Message non lupar BBArchi » 14 juin 2008, 16:43
Oui, mais tu fais un constat de l'existant (fonctionnement, habitudes, desserte, offre, etc...). Il faut passer à la phase suivante du développement de ce secteur de l'agglo.
Plaçons nous dans une vision plus prospective : nouvelle offre / nouvel équipement <> situation existante. En gros l'histoire de la poule et de l'oeuf : qui a commencé ?
On a déjà vérifié par le passé qu'une modification ou même création d'une nouvelle infra provoque automatiquement une refonte des habitudes locales, et dans systématiquement tous les cas, un usage correspondant non seulement à celui imaginé, mais souvent aussi un autre usage ; et il est assez amusant de constater un "étonnement" de la part des promoteurs du projet...
Je répète : dans ce secteur, il y a certes Gerland et son tissu économique, mais de l'autre coté des voies (qui ont constitué depuis le début une barrière physique franchissable en seulement 3 points : pont de Croix Barret / Challemel-Lacour / pont de Surville, ce dernier très confidentiel !) il y a toujours un quartier d'une surface comparable au potentiel résidentiel et économique toujours sous utilisé...
Pour améliorer l'existant, soit on renforce la capacité d'un seul point d'échange, soit on organise la dilution de ces échanges sur plusieurs points. Exemple à Lyon : soit on considère que seule la gare de la Part-Dieu "mérite" de concentrer l'ensemble du trafic, et on organise un étalement ultra dense avec des trajets d'échanges longs et pénibles entre modes, soit on profite enfin des potentialités de l'agglo en multipliant les points de contact entre SNCF et TC, histoire d'aérer ...
Personnellement, je pencherai pour la deuxième approche, qui me paraît moins anxiogène sur le long terme (pour l'utilisateur, pour le concepteur... et pour le gestionnaire !)