Pour en revenir à un réseau de nuit...
Signalons tout de même que dans certaines villes comme New-York, ou (à taille comparable à Lyon) Stockholm le réseau fonctionne 24h/24... Pourquoi pas chez nous?
Le problème c'est que le transport urbain en France est structurellement déficitaire, pour 1€ dépensé par le voyageur la collectivité en paie 3... Faire rouler tout ce beau monde de nuit ne ferait qu'accroitre encore le déficit
Néanmoins l'avenir passe peut-être par la création de lignes de type "pleine lune" en poussant le concept encore un peu plus loin. Il s'agirait de tendre au maximum vers une minimisation des dépenses et la maximisation des recettes afin de se rapprocher de l'équilibre financier. Un tel équilibre est possible sur des dessertes où la fréquentation restera toujours faible, à condition d'opter pour certaines caractéristiques.
- tarification spéciale (si l'usager doit payer 2,50 ou 3€ une fois par semaine pour le transport de nuit cela ne représente sûrement pas un budget colossal)
- montée à l'avant et contrôle systématique des titres de transport (but: zéro fraude)
- rationalisation du matériel: on choisira évidemment le moins coûteux à exploiter (à ce titre les trolleybus occasionnent des dépenses énergétiques infimes par rapport au thermique)
- réseau "stratégique" composé de lignes radiales reliant centre-ville et périphérie dans les deux sens,
- période de 1 heure en semaine et 1/2 le week-end. Une fréquence suffisante pour assurer un service nocturne décent.
A la clé, peut-être le développement de la vie nocturne à Lyon, qui n'ira pas sans retombées économiques et sécurisation des rues après minuit sans pour autant s'apparenter à un gouffre financier. Notez qu'à Dublin un service nocturne Nightlink fonctionne en suivant à peu près ces grands principes, avec le plus grand succès.
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Tramway, vélo, train: les modes de transport du XIXè siècle seront aussi ceux du IIIè millénaire.