Salut
BBArchi a écrit :
Question : c'est peut-être plus économique à l'achat / investissement initial, mais quid de la durabilité de ce truc ?
Sachant que la durée normale de vie d'un béton sans dégradation est de 30 ans sans trop de casse, avec un toit sur la tête en principe (c'est à dire protégé), quelle est l'incidence des différents agents traitants et en particulier les sels de fonte utilisés à chaque campagne préventive de déneigement ? Parce que, je le rappelle, on ne sait toujours pas réaliser l'étanchéité parfaite entre du béton et de l'acier (coefficients de dilatations différentielles induisant un décollement entre les 2 matériaux...) donc les agents aggressifs s'infiltrent...
Attention : je ne dis pas qu'il s'agit d'une mauvaise technique. Il y a juste quelques points qui seront problématiques plus tard.
Dernier point : dans cette technologie, comment sera réalisé le renouvellement des rails ? Par rapport à un renouvellement classique du système avec traverses, il faudra prévoir la démolition complète du dallage béton et du système de fixation / coulage des rails pour recommencer ? Dans ce cas, je ne vois pas vraiment ou se situe l'économie.
Le problème du renouvellement des rails n'est pas simple non plus avec le mode de pose des voies sur T1 et T2 :
- D'abord une couche de béton de propreté et de base,
- puis les traverses (avec les rails dessus) sont positionnées au millimètre ET NOYES dans
une 2ème couche de béton qui arrive juste au niveau des attaches, en bas de rails
- puis les rails sont encadrés de silent-blocs en caoutchouc ou matériau assimilable et 3ème couche de béton
qui monte au ras du haut des rails
Il faudra au minimum casser cette 3ème couche pour changer le moindre rail.
En fait, les voies françaises de tramways doivent êtreles plus lourdement construites au monde et les plus figées.
C'est un choix. Est ce le bon ?
A+
nanar
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