Le Forum de Lyon en Lignes

Un incident malheureux, mais la vox populi y va fort dans les commentaires... 
http://www.leprogres.fr/fr/permalien/ar ... amway.html



Pour un peu, on entendrait encore les sanglots longs d'un de ces violons d'automne dont parlent Les Poèmes Saturniens de Verlaine…

Jean-Yves Rouveyre, luthier réputé établi place des Jacobins, n'en est toujours pas revenu. Un de ses assistants, chargé du convoyage par avion de deux violons jusqu'à Madrid le 16 décembre, encore moins. Eric Arouat, l'associé du luthier, avait pourtant bien préparé trois de ces instruments destinés à un musicien madrilène, confiant le moins cher à une société de transport. L'assistant devait donc prendre un vol pour Madrid, accompagné des deux autres violons de plus grande valeur protégés dans un double étui. « Ces deux violons étaient censés voyager en toute sécurité avec l'assistant » explique Eric Arouat.

Assurément, l'assistant a joué de malchance en se rendant en tram à Grange-Blanche attraper la navette pour Saint-Exupéry.

« Entre les stations Grange-Blanche et Jean XVIII, le tram fait un virage presque à angle droit pour prendre l'avenue Rockefeller. C'est à cet endroit que s'est produit l'accident. L'étui double tenu à la main par mon assistant s'est trouvé pris entre les deux montants en acier lors de l'articulation du tram. Un des deux violons a été pulvérisé par la violence de la compression. Cet instrument a sa facture d'achat de 2004 et il a une valeur de 18 000 euros. Il est accompagné d'un certificat de J.-J. Rampal » écrit Jean-Yves Rouveyre à l'intention de l'assureur chez qui il a déposé le violon endommagé le 22 décembre dernier.

« Les clauses d'assurance prévoient ce genre de dégâts. Le violon est réparable, à condition que les frais de réparation soient inférieurs au prix du violon ! » précise son associé.

L'assistant s'est quand même envolé pour Madrid le même jour avec le violon miraculé après qu'Eric Arouat eût récupéré à l'aéroport la pauvre victime des mâchoires du tram. Le troisième violon envoyé via la société de transport est arrivé à destination. Le musicien espagnol n'aura pas trop eu l'embarras du choix.

Sonia Delzongle


Musicien moi même, un bel instrument dans cet état, c'est très triste : même bien réparé, le son qui en sortira ne sera plus jamais le même. 

Je n'arrive pas à comprendre ;

. soit l'étui était vraiment très fin et très souple, pour se glisser ainsi entre les soufflets, ce qui serait difficile à croire compte tenu du prix de l'instrument (prix normal d'ailleurs pour un instrument de concert)
. soit il s'est passé autre chose pendant le transport, qu'il faudrait éclaircir...
. soit il est urgent de reprendre tout le système d'intercommunication des Citadis, qui serait plus que dangereux !

Un Citadis valant bien plus que 18k€, heureusement que c'est le violon qui a ramassé, et pas le tram 

Bon.. c'est pas de bol... J'ai plutôt l'impression que c'est l'assistant qui a posé le colis précieux dans un endroit qu'il aurait du considérer comme inapproprié. Surtout que le tram fait un virage (opposé) peu de temps avant.

Puis il avait qu'à prendre la navette aéroport à Perrache ou à Jean Macé. Que faisait-il à Grange Blanche dans T2 en venant de la place des Jacobins ?

Jadis :ertains tram étaient alimentés en électricité par des archets .... (ou lyres)....

Je n'arrive pas à comprendre où il a pu poser son violon pour qu'ils soit écrasé comme ça, il n'y a aucun endroit dangereux pour les passagers dans les articulations et heureusement ! Ne serait-ce pas une autre cause ? (maladresse, agression, arnaque à l'assurance...)

De toute façon même si le tramway était mal conçu, et avec quelque chose de moins cher mais aussi fragile, une valise remplie de vaisselle par exemple, je ferai gaffe où je la pose. C'est un peu n'importe quoi 

Je rejoins BBArchi en disant qu'il s'est passé autre chose à éclaircir 

Poser l'instrument là c'est pas très malin de la pat du convoyeur d'un instrument suffisamment précieux pour ne pas être confié à un transporteur. Vu le caractère de la mission, j'aurais pris un taxi pour rejoindre l'aéroport, pour éviter de trimbaler ses précieux instruments dans la foule des transports publics.

Salut,

Je vais faire pour une fois l'avocat du diable: même si effectivement je me méfie des soufflets et autres intercirculations, il n'y a *rien* pour indiquer aux voyageurs qu'il est dangereux de s'appuyer là, ni d'y mettre un colis quelconque, contrairement à d'autres réseaux (en Suisse et Allemagne notamment) sur leurs rames qui ont des architectures comparables à celle du Citadis a niveau des soufflets. Là-bas, ils indiquent que c'est dangereux *et* strictement interdit.
Pour le coup, pour peu qu'il y ait eu pas mal de monde dans le tram, on ne va pas nécessairement voire que les parois se resserent dans les courbes à ce niveau. De plus, quand on monte dans un véhicule, on ne s'attend pas forcément à ce qu'il y ait des endroits agressifs / dangereux, en pariculier sur quelque chose de récent…

A++

X.

Oui.

Sauf que la courbe en question contraint et ferme apparemment moins les soufflets qu'ailleurs... par exemple sur T1 vers le cours de la Liberté.

Alors... 


Quant à la surenchère de y'a k'a baliser tout ce qui peut représenter un danger, ça commence à bien faire. D'ici quelques temps, on va se retrouver avec des garde-corps normalisés dans les wc, pour le cas ou des étourdis pourraient tomber dans l'eau...


De ce point de vue, l'équipement mis en place à Brignais pour la traversée des voies est proprement ahurissant ! de chaque coté de la traversée, mise en place d'une barrière AVEC main courante à 1m ET main courante à 75cm... pour ne pas tomber du quai !




Dans la série gaspillage, on va vers le psychodrame perpétuel...