Comptablement, ils ont une valeur résiduelle égale à zéro
Re: Mobilisons-nous pour l'avenir du trolleybus en France, et à LyonBBArchi a écrit :La durée de vie 'administrative et comptable' d'un trolleybus est supérieure à celle d'un thermique, si j'ai bonne mémoire, et leur durée d'amortissement est supérieure, sans être celle d'un tram ; ils seraient déjà arrivés aux marges, alors qu'ils font l'objet d'une révision à mi-vie ?
Sans vouloir offenser personne, on est sûr de ces données ?
et 
mes préférées. 
Pour ce qui est des véhicules sur la C11, il y en a juste que pour les lignes C4, C14 et C18, les autres ETB12 sont réformés. Donc elle sera en thermique jusqu'à qu'elle reçoive des HESS.
et mes préférées. fraberth a écrit :Je profite de la question pour parler des trolley du s6 qui ont le même âge, il y a eu des nouvelles concernant la rénovation ?
va3b2 a écrit :Saint-Etienne :18 trolleybus articulés vont être commandé d'ici 2026.
(voir les boucles de retournement aux terminus, avec les lignes aériennes rigides, qui permettent d'assurer une rotation sans a-coups sur les perches et la platine support) 
Environnement
Mais que fait donc ce nouveau bus blanc sur la ligne 11 du réseau de transports en commun de Limoges Métropole ?
Après avoir testé un véhicule 100% électrique Ebusco en février dernier, la STCLM essaye un véhicule similaire de chez Heuliez. D’autres tests pourraient suivre.
Depuis le 8 juin, les utilisateurs de la ligne de bus n°11 peuvent être invités à monter dans un bus 100% électrique qui n’était pas présent sur le parcours jusque-là. Sa phase de test va durer un mois.
Il est blanc, 100% électrique, certains de ses sièges s’illuminent de bleu et ses prises USB sont à disposition des téléphones en manque de batterie. Un nouveau bus parcourt actuellement la ligne 11 de la STCLM, qui relie Limoges à Couzeix. Il s’agit d’un test, comme en février dernier, mais sur un modèle de véhicule différent.
Plus lumineux – les parties basses sont vitrées – et équipés de veilleuses signalant les places des personnes à mobilité réduite, le fameux « Heuliez » semble séduire, en tout cas pour ces raisons, certains passagers.
Côté conduite, « c’est très souple », glissent deux chauffeurs. Et la batterie tient le rythme.
https://players.brightcove.net/1330301255001/SJYHCUbL_default/index.html?videoId=6260368720001
Le prix de deux bus thermiques
Ce test accompagne la modernisation du réseau en cours (fin en 2023) et le remplacement progressif des bus thermiques qu’il prévoit. « On teste ce bus sur la ligne 11 puisque c’est la première qui est terminée », glisse Jean-Marie Lagedamon, président de la STCLM.
Côté finances, c’est un peu l’expérience. « Un bus de ce type coûte le prix de deux bus thermiques, dont la durée de vie est longue... La batterie électrique, en revanche, tient environ 7 ans ». Et coûte « dans les 100.000 euros ». « Mais ça peut se régénérer », nuance le président, avant d’avancer que « le prix des batteries va baisser ».
Le coût de fonctionnement de l’électrique, annoncé plus faible, se vérifiera à l’usage.
Un réseau à 80% de zéro émission
Même s’il n’est pas irréprochable au niveau environnemental, « le bus électrique l’est en terme d’émissions. Quand le nouveau réseau sera en place, avec les nouveaux véhicules qui côtoieront les trolleys actuels, nous atteindront 80% de zéro émission. C’est énorme », estime l’élu.
Et selon lui, bien mieux que les autres villes équivalentes. Il faut dire que Limoges a un peu d'avance : son premier trolley date de 1943.
le SYTRAL lance un nouvel appel d'offres, en 2 lots distincts, pour la fourniture de nouveaux trolleybus standards et articulés, sur une durée de 8 ans, avec un volume prévisionnel de 53 véhicules de 12 mètres et 102 véhicules de 18 mètres
ARTICLE 1
LE PROJET
Le projet consiste à créer la nouvelle ligne de BHNS Part Dieu <> Sept Chemins, visant à relier le quartier de la Part Dieu, à Lyon, au quartier des Sept Chemins, sur Vaulx en Velin et Bron, en empruntant la route de Genas sur les communes de Lyon 3, Villeurbanne, Bron et Vaulx en Velin.
Cette nouvelle desserte sera assurée par des trolleybus IMC. Le choix entre du matériel articulé ou bi- articulé sera fait au regard des études d’exploitation. L’infrastructure devra permettre d’accueillir des trolleybus bi-articulés quel que soit le matériel choisi pour la mise en service.
Les enjeux du projet sont les suivants :
• participer au renouvellement des secteurs desservis, à leur développement à moyen et long termes, améliorer le cadre de vie des habitants, et embellir la ville,
• relier à la Part Dieu les quartiers en mutation limitrophes à la route de Genas par une ligne structurante,
• effacer l’effet frontière de l’aménagement actuel de la route de Genas, très circulée par les véhicules particuliers, et encourager les liens intercommunaux,
• agir sur l’environnement en réduisant la pollution atmosphérique : fonctionnant à l’électricité, les émissions de gaz polluants générées par le trolleybus sont réduites, et en contribuant à la réduction du bruit lié à la circulation automobile, le trolleybus adoucit l’environnement sonore urbain,
• augmenter la résilience au changement climatique par la végétalisation en aménageant des îlots de fraîcheur,
• concourir à la limitation de l’imperméabilisation des sols dans toutes les emprises du projet,
• améliorer la fréquentation du réseau de transports collectifs, pour encourager le report modal et ainsi attirer de nouveaux usagers en leur offrant une offre de transport qualitative, fiable, performante, compétitive sur le plan économique et respectueuse de l’environnement,
• concourir à la mise en œuvre du réseau express vélo là où celui-ci se superpose au fuseau du BHNS ou est situé à proximité immédiate de celui-ci.
Le tracé [.......] correspond au projet soumis à la concertation (du 11 octobre au 19 novembre 2021) dont le bilan est attendu en décembre 2021.
Sont ouverts à la concertation le choix entre les variantes Pompidou et Félix Faure, ainsi que le positionnement des stations, notamment dans la zone comprise entre le boulevard périphérique et la rue Luxembourg dans laquelle une ou deux stations pourront être prévues.
Le tronçon commun au BHNS et à la future ligne T6N sera réalisé dans le cadre du projet T6N. Il est donc exclu de la présente consultation, à l’exception des lignes aériennes de contact, des raccordements au BHNS aux deux extrémités et de la vérification de la compatibilité de l’infrastructure avec le matériel roulant du BHNS.
Le tronçon commun au BHNS et à la future ligne T6N sera réalisé dans le cadre du projet T6N
Le tronçon commun au BHNS et à la future ligne T6N sera réalisé dans le cadre du projet T6N
BBArchi a écrit :Ah ? La juxtaposition en question se limite à quelques centaines de mètres, peut-être même dizaines, non ?
Alain a écrit :Certains parmi vous savent que je travaille à la bibliothèque municipale de Lyon. Nous avons un magazine ligne, L'influx. J'y ai publié il a quelques jours un article intitulé "Lyon, capitale du trolleybus" https://www.linflux.com/lyon-et-region/lyon/lyon-capitale-du-trolleybus/. Je remercie à cette occasion Adritcl de m'avoir permis d'utiliser deux très belles photos pour illustrer l'article.
Transports
Limoges Métropole reçoit 16,4 millions d'euros pour son projet de bus à haut niveau de service
La communauté urbaine de Limoges Métropole va pouvoir accélérer la modernisation de son réseau de transports en commun et son futur bus à haut niveau de service (BHNS) avec la subvention de 16,4 millions d'euros accordée par l'État sur l'appel à projets « Transports collectifs en site propre et Pôles d’échanges multimodaux ».
L’État subventionnera à hauteur de 16,4 millions d'euros sur les deux projets retenus : le bus à haut niveau de service (BHNS) et le pôle d’échanges multimodaux (PEM) sur Montjovis-Beaublanc.
« Les montants alloués sont supérieurs à nos attentes. Cela est très positif et de bon augure pour le territoire. Nous allons pouvoir mener sereinement la modernisation du réseau », réagit le président de Limoges Métropole Guillaume Guérin.
« Nous récupérons vingt ans de retard »
L'élu remercie les services qui ont œuvré en interne sur le dossier BHNS pendant sept ans, le Premier ministre, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué en charge des Transports. « Nous récupérons vingt ans de retard. Cela faisait longtemps que Limoges n’avait pas modifié son plan de modification urbaine pour répondre aux besoins et attentes d’aujourd’hui. »
C’est-à-dire tendre vers des modes de transport décarbonés dans une lutte contre le gaz à effet de serre, conformément aux directives du ministère de la Transition écologique.
Le projet BHNS s'articule autour de deux lignes « structurantes »
Très concrètement, le futur BHNS concernera deux lignes : la ligne A (Beaubreuil-CHU) et la ligne B (Val de l’Aurence-Panazol). Le futur pôle d’échanges multimodal (PEM) sera installé sur Montjovis-Beaublanc.
La ligne A (Beaubreuil-CHU) est traitée en priorité. Cette ligne, longue de quatorze kilomètres, est celle qui transporte le plus de passagers (23.000 par jour). Les lignes A et B ont également été choisies pour leur réseau en proximité avec les quartiers prioritaires de la ville, qui font l'objet d'un plan de rénovation urbaine.
Le défi est d’obtenir des zones à faible émission de CO2 dans l’objectif d’atteindre 80 % de voyages zéro émission à l’horizon 2030. Pour réussir, quel type d’énergie privilégier ? Quel type de BHNS en site propre choisir ? Car ce ne sera pas non plus « la fin des trolleys ».
Actuellement trois scénarios sont dans les cartons avec, comme fil conducteur, la modernisation des lignes A et B. Ils seront présentés en fin d'année. « Quelle sera la part du thermique ? De l’hydrogène ? Faudra-t-il changer la totalité des machines ou non ? Il s’agit de choix politiques dont le pouvoir décisionnel revient aux maires », détaille Guillaume Guérin.
D'ici la fin de l'année, les trois scénarios seront présentés et votés à la conférence des maires. Le projet de territoire sera présenté au prochain conseil communautaire.
Quel impact sur notre quotidien ?
Difficile pour l’heure de se projeter sur l’impact que pourront avoir ces nouveaux projets dans nos habitudes quotidiennes en termes de mobilité.
L’ambition multimodale a l’objectif de désengorger certaines zones du centre-ville de Limoges, comme la place Winston-Churchill, en allégeant la circulation des transports en commun existants pour une « reconquête de l’espace public » au profit des piétons et vélos. Les nouveaux bus « propres » nous promettent un gain de temps de trajet pour nous encourager progressivement à laisser notre voiture au garage ou à l'entrée de la ville.
L'aménagement du réseau des transports devrait nécessiter deux ans de travaux dans un premier temps. « Nous choisirons la méthode la plus simple et la plus efficace. Le chantier devrait débuter en 2024 pour une livraison en 2026 sur la ligne A. La ligne B ne devrait pas être impactée par ces travaux », précise le maire de Limoges Émile Roger Lombertie. La mise en service de la ligne B est prévue en 2030.
En chiffres
Sur 187 dossiers déposés au niveau national, les deux projets de Limoges Métropole ont été retenus.
L'État subventionne à hauteur de 16,4 millions d'euros, dont :
- 490.000 € pour le projet de pôle d’échanges multimodaux (PEM) Montjovis-Beaublanc ;
- 12,08 millions d'euros pour la ligne A du BHNS entre Beaubreuil et le CHU ;
- 3,8 millions d'euros pour la ligne B du BHNS entre le Val de l'Aurence et Panazol.
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