Merci Alain d'en parler !
J'ai vu ça tout à l'heure ; passé la première seconde plutôt positive, j'ai ensuite eu du mal en percevoir la pertinence, à la réflexion ...
Je ne sais pas si les promoteurs pratiquent le samedi matin sur T6 ou T4, dans le secteur du marché des Etats Unis...

Avec les caddies du marché, ça va être l'empoignade !
Mais ce n'est pas l'essentiel.
En principe, et sans enfermer quiconque dans des présupposés, quand on est en mesure d'assurer ses déplacements à vélo, c'est que physiquement, on présente un minimum d'aptitude pour cela...
Or là, est-ce qu'il n'y aurait pas conflit d'usage, vu la longueur des lignes toute relative par rapport à un trajet potentiellement réalisable en intégralité à vélo dans la zone d'influence du tram ? Il ne s'agit pas de grimper une des deux côtes de Lyon, mais de se déplacer sur un trajet "à plat", en principe intégralement parcourable sur la piste cyclable associée à la ligne de tram.
Quel gain significatif est -il permis d'envisager, en regard des contraintes diverses, dont une qui me chiffonne un tantinet : quid des gnons, pains, chocs et rayures diverses sur les éléments d'équipement à portée directe des pièces du vélo ? Qui paye la casse et l'usure accélérée ?
Et plus directement source de conflit : les autres voyageurs quand ils doivent se rapprocher des portes pour descendre à la prochaine ? Ils sont équipés d'amortisseurs en caoutchouc et de genouillères, à titre de précaution ?
On va dire que pour le voyageur, c'est moins grave. Ca cicatrise.
Une deuxième problématique, celle de la gratuité de ce 'service', un peu comme pour la problématique des poussettes (mais relativement moins défendable que pour les poussettes) : la place "consommée" étant largement équivalente à deux personnes, et s'agissant d'une économie de fatigue substancielle, j'imaginerais tout à fait que l'accès aux vélos fasse certes l'objet d'une tolérance à des heures prévues à l'avance, mais en compensation, fasse l'objet d'une tarification complémentaire : un ticket me paraît assez équilibré ; qu'on soit abonné ou pas, chaque vélo paye forfaitairement pour une place, et une solution abonnement est tout autant envisageable. Faudra juste mettre la photo du vélo histoire de respecter la même logique que pour les abonnements non cessibles
Et puis, est ce que les vélos électriques sont admissibles à l'expérimentation ?

Et les remorques avec les gamins dedans ? Et les vélos cargo ? Et les vélos avec stabilisateurs ?
Une amélioration possible : comme on a une surveillance par caméras, on peut voir le niveau de remplissage des rames. On pourrait imaginer de rajouter un feu tricolore dans chaque cabine, visible depuis l'extérieur allumé selon un taux de remplissage ? Si l'affluence le permet, le feu est au vert, accès vélos autorisé. Si le feu est rouge, niet. Il restera toujours aux cyclistes très désappointés la possibilité de rouler en autonomie, à priori...

Et cela permettrait d'ajuster la plage du service de façon moins psychorigide et adaptée à la demande ?