Fréquentant de façon assidue les lignes du Rhône, il me semble intéressant de vous montrer le dispositif mis en place par le CG69 aux abords des arrêts dits "sensibles" du réseau.
Par "sensibles", j'entends les secteurs potentiellement accidentogènes comme ici à la sortie d'un carrefour en descente.
Dans le cas présent, le batiment en arrière plan rend le lieu encore plus accidentogène pour les automobilistes qui en sortent

Le dispositif est le suivant: de petits écoliers en PVC sont disposés aux passages pour piétons aux abords des arrêts d'autocars, invitant de fait les automobilistes à la prudence.
Leur position manifeste leur désir de traverser la chaussée. Il existe plusieurs personnages de couleur différentes (Arthur en rouge, Zoé en bleu, ...).
Ils sont amenés à etre déplacés sur le réseau pour que leur présence ne soit pas une habitude.
Je vous présente Arthur, qui fait face à l'arrêt "Liergues - Cave coopérative" de la ligne 202 (Villefranche <> Tarare):




Au premier abord, ça surprend de voir ces personnages et ça fait vraiment lever le pied.
Je trouve cette initiative assez réussie, bien qu'elle ne soit pas transposable en milieu urbain.
D'un point de vue statistique, la majorité des accidents sont des traversées d'enfants devant / derrière l'autocar conjugués à une vitesse excessive des automobilistes.
La formation des CR comporte désormais la prise en charge sérieuse* des scolaires descendant de l'autocar c'est à dire leur rappeler systématiquement qu'il est interdit de traverser avant le départ de l'autocar.
Pour avoir vu plusieurs CR sur le terrain tout au long de plusieurs lignes, ca fonctionne très bien: contrairement à ce qu'on peut penser, et en expliquant bien les raisons de cette interdiction, les élèves se montrent très coopératifs.
Pas assez de recul pour l'instant pour savoir si ça fait baisser de façon significative les accidents aux arrêts ou les personnages sont implantés.
En tout cas, depuis la rentrée scolaire, la sécurité aux abords des arrêts est la grande priorité du CG69.
* La prise en charge à toujours été présente dans le processus de formation, mais passait plus ou moins à la trappe selon les formateurs.