Heh ?
Quand ce n'est pas blanc, ce n'est pas nécessairement noir. Y'a d'autres nuances entre, aussi. Ce n'est pas du BBArchi, mais de quel qu'un d'assez connu...
Entre la crispation pour des retards "légers" et la grosse cata pour des retards de plusieurs mois ou des conformités non atteintes et des mesures correctives inopérantes, avec même parfois des défaillances d'entreprises à la clef, il faut savoir aussi faire preuve de nuance.
Ce n'est pas BBArchi qui le dit, c'est une simple attitude de bon sens, visant à régler simplement et rapidement les problèmes au lieu de se complaire dans la logique de persiflage et de critique épidermique qui mène tous les intervenants dans le mur en cas de problème.
A titre perso, il ne me viendrait pas à l'idée de m'affranchir des règles fixées dans l'exécution d'un marché, sinon, plus simple, je ne postule pas et je ne remets pas d'offre ; c'est cartésien et limpide. En revanche, je pense avoir expérimenté assez largement ces difficultés des marchés publics, en jouant souvent malgré moi le rôle du médiateur, d'interlocuteur intermédiaire, pour ramener les situations critiques à des proportions sérieuses mais paisibles. Et ça me donne une certaine légitimité pour énoncer des concepts humanistes et pas comptables au premier degré, et moduler la critique.
Je constate de plus en plus, que dans la plupart des cas, les difficultés mineures au départ découlent de rédactions d'appels d'offres parfois approximatives, bourrées d'exigences souvent intenables, quelquefois contradictoires, et au final provoquent plus de problèmes que ce que les clauses sont sensées éviter ; et depuis une vingtaine d'années, la course à la surenchère rédactionnelle pour sécuriser les appels d'offres est parfaitement documentable par la simple consultation des dossiers d'appels d'offres y compris anciens... Et comme chacun y apporte sa lecture, les cripations deviennent épidémiques.
Ce qu'on constate, c'est que cette complexification semble désormais incapable d'empêcher une gestion saine et rapide des situations à risque et les problèmes, et crée de surcroît les conditions idoines à l'imbroglio et aux incompréhensions coûteuses, aux termes de délais judiciaires invraisemblables.
Et là, ça ne va pas.
Comme je pense que les Hess ne rentrent pas dans cette logique de crispation, relax, ça va bien se passer...
