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, à la SNCF et à SNCF Réseau ».
Ce n'est pas la première fois que le maire appelle la population à se mobiliser pour sa desserte ferroviaire. Le 28 avril dernier, un précédent rassemblement avait réuni entre 500 et 1.000 personnes. Un rassemblement que Frédéric Laporte avait alors qualifié de « bonne première étape », même si sa satisfaction n’était que toute « relative » : « J’aurais bien aimé qu’il y ait 1.500 personnes. On devrait être 20.000 sur ce genre de manifestation qui concerne un sujet tellement transversal ».
Les usagers des TER au départ de Limoges ressentent une impression d’abandon du territoire.
Les usagers de la ligne TER assurant la liaison vers la Charente sont en colère. Ils ont pu exprimer leurs frustrations à la SNCF et de la Région.
Devant une salle comble et en colère, la région Nouvelle Aquitaine et la SNCF ont dû rendre des comptes lors de l'unique réunion de concertation de l'année pour les TER partant de Limoges. Elle s'est déroulée jeudi soir à Limoges. Principal sujet de discussion : le trajet « cauchemardesque » entre Limoges et Angoulême, qui a largement occupé le devant de la scène pendant un comité qui s'est éternisé.
Un bus à la place du train
Par la voie ferrée, ce trajet s'arrête à Saillat-Chassenon. La suite doit être effectuée en bus depuis mars. « Un bus qui n'est pas à l'heure et qui n'est pas économe en énergie » s'insurge Joël Ratier, premier adjoint au maire de Saint-Junien, chargé du développement durable. « Je souhaite une réponse claire concernant l'avenir de la ligne et un travail de cadencement en attendant. »
Nicolas Mazurier, proviseur du lycée professionnel Pierre-André-Chabanne à Chasseneuil-sur-Bonnieure, s'inquiète pour l'avenir de son établissement.
Une scolarité mise en difficulté
« Si les élèves ne peuvent pas venir, on perdra entre 25 % et 35 % des effectifs. Cela aura une conséquence sur les enfants, le personnel, la ville, l'offre culturelle… Les jeunes d'Angoulême sont obligés d'être internes pour suivre la formation ! Sinon, ils sortent des cours à 18 heures et rentrent chez eux à 21 heures. Le public accueilli est déjà défavorisé, les jeunes n'ont pas besoin qu'on complique leur scolarité. »
En pleurs
Mais la réouverture de la ligne n'est pas envisagée. « En revanche, le problème de régularité des bus sera rectifié au 1 er octobre », explique SNCF mobilités. Une réponse qui a indigné la salle entière, persuadée qu'une fermeture définitive est envisagée. « C'est la première fois que j'assiste à un comité de ligne. C'est surréaliste ! Il s'agit de décisions politiques concernant l'aménagement des territoires et le souci d'équité et les interlocuteurs ne sont pas les bons. Je remercie le personnel de la SNCF qui se bat pour le service public », explique une usagère, en pleurs.
Concernant les autres lignes, ce sont majoritairement des problèmes d'horaires inadaptées et de correspondances impossibles qui ont été soulevés. Les complications pour se rendre à Paris avec la ligne Polt ont été vite balayées, avec la promesse d'« une ligne très performante d'ici quelques années », après les travaux, formulée par le conseiller régional délégué aux transports express régionaux Jacky Emon. Autre préoccupation, surtout pour un public âgé, les fermetures de guichets au profit des réservations en ligne. Sur 127, seulement six ont déjà fermé, mais d'autres pourraient suivre.
La SNCF envisage de confier l'entretien de certaines "petites lignes" à des partenaires privés, ce qui permettrait de "faire baisser les coûts", a indiqué vendredi le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet. "On va le proposer sur une dizaine de lignes, qui sont des lignes en antenne", des culs-de-sac, pour les régions qui le souhaitent, a-t-il indiqué dans un entretien à l'AFP.
"Ca sera un contrat, sans doute, entre SNCF Réseau - puisqu'on est propriétaire du réseau d'intérêt national, donc ça sera à nous de contractualiser -, mais on le fera de façon transparente avec les régions, qui seront au comité d'évaluation", a précisé Patrick Jeantet. Certains exécutifs régionaux - responsables du sort des petites lignes - ont en effet demandé à la SNCF de pouvoir confier la rénovation ou l'entretien de certaines lignes à des partenaires privés, réputés moins onéreux. D'où ce "test". "En toute transparence avec les régions, on fait un appel d'offres dans lequel on choisit un consortium ou un industriel qui va nous faire à la fois la maintenance et l'exploitation de l'infrastructure", a expliqué Patrick Jeantet.
Atteindre "un vrai prix de marché"
L'idée est donc d'associer les régions aux comités d'évaluation de ces appels d'offres, pour choisir au cas par cas des "gestionnaires d'infrastructures conventionnés". "On retiendra celui qui a la meilleure offre qualité/prix", a poursuivi le responsable, rappelant que la SNCF le fait déjà pour les lignes terminales de la desserte fret. "Et là, on aura un vrai prix de marché, et on pense que ça peut baisser les coûts".
Il estime en effet que des acteurs extérieurs peuvent faire la différence sur ces petites lignes, car leurs agents seraient plus polyvalents, là où les règles de la SNCF sont plus pesantes. "En réalité, un des sujets sur ces petites lignes, c'est là où la polyvalence joue beaucoup. C'est là où le fait aujourd'hui que l'on soit peu polyvalent handicape", a reconnu le patron de SNCF Réseau, qui estime que ce différentiel de compétitivité s'estompe pour les plus grandes lignes.
Interrogé sur les menaces immortalisées par le film de Ken Loach "The Navigator" (2001), qui décrivait le dumping social, la déshumanisation et les absurdités qui ont accompagné la privatisation du réseau britannique, M. Jeantet reste prudent: "On verra. C'est pour ça que je propose de commencer par une dizaine de petites lignes en antenne, pour justement tester." "En montant absolu, ça va être peu de choses par rapport aux 350 millions d'euros investis dans les petites lignes" l'an prochain, a-t-il noté.
La SNCF propose que certaines lignes peu fréquentées soient mises à voie unique
Pour faire des économies sur l'exploitation et l'entretien des petites lignes, la SNCF a mis au point une série de mesures d'économies, qu'elle compte proposer prochainement aux élus.
"On a établi --et on est en train de le finaliser actuellement-- ce qu'on appelle un kit méthodologique pour la desserte fine des territoires", explique à l'AFP le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet.
Il s'agit avant tout selon lui d'"une méthode d'approche, de discussion partenariale avec les régions", qui s'appuiera sur "un catalogue" d'une cinquantaine de mesures. Les élus pourront piocher.
Certaines de ses mesures sont destinées à faire baisser les coûts de la rénovation, comme l'utilisation de grave-bitume (un mélange de bitume et de granulats) au lieu du ballast. Cet enrobé est beaucoup moins cher à entretenir mais "ne passe pas partout", relève-t-il. "Il faut agir au cas par cas!"
Côté exploitation, M. Jeantet propose que certaines lignes peu fréquentées actuellement à double voie soient mises à voie unique. "Au lieu de rénover deux voies on n'en rénove qu'une, et sur une petite ligne, il n'y a pas de problème", affirme-t-il.
On pourrait aussi y faire circuler des navettes, avec un seul train faisant des allers-retours. "Dans ce cas là, vous n'avez plus besoin de signalisation!"
Moins de personnels des systèmes de signalisation
Sans aller forcément jusque là, il songe aussi à "des systèmes de signalisation numérique allégés", qui permettraient de s'affranchir de la présence le long de la ligne de personnels "totalement sous-utilisés".
Il faudra "discuter ligne par ligne" avec les régions "pour essayer de faire baisser les coûts", souligne Patrick Jeantet, alors que des voix s'élèvent pour que la rénovation et/ou l'entretien de certaines lignes soient confiés à des partenaires privés réputés moins onéreux.
"Nous sommes ici pour faire des propositions, mais la décision ne nous revient pas", ajoute-t-il. C'est en effet aux régions, en partenariat avec l'Etat, de décider des rénovations à faire sur les petites lignes, SNCF Réseau apportant in fine 8,5% de la somme nécessaire.
Le sort des 9.000 km de petites lignes n'était pas directement concerné par la réforme ferroviaire adoptée au printemps, mais elles ont accaparé une bonne partie des débats.
Souvent en mauvais état, elles représentent le tiers du réseau national mais seulement 2% du trafic.
Le gouvernement s'est engagé à tenir les engagements de l'Etat sur les contrats de plan le liant aux régions jusqu'en 2020, mais les travaux prévus dans lesdits contrats ne seront pas suffisants.
Un rapport doit faire un bilan de l'état du réseau et des circulations sur les lignes les moins empruntées.
BBArchi a écrit :Avec un temps d'inertie invraisemblable, on tient peut être un début de bout de ficelle pour tirer la charette... et la sortir de l'ornière ! Mais j'ai quelques réticences : quid de l'aspect patrimonial ? Quid de l'entretien des gares et des paysages, des lignes, des ouvrages d'art ? Comment faire propre sans tomber dans les travers du monde routier (et les dépenses accessoires ?)
[align=center]La SNCF envisage de confier l'entretien de certaines petites lignes au privé pour réduire les coûts[/align]
SNCF
Pourquoi prendre le train se complique pour les voyageurs de la Creuse et du Limousin
1. La limitation de vitesse à zéro kilomètre par heure
Pour achever les petites lignes sans officiellement les fermer, il suffit d'imposer une limitation de vitesse drastique sur la voie. Sur les lignes Limoges-Angoulême et Limoges-Brive par Saint-Yrieix, les trains ne pouvaient déjà pas rouler bien vite (du fait du manque d'entretien des voies).
Désormais, entre Saillat et Angoulême, ainsi qu'entre Saint-Yrieix-la-Perche et Pompadour, la vitesse est, de source syndicale, limitée à zéro kilomètre par heure . De fait, les trains ne peuvent plus circuler qu'entre Limoges et Saillat, entre Limoges et Saint-Yrieix , et entre Brive et Pompadour.
2. Les feuilles mortes sur la voie
La ligne Limoges -Felletin est-elle à l'automne de sa vie ? Depuis le 1er octobre, le tronçon Busseau-sur-Creuse-Felletin est coupé pour cause... de feuilles mortes sur la voie. Précisément, le « risque » est circonscrit à la gare de Busseau-sur-Creuse, les feuilles pouvant théoriquement occulter des systèmes de détection sur les aiguillages.
Yann Desenfant, représentant de la CGT-Cheminots en Creuse , affirme qu' : « il n'y a aucun danger puisque les aiguillages en question sont actionnés manuellement et que l'agent peut effectuer un contrôle visuel ». Les voyageurs du sud Creusois en sont donc quitte pour emprunter des «taxis à la demande » entre Felletin et Busseau.
En 2017, les feuilles mortes ont contraint à fermer ce même tronçon durant les trois mois d'automne. En 2018, Les grèves du printemps ont provoqué trois autres mois de fermeture. La desserte ferroviaire d'Aubusson et de Felletin ne tenait déjà plus qu'à un fil....
3. La surtaxe pour les billets pris à bord
De nombreuses petites gares du Limousin n'ayant plus de guichet et n'étant pas dotées de billetteries automatiques, certains voyageurs avaient pris l'habitude d'acheter leur billet, voire leur abonnement, au chef de train.
Cette pratique a toujours été possible du moment que cet achat intervenait au moment de la montée. A partir de ce mois d'octobre, une majoration de 10 % sera systématiquement appliquée pour les achats de titres de transports auprès du chef de train.
4. La restriction des horaires des guichets
Après les « petites gares », ce sont les gares moyennes qui vont subir une forte réduction de l'amplitude horaire d'ouverture des guichets.
C'est le cas notamment en Creuse, à Guéret et à La Souterraine.
Encouragée par la SNCF, la « dématérialisation » des achats de billets a naturellement fait baisser le chiffre d'affaires des guichets : « Nous avons maintenu un chiffre d'affaires de 58.000 euros en 2017 à La Souterraine, ce qui reste un ratio correct pour trois agents titulaires », soutient Hélène Canet, de la CGT cheminots. Les agents ont très mal pris la délibération du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, qui a incité la SNCF à réduire l'amplitude horaire des guichets. Dans le but d'alléger globalement de 3,8 millions d'euros la facture des TER dans la grande région.
À La Souterraine cela va se traduire par le maintien d'un seul agent de guichet titulaire épaulé par un agent de réserve. À partir du mois de février 2019 , au lieu d'être ouvert entre 5h20 et 20h25, le guichet de La Souterraine ne sera ouvert que de 9 h10 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 h 55. Ce qui va compliquer la vie des personnes âgées et, plus généralement, de la partie des usagers qui n'e
5. L'accès plus compliqué pour les personnes à mobilité réduite.
La gare de La Souterraine propose le service Accès+, qui consiste à dépêcher un agent pour aider les personnes à mobilité réduite à monter dans le train. Mission assurée par les agents de circulation. A partir de novembre, du fait de l'automatisation (télécommande des aiguillages depuis la gare de Saint-Sulpice-Laurière), les six postes d'agents de circulation de la gare de La Souterraine seront supprimés. La seule présence physique en gare sera donc celle des agents de guichet (qui vont passer de quatre à deux).
Ces agents vont être formés pour accompagner les personnes à mobilité réduite, mais ce service sera par définition restreint aux nouveaux horaires d'ouverture des guichets. Pour les trains plus matinaux ou plus tardifs, les personnes à mobilité réduite devront peut-être monter et descendre du train à Limoges et à Châteauroux.
Une première phase a été actée. Pour la ligne TER Grenoble/Aspres, un plan de maintien est à l’étude avec des travaux estimés à 94 M € d’ici 2022. Un cahier des charges doit être arrêté en novembre.
« Jean-Pierre Barbier, le président de l’Isère, est prêt à étudier un engagement, explique Frédérique Puissat, sénatrice et vice-présidente au Département. Mais la vraie difficulté n’est pas tant de savoir combien ; le problème c’est le véhicule législatif. Le plan État Région qui court de 2015 à 2020 est déjà bouclé. Ce serait donc pour le plan suivant. Mais il y a un problème de timing, car d’ici fin 2020, si aucun chantier n’est lancé, la SNCF réduira la vitesse sur la ligne pour des raisons de sécurité, une étape avant l’inéluctable fermeture. La précédente majorité de la Région n’a pas fait son boulot. Ces travaux auraient dû être engagés bien avant pour ne pas être au pied du mur aujourd’hui. Il ne s’agit pas de mettre 94 M € sur une ligne qui va fermer. » Ce sera tout l’enjeu du prochain comité, fin 2018.
Opinion
« Paris-Limoges en 2 h 30, c’est possible »
Pour « Urgence Ligne Paris Orléans Limoges Toulouse » (ULPOLT), il est possible de rallier la capitale à Limoges en train en 2 h 30, contre les trois heures actuelles.
Entre 3 h 08 et 3 h 15. C’est le temps estimé par Jean-Claude Sandrier, président de l’association, pour rejoindre Paris depuis Limoges.
« Il y a 40 ans, on parcourait ce trajet en 2 h 45 », ajoute ce dernier. L’ULPOLT va adresser un courrier à Elisabeth Borne, ministre des Transports, avec des propositions pour passer moins de temps dans les wagons.
Deux trajets directs
À la demande de l’association, le cabinet Arcadis a effectué une étude pour soulever des idées pour optimiser le temps. « Un arrêt à une gare fait perdre environ trois minutes et demie », analyse Dominique Sequier, membre d’Arcadis. La suppression des arrêts permettrait donc de gagner une dizaine de minutes.
« Nous souhaitons revenir à 14 allers-retours quotidiens entre Paris et Limoges, soit quatre de plus qu’actuellement. »
Sur ces trajets supplémentaires que revendique le président de l’ULPOLT, deux trajets directs sont souhaités.
Travailler en région parisienne
Avec un investissement de plus d’un milliard et demi d’euros jusqu’en 2021, la régénération des voies permettra également de gagner du temps. « Environ seize minutes », précise Dominique Sequier.
Ces travaux sont financés intégralement par la SNCF Réseau, gestionnaire des infrastructures. La régénération se situera essentiellement en région parisienne, au nord d’Étampes. Les travaux devraient s’achever en 2025.
Outre la régénération des voies, une modernisation est envisagée. « Pour un prix estimé à 385 millions d’euros », précise Bernard Clarissou, membre de SNCF Réseau. Le problème, c’est que les régions ne sont pas prêtes à investir. « Il faut que l’État prenne ses responsabilités financières », assure Jean-Claude Sandrier.
Delphine Couzi, directrice SNCF des trains Intercités, estime que les progrès techniques sont à effectuer essentiellement au départ de la gare d’Austerliz. « C’est la priorité pour gagner du temps. »
La vitesse modifiée ?
« Sur les portions concernées, nous pouvons passer la vitesse des trains de 200 à 220 km/h. » Pour Arcadis, cette différence de vitesse n’inclut pas de changements techniques sur les rails. « Cette solution ferait gagner cinq minutes. On peut aussi augmenter le nombre de passages à 200 km/h. »
« Il est possible de supprimer des zones avec une restriction de vitesse », suggère de son côté Bernard Clarissou. « Il y a des zones permettant de rouler à 200 km/h, et qui restent limitées à 160. Cela frustre les conducteurs. »
Sur l’axe du POLT, huit zones affichant des restrictions de vitesse sont concernées par ces changements. « On va également supprimer quelques passages à niveau », souffle Bernard Clarissou.
Du nouveau matériel
« Des nouveaux trains vont être livrés, dès 2023. » Jean-Claude Sandrier se réjouit de cette avancée. « C’est un point positif, cela signifie que nos concertations sont prises en compte par l’État. »
Il faudra également attendre 2020 pour recevoir des rames modernes. « Le temps de la mise en service, le nouveau matériel sera opérationnel en 2022 ou 2023 », estime Bernard Clarissou
«Il va falloir que quelqu’un m’explique». Sidéré par le manège des engins de chantier en action depuis la fin de la semaine dernière devant la gare de Ruelle-sur-Touvre, le maire, Michel Tricoche, a demandé à CL d’aller à la pêche aux infos. Sa question: pourquoi la SNCF réhabilite-t-elle l’imposante façade du bâtiment donnant sur les voies de chemin de fer? Initiative incongrue, pour ne pas dire ridicule: plus aucun train ne dessert la commune depuis le 13 mars. La fermeture de la ligne Angoulême- Limoges – sans horizon de réouverture jusqu’à nouvel ordre – a transformé le site de Ruelle en gare fantôme.
À la direction de la communication de la SNCF, Corentine Mazure, résout le mystère. Et démontre que, parfois, on marche sur la tête: ces travaux entrent «dans le cadre de la mission de réhabilitation du patrimoine de la société». Mission dévolue à l’entité dénommée «Gare et connexion». La rénovation de la façade était «inscrite au planning» depuis longtemps. Avant et indépendamment de la fermeture de la ligne. «N’y voyez donc pas un indice», permettant de supposer que les trains vont à nouveau desservir Ruelle, glisse la responsable presse.
«Je comprends mieux: la SNCF respecte enfin une vieille promesse», rit jaune Michel Tricoche en découvrant les explications. Il se souvient effectivement de l’engagement: «C’était il y a 10 ans quand mon prédécesseur était aux commandes.» À l’heure du chantier du quartier de la gare (la ville a refait à neuf le parvis et créé une cinquantaine de logements) la SNCF a annoncé qu’elle redonnerait des couleurs au bâtiment «pour harmoniser l’ensemble». «Ça fait un peu tard pour respecter sa promesse. Mais après tout, mieux vaut tard que jamais», ironise le maire. Une nouvelle illustration de l’expression «avoir un train de retard».
Transport ferroviaire
Les habitants de Saint-Sulpice-Laurière mobilisés pour la pérennisation de leur gare
Ce samedi, les habitants de Saint-Sulpice-Laurière ont manifesté leur mécontentement à l'encontre de la SNCF et de la région Nouvelle-Aquitaine. Il y a trois semaines, cette dernière a annoncé que le temps d'ouverture du guichet de la gare sera divisé par deux à compter de janvier.
Les habitants de Saint-Sulpice-Laurière étaient entourés de quelques maires locaux, mais aussi par des associations de défense. Parmi elles, l'Association de Défense des Services Publics et des Usagers de Saint-Sulpice-Laurière (adspuls 87). Son président, Aimé Lamardelle, en a profité pour rappeler « l'importance de la présence humaine dans les gares ». « L'informatique ne remplacera jamais le relationnel. On a tous besoin d'être informé sur les trains qui circulent, les tarifs, de réserver son billet avec ses enfants. »
Moins de ventes, malgré un poste en plus
Ces propos interviennent alors que la Région a pris la décision de diviser par deux le temps d'ouverture hebdomadaire du guichet de cette gare de Haute-Vienne. « Jusqu'à présent, il était ouvert cinq jours sur sept, soit plus de trente heures », résume Jean-Michel Peyrot, maire de Saint-Sulpice-Laurière. « A partir du 1er janvier, il ne sera ouvert que 15 heures par semaine. Pour un territoire comme le nôtre, avec une population vieillissante ne maîtrisant pas internet, ce type de service est pourtant essentiel. »
Dans un courrier adressé à Guillaume Pépy, le président de la SNCF, Jean-Michel Peyrot souligne pourtant une information paradoxale. « Du fait de la fermeture d'un service à la gare de La Souterraine, nous allons récupérer un agent à Saint-Sulpice, pour la circulation des trains. Je trouve illogique de ne pas le former à la vente de billets. » Dans sa lettre, le maire de la commune réclame ainsi à la compagnie ferroviaire l’augmentation du volume horaire de l'agent afin de lui permettre de pouvoir vendre des billets.
Aujourd'hui, notre gare est sacrifiée. Il faut que les acteurs agissent de manière urgente.
Aimé Lamardelle
La mobilisation a été marquée par l'arrêt d'un train Intercités, effectuant le trajet Limoges-Paris, en gare de Saint-Sulpice-Laurière. Cette action intervient alors que les acteurs locaux réclament une meilleure correspondance pour Paris, depuis Saint-Sulpice-Laurière. « Depuis 2007, nous n'avons plus d'arrêts grandes lignes rejoignant Paris », s'alarme Aimé Lamardelle.
Pour aller et revenir de la capitale, les habitants de la commune doivent se rendre en voiture à La Souterraine ou Limoges. « Les correspondances de train que nous avons avec ces deux gares font arriver à 10h23 à Paris, et repartir à 17h38 », poursuit le président de l'adspuls 87. « Il est impossible de profiter d'une journée complète avec de telles contraintes. Nous réclamons qu'un train s'arrête dans notre gare chaque matin et chaque soir, pour nous permettre de rallier Paris à 8h19 et d'en revenir à 22h30. »
880 passagers débarqués du train Paris-Toulouse à La Souterraine (Creuse) en raison d'une fausse alerte au colis suspect
En raison d'une fausse alerte au colis piégé, les 880 passagers du train Intercités Paris-Toulouse ont été évacués plus de trois heures durant samedi après-midi en gare de La Souterraine (Creuse).
Une alerte au colis suspect a été donnée samedi à 17:15 dans le train Intercités Paris-Toulouse, révèlent nos confrères de France Bleu Creuse.
Une valise abandonnée ne trouvant pas propriétaire malgré plusieurs appels de la SNCF, les 880 passagers du train ont été débarqués en gare la plus proche, à La Souterraine (Creuse). L'occasion de pour quelques-uns de s'interroger sur Tweeter :
Pendant qu'un hélicoptère avec un équipe de démineurs décollait de la Rochelle, une passagère du train a fini par reconnaître sa valise sur une photo de l'objet jusqu'alors suspect que tendaient les gendarmes aux personnes évacuées.
Du coup, l'hélicoptère a pu faire demi-tour, les passagers qui avaient été accueillis au centre culturel de la ville se réinstaller à bord du train et ce dernier repartir.
Avec 3 heures de retard.
Transport
Deux week-ends de travaux en perspective sur la ligne SNCF Limoges-Paris
Plusieurs fois par an, SNCF Réseau mène des opérations de travaux « coups-de-poing » afin de rénover la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Vierzon-Limoges-Toulouse (Polt).
Ce sont deux nouveaux week-ends de travaux « coups-de-poing » qui sont programmés les 10-11 et 17-18 novembre. SNCF Réseau mène, en effet, d’importants travaux pour remettre à neuf la voie : remplacement de rails, de câbles, etc. Des travaux commencés en 2016 et qui doivent se terminer en 2026. L’État a engagé 1,2 milliard d’euros pour cette période sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt).
Attention, durant ces deux week-end, aucun train ne circulera, au départ ou en direction de Paris, entre le samedi 13 h 50 et le dimanche 12 h.
Au cours de ces week-ends de novembre, c’est la section Boisseaux-Cercottes (Loiret) qui sera particulièrement concernée. SNCF Réseau prévoit le remplacement de câbles de soutien à la caténaire à Toury. Elle va, aussi, créer sept traversées sous voies au nord de Toury.
Par ailleurs, les travaux entrepris pour supprimer trois passages à niveaux dans l’Indre vont se poursuivre. Ils sont situés à Migny et Sainte-Lizaigne. Le montant des travaux, qui devraient se terminer au 4e trimestre 2019, est de 5,5 millions d’euros. Ils sont financés par l’État, la Région Centre-Val de Loire et SNCF Réseau.
En région parisienne, SNCF Réseau modernise la caténaire sur une section du secteur Paris-Brétigny. Une section que la ligne Polt partage avec la ligne C du RER. Cette dernière « représente environ 450 kilomètres de lignes électrifiées dont 50 % datent de 1925-1930 », précise SNCF Réseau.
« En 2019, il y aura cinquante semaines
de travaux sur cinquante-deux »
Mais ces travaux de novembre ne sont qu’un avant-goût de ce qui va arriver. « Les plus gros chantiers sont devant nous, annonce Philippe Fournié, vice-président de la Région Centre-Val de Loire, en charge des transports. En 2019, il y aura cinquante semaines de travaux sur cinquante-deux. »
Il faut dire que pour la période 2006-2016, « seulement » 500 millions d’euros avaient été investis par SNCF Réseau (alors appelé RFF) pour la ligne Polt. Beaucoup moins que le 1,2 milliard engagé pour 2016-2026.
L’importance de ce chantier est très bien vue par la Région : « Oui, nous sommes satisfaits, déclare Philippe Fournié. Mais le programme de 1,2 milliard n’est pas suffisamment financé. Il y a 300 millions d’euros qui ne sont pas financés, notamment pour l’augmentation de la puissance électrique au nord de Limoges, pour faire accélérer le train. »
Depuis le début de l’année 2018, SNCF a, déjà, effectué d’importants travaux. Vingt-sept traversées sous voies ont été créées. 7.315 mètres d’artères de télécommunication et de signalisation ont été réalisés.
Une fois les travaux terminés, en 2026, les trains disposeront de voies beaucoup plus confortables. Mieux, les voyageurs gagneront du temps. Des limitations de vitesse « patrimoine » sont mises en place actuellement en raison de l’état de la voie. En 2018, « ces limitations entre Paris et Orléans ajoutent environ 2 minutes 30 secondes de temps de parcours selon le sens de circulation », indique SNCF Réseau. À l’issue des travaux de 2019, la limitation en place à Toury (100 km/h au lieu de 200 km/h) sera levée. Juste à temps pour le nouveau matériel roulant.
Ferroviaire
Ligne Angoulême-Limoges : les élus invités à trouver des solutions financières pour régler la note des travaux à la SNCF
Qu'adviendra-t-il de la ligne SNCF Angoulême-Limoges, aujourd'hui en partie fermée en raison de son état de dangerosité ? L'Etat invite les élus locaux à trouver des solutions financières et notamment à réfléchir aux opérations qui pourraient être revues dans les différents contrats de plan Etat-Région.
150 millions d'euros : voilà la facture estimée par SNCF Réseau pour revitaliser la ligne SNCF Angoulême-Limoges, aujourd'hui partiellement interdite à la circulation en raison de l'état de dangerosité potentiel de ses voies.
Ce lundi 12 novembre, le préfet de Région, Didier Lallement, avait invité les élus de la Haute-Vienne et de la Charente afin de voir les positions de chacun quant à l'avenir de cet axe et comment trouver les fonds pour engager d'éventuels travaux.
Car aujourd'hui, il ne reste que 9,8 millions d'euros de fonds non consommés dans le Contrat de plan Etat-Région Poitou-Charentes. Six millions sont nécessaires pour faire recirculer les trains dans l'immédiat, sans garanti pour autant que les travaux engagés assurent la viabilité de la ligne dans la durée. En clair, ces 6 millions d'euros potentiellement à fonds perdus, l'Etat et la Région en sont pas forcément enclins à les dépenser...
« Il faut sauver cette ligne »
Au sortir de la réunion, le maire de Rochechouart, Jean-Marie Rougier se félicitait d'une belle unanimité. « les élus sont unanimes de Limoges à Angoulême. Il faut sauver cette ligne. Nous savons ce que nous voulons, malgré la question que nous a posée Sophie Beaudoin-Hubière (députée LREM de Haute-Vienne, n.d.l.r) ! Que l'on répare ce qui peut l'être et qu'on se lance dans la programmation des travaux plus vastes. »
« On ne peut pas demander aux élus de choisir parmi les opérations à supprimer »
Une question qui a également agacé Joël Ratier, président de la communauté de communes Porte océane du Limousin, « tout le monde est d'accord pour dire que cette ligne est stratégique. Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités. On ne peut pas réfléchir qu'avec l'enveloppe existante. On doit aller plus loin ! Mais on ne peut pas demander aux territoires de choisir les opérations à supprimer pour financer ceux de la revitalisation de la ligne. »
Dans un message posté sur le réseau social Twitter, la députée a indiqué que :
Cet AM à #Angoulême, réunion de concertation sur la ligne reliant la cité charentaise à #Limoges
La liaison entre ces 2 villes est un enjeux d'importance pour lequel nous devons poser une vision pragmatique et efficiente, et trouver des réponses rapides et réalistes
Le préfet de Région n'a toutefois pas manqué de rappeler qu'une sénatrice de Charente avait proposé de reporter l'électrification de la ligne Angoulême-Royan, dont le coût est estimé à 120 millions d'euros afin de financer le chantier amont. « Si on ne trouve pas de solution, la ligne ne repartira pas. La balle est dans notre camp entre acteurs locaux. » En clair, l'Etat ne viendra pas au chevet de la ligne.
Prochain rendez-vous fin janvier. Avec un élément supplémentaire : un devis contradictoire demandé par la Région qui ne fait plus confiance à SNCF Réseau sur le coût des travaux...
Rémi a écrit :.
Mais pendant ce temps, le sujet, c'est le prix des carburants (on est juste revenu au niveau de 2012 mais on a la mémoire courte...) alors qu'en réalité, le sujet, c'est ce qu'on fait de ces recettes.
Rémi
des néo-poujadismes et de populismes de tous bords !
BBArchi a écrit :
Je veux remplacer ma caisse qui me permet de fonctionner hors agglomération par autre chose, pour le boulot en particulier, je fais comment si en plus on sabre dans les outils de transport collectif déjà indigents ? Et comme plein de gens, professionnels compris, je n'ai pas les moyens de remplacer ma caisse tous les 2 ans : si je continue sur le même modèle (contraint et forcé, mes clients ne sont pas la porte à coté de l'agence), je me la paye comment ?
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BBArchi a écrit :Question biaisée et qui ne pose pas le fond du problème...
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Transports
Plus d’un milliard d’euros de travaux pour la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse
Moderniser la ligne ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt) avec plus d'un milliard d'euros de travaux : voilà ce que contient le projet de loi d'orientation des mobilités, présenté lundi 26 novembre par la ministre des transports. L'association Urgence Polt salue cette décision même si elle émet des réserves.
« L‘axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt) fera l’objet d’un grand programme de modernisation » : le projet de loi d’orientation des mobilités, présenté lundi par la ministre des transports Élisabeth Borne, met en valeur l’axe ferroviaire qui passe par Vierzon.
Il s’agit de mener « plus d’un milliard d’euros de travaux » pour « redonner à cette ligne la performance et l’activité qu’elle avait perdues ». Le temps de trajet Paris-Limoges doit être ramené à 2 h 50 (au lieu de 3 h 20 actuellement). Le projet de loi annonce aussi l’acquisition de 16 nouvelles rames, qui seront commandées « dans ce quinquennat ».
Attractivité du territoire et urgence écologique
Jean-Claude Sandrier, président de l’association Urgence Polt, salue cette annonce : « l’État a dit que c’est une ligne structurante pour la France et on doit en faire une ligne prioritaire. » Cependant, il émet des réserves. « Nous demandons que le choix de nouveaux trains soit fait en 2019. »
Surtout, il souhaite que les nouveaux trains puissent rouler à 220 km/h pour que le trajet Paris-Limoges puisse être réduit à 2 h 30. Des investissements supplémentaires de 200 à 300 millions d’euros sont nécessaires, selon lui.
Enfin, Jean-Claude Sandrier estime la mention « plus d’un milliard d’euros de travaux » imprécise. Dans un courrier à Urgence Polt, la ministre promettait 1,6 milliard.
La prochaine étape pour l’association Urgence Polt sera d’être reçue par la ministre. Outre l’argument de l’attractivité du territoire, l’association met en avant l’urgence environnementale.
Patrimoine
Limoges-Bénédictins a besoin de vos votes pour le concours de la plus belle gare de France
Gares et connexions, la filiale du réseau SNCF, relance son opération Battle & Gares pour élire la plus belle gare de France 2018.
Depuis jeudi et jusqu'à lundi midi, on peut voter sur la page Facebook Gares & Connexions (https://www.facebook.com/Gares.Connexions/) pour la gare des Bénédictins.
La gare de Limoges représente la Nouvelle-Aquitaine lors de ces huitièmes de finale. Elle est opposée à la gare de Montbéliard-Belfort TGV, pour la région Bourgogne-Franche-Comté. Si la gare des Bénédictins passe les 8e, elle sera opposée en quart au vainqueur du duel gare de Rouen rive droite -(Normandie) / gare de La Baule (Pays de la Loire).
Les gares sélectionnées ont été élues par les internautes au cours d'un championnat régional. La répartition des gares dans le championnat a été effectuée par tirage au sort.
L'an dernier, c'est la gare de Metz avait été sacrée plus belle gare de France 2017, après avoir affronté notamment les gares de Limoges, de Strasbourg et de Tours. Plus de 31.000 personnes avaient voté pour la gare de Lorraine.
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