Un bilan intermédiaire avant le bilan annuel... Apparemment, pas glop... Et on s'étonne que le producteur du concept s'étonne que 53% de la clientèle vient en fait du gros des troupes qui "consommaient" du tgv standard, et pas comme attendu, des clients "nouveaux" qui prenaient uniquement leur voiture "avant".
Mais ça, c'était avant. Etc.
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Premier bilan mitigé pour Ouigo, le TGV low cost de la SNCF
Par Lionel Steinmann | 21/12 | 10:54 | mis à jour à 11:01 | 2commentaires
EXCLUSIF -
Le taux d’occupation des rames serait de 60 %, un ratio relativement faible dans le modèle « low cost ».
Ouigo, le TGV à bas prix aux couleurs bleu et rose lancé par la SNCF en avril dernier, est un succès. C’est en tout cas ce qu’assure l’entreprise, qui communique quasi uniquement sur le nombre de billets vendus (le cap du million a été passé mi-septembre). La réalité est plus nuancée, si l’on en croit le premier bilan présenté au début du mois aux syndicats.
La direction peut certes se féliciter d’un très bon accueil de la part des clients. Ils seraient 90% à être satisfaits du personnel, et 91% recommanderaient Ouigo à leur entourage, selon une enquête post-voyage.
Mais d’après un syndicaliste, les chiffres communiqués indiqueraient également que 53% des voyageurs sont des utilisateurs du TGV classique. Or l’objectif de Ouigo est d’amener une clientèle nouvelle à préférer le train à la voiture. L’enquête semble plutôt pointer un risque de cannibalisation.
Sur le plan opérationnel, l’organisation connaîtrait régulièrement des loupés à l’embarquement. En effet, pour réduire les coûts, le modèle prévoit un contrôle des billets à quai, avant de monter dans le train. Mais l’exiguïté de certaines gares, et la difficulté à gérer des flux de centaines de clients, suscite régulièrement des tensions, pointe l’UNSA. Ces situations obligent l’entreprise à lever le contrôle. Résultat, 83 % seulement des voyageurs seraient contrôlés.
Equation économique mitigée
L’équation économique, enfin, semble elle aussi mitigée. Selon la CGT, le taux d’occupation des rames serait de 60 %. Ce ratio semble relativement faible : dans le modèle « low cost » (notamment l’aérien), la capacité à dégager des profits malgré les prix bas repose sur un taux de remplissage très élevé.
De surcroît, l’objectif de chiffre d’affaires, de sources concordantes, ne serait pas atteint : la recette unitaire serait plus basse que prévue du fait de ventes de billets à bas prix supérieures aux prévisions initiales. Tout cela laisse supposer que Ouigo n’est pas (encore?) rentable.
Mais pour la direction, le principal succès n’est sans doute pas dans les comptes, mais dans l’expérimentation d’une nouvelle organisation, notamment dans la maintenance des trains, qui a vocation à être élargie aux TGV classiques, et qui promet de forts gains de productivité.
Contactée, SNCF Voyages s’est refusée à tout commentaire.
Oui, bin...
Rien que les couleurs, déjà, ça craint.
Tu imagines, si ce matériel roule pendant 40 ans (tarif moyen), le nombre de personnes ayant leur goût personnel gâté par cette ambiance ? Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais dans le cas présent, bin si.
Ils ont fait quoi, les clients, pour "mériter" un traitement aussi inhumain ?
Et puis le concept du parcage des bestiaux avant l'embarquement

; il faut rationaliser, optimiser, certes. Mais pas d'accord pour ce type d'accueil, qui montre d'ailleurs ses limites, si on en croit l'article...
Perso, les idTgv m'avaient déjà heurté, mais le concept du ouigo, hors de question que je cautionne ;
la recherche du moindre coût "pour le client" (mais avant tout pour l'entretien futur, puisqu'il s'agit d'une expérimentation grandeur nature, toujours selon l'article)
ne doit pas passer pas par du "n'importe quoi". Une petite vidéo dans l'article, avec à la suite d'autres vidéos...