alexandre a écrit :j'aime pas ces portillons parce'que ses ses déjà valider sa s'ouvre pas :banane:
Dans le métro, la fraude ne s’arrête pas aux portillons
Devant les bornes d’accès, on assiste à un curieux manège. Entre rapidité, ruse et contorsions, certains usagers rivalisent d’ingéniosité pour réussir à prendre le métro sans titre de transport. Reportage
Station Guillotière. Les portes des bornes automatiques s’ouvrent et se referment sur la multitude d’usagers. En trente minutes, 60 personnes ont franchi les portillons. 15 n’ont pas validé de titre de transport. Parmi eux, il y a Lamia, 21 ans, Antonin, Sami et Balaki, trois cousins âgés de 10 à 16 ans et Xavier, un père de famille de 46 ans. Tous fraudent, mais chacun à sa technique.
Lamia revient des courses avec sa mère. Les portes, elle les passe en famille. « Ma maman ne fraude jamais, elle a trop peur des contrôles, explique Lamia. Moi je n’ai pas de carte ni de ticket alors je me colle à elle et on passe le portillon ensemble. Mais je le fais rarement, insiste-t-elle. Plus quand je suis pressée et que j’entends le métro arriver. »
Un ticket pour deux semble être le leitmotiv des fraudeurs.
Voire un ticket pour cinq. Xavier passe la borne. Suivent sa femme avec la poussette, et trois autres personnes. Xavier bloque les portes avec le pied, le suivant tire dessus avec les mains. Xavier n’est pas très fier de leur technique mais il hausse les épaules, sort et retourne les poches vides de son jogging : «On ne peut pas faire autrement !» Antonin, Sami et Balaki sont des habitués de la fraude. Ni vu ni connu, ils regardent à droite et à gauche. « Viens c’est ouvert !» Balaki interpelle ses cousins, ouvre la porte vitrée réservée aux pompiers et tout ce petit monde est rapidement de l’autre coté. Sans avoir payé. « Y a plein de portes comme ça », dévoile Antonin, tout sourire, « c’est toujours ouvert et c’est très pratique. » Les 150 euros d’amende pour avoir emprunté ce passage ne semblent pas effrayer les trois jeunes garçons.
Sur les 60 usagers, 45 ont validé carte ou ticket. Tous les moyens sont bons pour être en règle, mais rapidement, pour ne pas laisser passer le métro. L’abonnement est dans la poche du jean ? On s’assoit sur la machine. L’abonnement est dans la poche de la chemisette ? On colle son torse contre la borne. Le ticket est dans le sac ? On se contorsionne pour le sortir. « Il faut attraper le coup de main » sourit Daphné, 41 ans, « mais ça devient vite un réflexe. » Si certains valident par automatisme, d’autres le font par peur des contrôles. « Je ne sais pas comment expliquer mais passer les portillons sans ticket ça m’effraye » confie Sophie, 26 ans. L’autre jour je n’avais plus de sous, j’ai préféré attendre qu’on me prête un ticket, plutôt que de frauder. Les agents TCL confirment cette tendance. « Les fraudeurs sont beaucoup moins nombreux depuis la mise en service des bornes », assure un agent au métro Vieux-Lyon. « Mais il y en aura toujours », regrette-t-il en désignant les traces de pas laissés par des usagers ayant escaladé les portillons, « quand le chat n’est pas là, les souris dansent. »
Laura Taillandier
Billy a écrit :Pour cette technique il va falloir la revoir
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