Rémi a écrit :- sur le métro, je pense malgré tout que le métro à Lyon Sud est une solution crédible, qui a ses défauts, tout comme la limitation à Oullins avec l'effet rupture de charge. La seule question qui vaille à mon sens est de savoir si celle d'Oullins n'entraîne pas une seconde rupture aux Hôpitaux pour la desserte de la zone de Saint Genis / Brignais. Je pense qu'un scénario avec la ligne B à HLS et des tramways venant de Limonest et de Brignais via Saint Genis se tient techniquement et économiquement autant que leur arrivée à Oullins via un ouvrage souterrain, et que la différence viendra des coûts d'exploitation (en ce sens, l'automatisation de la B est un facteur important).
[align=center]Anneau des Sciences, barreau A89-A6, contournement autoroutier: le préfet s'engage[/align]
Lors d'une conférence de presse ce mercredi, Jean-François Carenco a plaidé pour l'Anneau des Sciences, le barreau autoroutier entre l'A89 et l'A6 et un grand contournement autoroutier à l'Est de l'agglomération.
"Je n'y crois pas une seconde". Interrogé ce mercredi sur l'étude rendue par le cabinet TTK imaginant le déclassement de l'A7 sur les quais du Rhône sans attendre le bouclage du périphérique, le préfet n'a pas mâché ses mots. "Les camions, je ne pense pas qu'ils prennent le métro", a-t-il plaisanté, déplorant "l'état de thrombose" des quais du Rhône. Il a souligné les "investissements très importants de la Région dans les TER". "On fait beaucoup de transports en commun dans cette agglomération", a-t-il ajouté. Jean-François Carenco est donc favorable à l'Anneau des Sciences et à un grand contournement autoroutier à l'Est, le long de l'aéroport Saint-Exupéry, en prolongeant l'A432 au sud en direction de l'A7. "60% du contournement est déjà fait", plaide-t-il. Ce projet devra être avalisé par la commission Duron qui va hiérarchiser les grands projets d'infrastructure et remettra son rapport en juin.
Le préfet est revenu sur l'A89 : il avait annoncé, quelques jours après l'inauguration de la nouvelle portion Balbigny-La Tour de Salvagny, vouloir relancer la création d'un barreau entre l'A89 et l'A6. "La procédure est enclenchée et elle ne s'arrêtera pas", a-t-il martelé ce mercredi. La date de réalisation est fixée à fin 2017. Le préfet a cependant promis que ce nouveau barreau autoroutier serait déclassé "en voie urbaine" dès lors qu'une infrastructure routière reliant l'A89 et l'A46, à proximité de Villefranche, serait réalisée.
Rémi a écrit :J'ai l'impression qu'on joue à l'oeuf et la poule. Dans quel ordre on doit faire les choses ?
Le report modal est structurellement limité par la capacité résiduelle faible du réseau de transport en commun. Donc il faut commencer par augmenter la capacité et la performance du réseau de transport en commun pour rendre crédible le report modal.
Ensuite, on peut mener une politique d'aménagement plus coercitive sur le corridor autoroutier. Cela veut dire qu'il faut avoir une analyse très fine des maillons d'offre de transport qui permettront de dégraisser le trafic routier.
Je suis aussi très sceptique sur la boucle Cordeliers - Hôtel de ville par rapport au métro en dessous (structure du cadre).
[align=center]A Lyon, l’heure de vérité approche pour "l’Anneau des Sciences"[/align]
Le prolongement de trois mois du débat public concernant le projet de réalisation du périphérique ouest de l’agglomération lyonnaise, dénommé "Anneau des Sciences", n’a pas amené d’avancées significatives.
Ouvert le 10 novembre 2012, le débat public concernant le contournement de l’agglomération lyonnaise devait s’achever le 2 février dernier. Il a bénéficié d’un prolongement de trois mois, sans que l’on puisse clairement annoncer ce que ce délai supplémentaire a provoqué à son insu. Si la Commission nationale du débat public (CNDP) se félicite d’avoir enregistré 4000 avis, on peut même relativiser cette consultation et s’interroger sur le niveau de cette fréquentation, par rapport à un projet qui concerne tout de même plus d’un million d’habitants.
Un intérêt incontestable
Conduit par une Commission Particulière du Débat Public (CPDP), comme c’est le cas lorsque les enjeux sont supérieurs à 300 millions d’euros, les conclusions qui viennent d’être rendues publiques, n’apportent pas de modifications significatives, dans un sens comme dans l’autre. Personne ne conteste que le réseau autoroutier, impacté par les décisions prises dans les années 1960-1970, en particulier de faire passer les axes A6 et A7 en plein centre de Lyon, soit à revoir. De même, réduire la circulation automobile, créer des liaisons efficaces… sont des principes admis par tous. Le projet porté par la Communauté urbaine et le département du Rhône, consiste en la réalisation d’une rocade courte (14,8 km, dont 80% enterrées) ou d’une rocade longue (16,3 km, dont 69% enterrées), pour un coût de 2,5 milliards d’euros. En outre, les mesures d’accompagnement pour les transports en commun sont estimées à 800 millions d’euros. C’est sur ce dernier point que les solutions semblent diverger.
Une approche multimodale
Parmi les opposants au projet routier, beaucoup considèrent que l’on pourrait reporter le trafic circulant sur l’A6/A7 (dont la part de trafic local représente environ 85%), en développant les transports en commun dans l’ouest lyonnais. Une position fermement contestée par le Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral) qui considère qu’il n’est pas envisageable de ne reporter sur les transports collectifs que 25 % du trafic, en raison de la faible densité de population sur cette zone. Le Sytral précise par ailleurs que plus on développe les transports collectifs dans les zones peu denses, plus ils sont déficitaires. En d’autres termes, le Sytral ne souhaite pas prendre seul, à son compte, les avantages que procureraient sur la santé, l’environnement… un développement massif des transports en commun. Les suites de ce débat public sont désormais à écrire. Si le maître d’ouvrage, constitué par la Communauté urbaine de Lyon et le conseil général du Rhône, décide de poursuivre ce projet, il conviendra, selon la CNDP, qu’il l’inscrive dans une approche véritablement multimodale. Un bilan d’étape sera effectué dans un délai de deux mois suivant la clôture du débat. Les collectivités territoriales auront ensuite trois mois pour arrêter, expliciter et rendre publique leurs décisions quant au principe et aux conditions de la poursuite de ce projet.
[align=center]Lyon confirme le projet de "l’Anneau des Sciences"[/align]
La commission mixte composée du conseil général du Rhône et de la Communauté urbaine du Grand Lyon s’est prononcée, hier après-midi, en faveur de la poursuite du projet de "l’Anneau des Sciences".
"Un seul vote négatif et une seule abstention, c’est un vote consensuel", a résumé Gérard Collomb, président de la Communauté urbaine du Grand Lyon, maître d’ouvrage avec le conseil général du Rhône de ce projet. Un vote qui intervient après les avis rendus par la Commission particulière du débat public (CPDP), qui avait demandé un prolongement du débat public jusqu’au 5 avril dernier. Le Projet d’"Anneau des Sciences" qui comprend la réalisation d’une infrastructure de près de 15 km, dont 80% enterrée, est toutefois soumis au respect des engagements de l’Etat, en ce qui concerne le contournement autoroutier de Lyon. Quelques divergences sont apparues sur les solutions à mettre en œuvre pour résoudre les dysfonctionnements du trafic actuels, et fournir les équipements nécessaires à l’augmentation de la population de 150000 habitants attendue. Certains souhaitent des solutions mettant en œuvre uniquement des transports collectifs, d’autres, dont le Grand Lyon et le Département du Rhône défendent une solution multimodale et globale combinant réalisation d’une infrastructure nouvelle et un programme de transports en commun ambitieux.
66% favorables à la solution multimodale
Selon l’analyse effectuée d’après les avis émis sur internet 66% sont favorables à la solution multimodale défendue par les deux collectivités locales, 21% se prononcent pour la création d’une nouvelle infrastructure sans proposer de solution particulière, et 13% sont en faveur d’une solution de transport en commun, sans infrastructure routière. Quoi qu’il en sera, Michel Mercier, vice-président du conseil général du Rhône, et Gérard Collomb ont bien précisé que ce projet ne verrait le jour que sous réserve de la décision de l’Etat. Il est notamment question de la réalisation du contournement autoroutier lyonnais et de la déqualification des autoroutes A6 et A7 sur le territoire urbain, qui crée "une situation insupportable dans le centre-ville". "Des discussions devraient aboutir à des prises de position gouvernementale d’ici la fin de l’année, pour une décision de fond prise l’année prochaine", estime Gérard Collomb. Dans ces conditions, après avoir défini les modalités de financement, de tarification… les travaux de "l’Anneau des Sciences" pourraient démarrer à l’horizon 2020.
[align=center]Collomb veut-il vraiment faire l'Anneau des Sciences ?[/align]
Le sénateur-maire d'Oullins réagit à la publication du rapport Duron sur les grandes infrastructures à réaliser avant 2050. Ce document reporte à l'après-2030 la réalisation d'un grand contournement autoroutier de Lyon, tout en émettant de sérieux doutes sur sa pertinence. "Non seulement la commission classe ce dossier non prioritaire mais affirme qu’un grand contournement routier n’apportera pas de réponse définitive aux problèmes de saturation", résume François-Noël Buffet (UMP).
L'élu s'interroge surtout sur les intentions du président de la communauté urbaine, Gérard Collomb, sur l'Anneau des Sciences, dont il a toujours conditionné la construction à l'engagement de l’État à faire un grand ring autoroutier. "La condition posée par Gérard Collomb est-elle un subterfuge pour repousser la réalisation du tronçon ouest du périphérique ?" se demande le maire d'Oullins. Qui poursuit : "Alors que le Grand Lyon s’apprête à voter 5 millions d’euros d’études supplémentaires concernant ce projet (portant à 18 millions d’euros le montant des études), les Grands-Lyonnais, qui sont aussi des contribuables, sont en droit de se poser ces questions."
phili_b a écrit :[...](puisque de toute façon le déclassement ne peut se faire sans voirie alternative)[...]
chris a écrit :...
Pourtant, je suis d'accord, c'est bien le déclassement de l'Autoroute qui r
...
.
Les transports en commun peuvent être une alternative acceptable pour les déplacements vers le centre de Lyon puisque l'on a une convergence des déplacements qui permet d'offrir une bonne fréquence de transport en commun sur ces axes.
Lorsque l'on est sur des déplacements de banlieue à banlieue, avec principalement de l'habitat pavillonnaire et des zones industrielles dispersées, il faut être réaliste : on ne pourra pas proposer du porte à porte en transport en commun toutes les 10 minutes en heure de pointe.
Si l'on veut que le trafic automobile vers Lyon diminue, il faut déclasser les autoroutes. Mais il faut aussi apporter une réponse routière aux déplacements périphériques qui souffrent aujourd'hui de l'encombrement des routes par toute une population qui pourrait se déplacer autrement.
ElBricou a écrit :Du grand journalisme, encore une fois :
Le viaduc de Millau
Dernière mise à jour il y a 2 jours par Corentin
Situé en région Midi-Pyrénées, ce pont est perché par endroits à 343 mètres de hauteur.
Oui, et ? En quoi ça le rend particulièrement dangereux ?
FORET a écrit :je ne suis pas autoroute du tout mais vivement qu il se fasse ce TOP et qu'on en parle plus et surtout qu'on ait enfin des quais rendus aux lyonnais avec la reduction je n'ose pas dire suppression du trafic de transit.Il faut etre realiste impossible de parvenir a ce resultat sans cet equipement qui aurait du etre construit depuis longtemps.....et pourquoi pas instaurer un peage sous Fourviere !!!!
FORET a écrit :je ne suis pas autoroute du tout mais vivement qu il se fasse ce TOP et qu'on en parle plus et surtout qu'on ait enfin des quais rendus aux lyonnais avec la reduction je n'ose pas dire suppression du trafic de transit.Il faut etre realiste impossible de parvenir a ce resultat sans cet equipement qui aurait du etre construit depuis longtemps.....et pourquoi pas instaurer un peage sous Fourviere !!!!
Lyon Cap' a écrit :"L'anneau des Sciences ne se fera pas", a concédé, mercredi, Gilles Buna, adjoint à l'urbanisme à Lyon. Mais pour lui, ce n'est pas une conséquence de l'accord entre le PS et Les Verts. "Nous n'en avons pas les moyens", explique-t-il.
En marge de la conférence de presse offrant l'image du rassemblement PS/EE-LV, Gilles Buna a voulu dédramatiser les conséquences de l'accord. Pour expliquer qu'aucun programme ne serait victime de l'union de deux partis parfois opposés dans leur vision pour Lyon, l'actuel adjoint écolo à l'urbanisme a pris le TOP en exemple. "L'Anneau des Sciences ne se fera pas. Nous n'en avons pas les moyens", précise-t-il.
Un projet à 3 milliards
La réalisation du TOP doit permettre de boucler le périphérique. Annoncé en 1991, les études ont commencé lors du dernier mandat. En 2001 déjà les écolos s'étaient déclarés contre le projet et l'avait gelé. "Pourquoi le TOP ne s'est pas fait ? C'est à cause de moi", nous clamait fièrement Etienne Tête, candidat EE-LV aux municipales, en 2010. Aujourd'hui, il prétend offrir une bonne excuse, avec l'accord d'entre-deux tous, à Gérard Collomb de ne pas réaliser un projet qu'il ne peut financer. La réalisation de cette infrastructure routière est estimée à plus de 3 milliards d'euros.
nanar a écrit :Gilles Buna (adjoint a l'urbanisme) a déclaré à Lyon Capitale "Le TOP ne se fera pas, nous n'avons pas l'argent pour ça"
http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... rre-le-TOP
nanar a écrit :Voir mon message du 27 mars
Ce n'est pas "ils", mais Gilles BUNA, c'est à dire un homme redevenu libre (parce qu'en retraite de la politique)
Il est urgent de ne rien extrapoler de cet article.
[align=center]Rigueur au Grand Lyon : l’Anneau des Sciences abandonné ?[/align]
L’agglomération lyonnaise va perdre 140 millions de dotations de l’État en 2017. Une baisse que la collectivité va compenser en diminuant l’investissement de 45%, ramené à 250 millions par an. Il faudra attendre l’automne pour connaître les projets repoussés ou abandonnés.
« De noirs nuages se présentent au-dessus de nous ». Richard Brumm, vice-président aux Finances, s’emploie depuis quelques semaines à alerter ses collègues et la presse du plan de rigueur à venir. A la Ville, ce sont les dépenses de fonctionnement qui vont être rognées – une diminution du nombre de places en crèche est par exemple à l’étude. A la communauté urbaine, le serrage de vis concerne les investissements, alors que 5,2 milliards ont été dépensés depuis 2001 - un record.
Investissements : retour au 1er mandat
En cause, la baisse des dotations de l’État, qui vont chuter jusqu'à atteindre - 140 millions d’euros en 2017. « Nous allons mener des politiques raisonnables et réalistes » : Gérard Collomb l’a annoncé hier, en quelques années, les dépenses d’équipement vont plonger de 661,7 millions (2013) à 250 millions (2017). Le président de l’agglomération fait observer que l’investissement retrouvera alors son étiage du premier mandat. Il a promis de s’élancer dans la chasse aux subventions européennes pour boucler ses futurs comptes. Il n’empêche, certains projets seront au mieux différés, au pire abandonnés. Ce n’est qu’à l’automne que la collectivité dévoilera ses arbitrages.
Anneau des Sciences : 150 millions par an
Quid de l’Anneau des Sciences, dont la seule infrastructure routière est estimée entre 2,2 et 2,5 milliards d’euros ? Selon le calendrier prévu, l’enquête publique démarrerait en 2016 et les premiers travaux en 2020. Lors du débat public, il avait été estimé que « le Conseil général du Rhône et le Grand Lyon devront chaque année financer entre 60 et 75 millions d’euros pendant 38 ans ». Soit, 120 à 150 millions d’euros par an par la Métropole, en incluant le réaménagement des quais du Rhône, des opérations d’accompagnement pour les communes de l’Ouest lyonnais et les nouvelles lignes de transport collectif investies par le Sytral.
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